Une « petite bouffe » à la hongroise

BOuffe hongroise
Rien qu’en soulevant le couvercle de la marmite, j’ai su qu’il s’agissait de filets de poulet au paprika fumé et aux poivrons. Le fumet emplit la cuisine. Nous étions bien en France et cependant des airs de cimbalom me vinrent à la mémoire. Je me remémorai nos incursions des années 70 en Europe Centrale, en particulier en Hongrie en 1976 et 1977.

Un ermite francophone vit près du lac Balaton

Szent György hegy
Au nord du lac Balaton, à l'ouest, s'élèvent les « Montagnes Témoins ». Les Hongrois appellent ainsi ces volcans éteints qui témoignent de l'activité volcanique de la région d’il y a trois millions d'années. Le plus connu et le plus élevé est le Badacsony (438 m). A six kilomètres de là, au nord-ouest, se trouve la montagne de Saint-Georges, en hongrois Szent György hegy (415 m). C'est un but d’excursion apprécié des randonneurs qui y découvrent, en montant par la face nord, des orgues basaltiques et, au sommet, une vue extraordinaire sur le lac Balaton, les ruines du château de Szigliget et la chaîne des anciens volcans.

La Saint-Sylvestre : sources et traditions

Sylvestre
Les origines païennes se confondent avec les origines religieuses, liées au solstice d’hiver. Dans la Rome antique, on s’échangeait des pièces et des médailles à l’occasion du changement d’année. Ce sont aujourd’hui nos fameuses étrennes. Jusqu’à Jules César, la fête n’était pas à date fixe. C’est lui qui fixa la fin d’année au 31 décembre. En France, il faudra attendre Charles IX pour que le premier jour de l’année soit fixé au 1er janvier.

BÚÉK ou l’économie du souhait !

buek
Nous autres francophones avons certainement déjà entendu ce vocable quand nos amis hongrois nous souhaitent une bonne année. C’est vrai, nous avons la chance de pouvoir dire : bon réveillon de Noël pour le 24 et Joyeux Noël, le lendemain. Il en est de même pour le « bon réveillon de la Saint Sylvestre » et de crier enfin Booooonnne annéeeee à minuit tapantes.

La Pâque hongroise, une tradition solidement ancrée : les oeufs peints et l’aspersion des jeunes filles …

Pâques
Un souvenir de la Pâque de mon enfance : je me revois encore rechercher à la campagne les œufs lâchés dans les buissons par les cloches en route depuis Rome (et j’y croyais...). Si les cloches ont disparu depuis belle lurette du paysage, les œufs sont toujours bel et bien là. Mais, à propos, pourquoi précisément des œufs ? L’explication en est simple. Dès l’Antiquité, il était d’usage d’offrir et consommer des œufs, symboles de fécondité, pour célébrer l’arrivée du printemps. Tradition reprise plus tard par la religion chrétienne, la résurrection du Christ annonçant une ère nouvelle, promesse de renouveau. Fête qui coïncide précisément avec l’éclosion du printemps.