Pierre Waline

Pierre
Waline
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Chef de rubrique Musique

« Les Abencérages » de Cherubini : un opéra français tiré de l´oubli

Abencerages
​​​​​​​Créé à Paris le 6 avril 1813 en présence de l´empereur et de Marie-Louise, „Les Abencérages” (ou „L´étendard de Grenade”) fut favorablement reçu par le public… Pour tomber par la suite dans l´oubli avec la chute de l´empire (2). Il s´agit de l´un de ses derniers opéras parmi la quelque trentaine d´œuvres lyriques que nous a laissées le maître italien, marquant son retour à la scène après dix années de silence. Cherubini (1760-1842) que Beethoven – de façon quelque peu excessive – portait aux nues, mais également loué par Berlioz et Mendelsohnn, précisément au sujet de cet opéra (1).

Philippe Jaroussky invité du Palais des Arts… en gracieuse compagnie

Jaroussky
Ils se connaissent de longue date pour s'être produits ensemble à maintes reprises sur les scènes françaises : Philippe Jaroussky et la jeune soprane hongroise Emőke Baráth (1). Nous les retrouvions cette fois, non au Théâtre des Champs-Élysées, mais sur une scène hongroise : au Palais des Arts (Müpa) de Budapest. Autre nouveauté : Philippe Jaroussky se produisant ce soir non seulement comme chanteur, mais tenant également la baguette.

Présidence de l'Union européenne : priorités et enjeux

Ambassadeur Mme Andreani
Lors de ce point qui s'adressait aux représentants de la presse francophone en Hongrie, nous relèverons en premier lieu la présence des ambassadrices du Canada, de la Colombie et du Maroc. Exprimant leur profond attachement à la francophonie et nous livrant par là un geste d'amitié auquel nul ne saurait rester insensible.

Deux jeunes pianistes venues de Paris à la conquête du public hongrois

Buniatishvili
Les adeptes de la chaîne Mezzo la connaissent bien : Khatia Buniatishvili figure, en effet, parmi les jeunes pianistes que l´on y croise régulièrement. Ce dont nous ne nous plaindrons pas. Tout d´abord par son jeu séduisant, vif et animé, mais aussi pour ce sourire et ce charme auquel nul ne saurait résister. Un ”jeu” au sens propre, car elle y prend un plaisir évident.

Deux événements marquants pour entamer la saison : Marathon Richard Strauss et ouverture d´une „Maison de la Musique hongroise”

Magyar zene háza
Pour le marathon qui se tient chaque début d´année au Palais des Arts de Budapest, ses organisateurs ont choisi de célébrer cette année Richard Strauss. Pour mémoire, il s´agit d´une manifestation qui se tient depuis 2008 en chaque début d´année sur une journée de concerts non-stop dédiée à un compositeur (ou couple de compositeurs) donné, montée en commun par Iván Fischer et son orchestre et les animateurs du Palais des Arts. Richard Strauss…

La musique, une affaire de famille ?

Pere et fils
Ce 26 janvier, Daniel Barenboim va se produire sur la scène de Budapest, accompagné par … son fils Michael. Au programme : des sonates de Mozart. Né en 1985, Michael Barenboim, dont j´avoue avoir jusqu´ici ignoré l´existence, est pourtant un violoniste, paraît-il, reconnu. Ayant entre autres enregistré pour Deutsche Grammophon (Beethoven, Mozart), ce qui constitue a priori une référence. Autre découverte, pour continuer la série : Maurizio Pollini a lui aussi un fils musicien, Daniele (44 ans), pianiste et chef d´orchestre, que l´on dit réputé au point de s´être produit régulièrement avec papa, lui au pupitre, Maurizio au piano.

Budapest : un opéra inédit en création hongroise (1)

Herculanum
Félicien David, un nom qui ne vous dira probablement pas grande chose. Et pourtant… Né en 1810 avec la génération des grands romantiques, ce compositeur eut un temps son heure de gloire. Personnage haut en couleurs, saint-simonien engagé, imprégné de culture orientale. Loué par ses contemporains, couvert d´honneurs, Félicien David nous a laissé de fort belles partitions, en partie inspirées de ses voyages en Orient, telle la cantate „Le Désert”, portée aux nues par Berlioz. De la musique de chambre et des opéras, dont „Lalla Roukh” qui eut à l´époque un grand retentissement. Autre œuvre lyrique qui remporta un vif succès, „Herculanum”, présenté à Paris en 1859, suivi de 74 représentations, presque un record pour l´époque. Dont la critique - entre autres Berlioz - fit le plus grand éloge. Tombé par la suite dans l´oubli, ce compositeur, ancien élève de Cherubini, commence peu à peu à refaire aujourd´hui surface. Tel cet opéra mis ce soir à l´affiche à Budapest.

Budapest : Lucrèce Borgia de Donizetti sur le plateau du Palais des Arts.

Lucrece
Qui était Lucrèce Borgia (Lucrezia Borgia)? Née à Subiaco (Latium) en 1480 et morte à Ferrare en 1519, elle était la fille naturelle du cardinal valencien Roderic Borgia (futur pape Alexandre VI). Réputée femme cruelle et redoutable empoisonneuse, elle fut entre autre soupçonnée - probablement à tort - d´avoir éliminé ses maris successifs.

Budapest : Theodora de Haendel sur la scène du Palais des Arts (Müpa), une (presque) première

Theodora
C´est en 1749, alors qu´il était âgé de 64 ans que Haendel écrivit Theodora, l´une de ses dernières œuvres chorales. Créé en mars 1750 au Théâtre royal de Covent Garden à Londres, ce fut un échec. Au point que seules quatre représentations en furent données de son vivant. Une œuvre qui se distingue de ses précédents oratorios (ou opéras) par son sujet non repris de la Bible, mais traitant des débuts de la chrétienté.

Budapest : Hongrois et Français réunis dans un même hommage à Cziffra

Cziffra
Nous avons déjà évoqué ici la mémoire du pianiste virtuose Georges (György) Cziffra dont nous fêtions ce 5 novembre le centenaire de la naissance. Au nombre des manifestations programmées, un concert de gala donné à Budapest par l´Orchestre philharmonique de Radio-France accompagné par le pianiste János Balázs en soliste. Concert très attendu qui, par la qualité de ses interprètes, aura dépassé nos attentes et, visiblement, celles du public. Dont nous rappellerons le programme : Fantaisie hongroise (piano et orchestre) de Liszt, „Cziffra Psodie” (concerto de piano) de Péter Eötvös, en création ce soir et la symphonie en ré mineur de César Franck.