Pierre Waline

Pierre
Waline
Role
Chef de rubrique Musique

Un hôte de marque sur la scène de Budapest : l’altiste Maxim Rysanov dans un programme Schubert-Mendelssohn (1)

Rysanov
L’altiste d’origine ukrainienne, installé à Londres, Maxim Rysanov est unanimement considéré par la critique comme un véritable phénomène. Certains allant jusqu’à le qualifier de „prince de l’alto”, voire de „nouveau Paganini”. Jugement qui pourrait paraître a priori quelque peu excessif, néanmoins confirmé par les nombreux prix que le jeune altiste (et chef d’orchestre) a remportés jusqu’ici, tel le Gramophone Award en 2008 (2). Formé à Moscou puis à la Guildhal School de Londres, dont il remporta en 2000 la médaille d’or, Rysanov se produit régulièrement sur la scène internationale, notamment invité par les membres de l’Orchestre du Festival de Budapest. Jouant sur un instrument conçu en 1780 par le luthier italien Giuseppe Guadagnini, Maxim Rysanov était accompagné ce soir par l’Ensemble de Cordes de Budapest (Budapesti Vonósok). Au programme : de Schubert le Quartettsatz D 703 et la sonate Arpeggione D 821 (transcription), de Mendelssohn, l’Octuor à cordes op. 20.

Un Mendelssohn inédit sous la baguette du jeune chef Gergely Madaras (1)

Madaras Dániel
Bien connu des habitués de la chaîne Mezzo, le jeune chef hongrois Gergely Madaras (40 ans) est depuis 2019 à la tête de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège après avoir dirigé l’Orchestre de Dijon Bourgogne. Titulaire d’un Prix spécial remporté au concours de Besançon, Madaras est régulièrement invité à diriger de nombreux orchestres en Europe et en Hongrie. Tel était le cas ce soir où il était placé à la tête de l’Orchestre symphonique de la Radio hongroise dans un concert donné à l’Académie de Musique (Zeneakadémia) de Budapest. Au programme Félix Mendelssohn.

Le Barbier de Séville au Théâtre Erkel

Barbier de Séville
Froidement accueillie dans un premier temps, la pièce de Beaumarchais, moyennant quelques coupes et remaniements, se tailla un vif succès dès sa seconde représentation le 26 février 1775 (1). Dès lors, plusieurs compositeurs s’emparèrent du livret pour en réaliser un opéra. Le plus connu fut celui donné par Paisiello le 26 septembre 1782 à Saint-Petersbourg. Connaissant un large succès, l’opéra de Paisiello fut aussitôt donné dans de nombreuses villes, notamment à Vienne où la pièce connut près de cent représentations de 1783 à 1804.

Iván Fischer, messager de Paix à travers la musique

Fischer Ivan
Une tradition déjà bien ancrée à laquelle nous ont habitués le chef hongrois Iván Fischer et ses musiciens de l´Orchestre du Festival : la tenue en chaque fin du mois de juin d´un grand concert dansant sur la place des Héros de Budapest pour célébrer l´été. Concerts associant dans la danse des jeunes issus de milieux divers, généralement parmi les plus défavorisés.

Budapest, reprise d’un opéra inédit : Fra Diavolo de Daniel Auber

Fra Diavolo
Créé à l’Opéra-comique (salle Ventadour) en janvier 1830, Fra Diavolo, ou L'hôtellerie de Terracine est un opéra-comique en trois actes de Daniel Esprit Auber sur un livret d’Eugène Scribe. Constituant l’un des opéras comiques les plus populaires du XIXe siècle (plus de 900 représentations, „l’œuvre la plus couronnée de succès dans son genre avant l’arrivée d’Offenbach”- Hugh MacDonald), il fut traduit dans de nombreuses langues. Il s’inspire, de façon romancée, d’un personnage ayant réellement existé : Michele Pezza, dit „Frère Diable” (Fra Diavolo) né à Itri en Italie et mort pendu le 11 novembre 1806 à Naples, qui fut l'un des chefs insurgés napolitains contre l'armée de Napoléon.

Concerts : Renaud Capuçon de retour sur la scène de Budapest (Schumann, Dvořák)

Capucon
Il est inutile de le présenter, tant sa réputation n’est plus à faire. A la tête de deux festivals prestigieux (Sommets musicaux de Gstaad, Festival de Pâques d’Aix-en-Provence), Renaud Capuçon figure sans conteste parmi les violonistes les plus en vue de notre temps. Jouant sur un violon Guarneri qui appartint jadis à Isaac Stern, Renaud Capuçon sait tirer de son instrument des sons particuliers dont il a le secret. Violoniste, mais également chef. Tel est le double rôle qu’il a tenu lors d’un concert donné récemment à Budapest à la tête de l’Orchestre symphonique de la Radio hongroise dans le concerto de Schumann et la Huitième symphonie de Dvořák. Le cadre : l’Académie de Musique (Zeneakadémia). Un habitué, bien connu du public hongrois devant lequel il s’est déjà produit à plusieurs reprises par le passé.

Budapest : rencontre avec un contemporain de Bach tombé dans l’oubli, G.H. Stölzel

Stölzel
Réputé pour son souci de révéler au public des compositeurs peu connus, voire méconnus, principalement dans le répertoire baroque, le chef hongrois György Vashegyi a choisi de nous présenter ce soir un compositeur allemand, Gottfried Heinrich Stölzel.

Budapest : pour ouvrir sa saison de printemps, l’Opéra ressort un compositeur tombé dans l’oubli : Pietro Mascagni

Mascagni
Pietro Mascagni : „compositeur italien né le 7 décembre 1863 à Livourne, mort le 2 août 1945 à Rome”. Que sait-on de lui ? Pas grande chose à vrai dire, sinon qu’il nous a laissé un opéra, le seul encore joué de nos jours : „Cavalleria rusticana”. Et pourtant…. Ce fils de boulanger, élève de Ponchielli et condisciple de Puccini fut célébré en son temps.

Pour célébrer son jubilé, l’Orchestre du Festival de Budapest nous promet une saison riche en événements

BFZ
Reprise d’une coutume sympathique : après une longue interruption, le chef Iván Fischer nous invite dans ce qu’il appelle son „appartement de scène” („Színházlakás”). Situé face à l’opéra, ce fut jadis le cadre de son enfance. S’il n’y réside plus, il l’a néanmoins conservé comme „théâtre” de ses rencontres avec la presse et le public.

Budapest : une interprétation de la Messe en Si qui fera date (1)

Hmoll
​​​​​​​Qui ne s’est pas entendu poser la question de savoir quelle œuvre musicale il emporterait sur une île déserte ?  Les réponses peuvent varier, mais sans nul doute figurerait en bonne place, aux côtés de la Neuvième de Beethoven ou de Don Juan, la Messe en Si de Bach.