Pierre Waline

Pierre
Waline
Role
Chef de rubrique Musique

L´opéra bouffe italien, un remontant bienvenu par les temps qui courent...

Opera seria
Lorsqu´après maintes tentatives, Rossini finit par être reçu chez Beethoven, ce dernier le félicita pour la partition du Barbier de Séville dont il fit grand éloge. Mais non sans ajouter : „Ne cherchez jamais à faire autre chose que l’opéra bouffe ; ce serait fausser votre vocation que de vouloir réussir dans un autre genre. L’opéra seria n’est pas dans la nature des Italiens”...par contre ... „Dans l’opera buffa, nul ne saurait vous égaler, vous autres Italiens”. Jugement auquel nous ne pouvons que souscrire au vu des œuvres passées ou parues à cette époque. Par contre un jugement inapplicable aux œuvres à venir où les Italiens, à partir des années trente, vont précisément renverser la tendance et se révéler maîtres dans l’opéra seria.

Sauvegarde des monuments : un Français au secours d´un moulin historique au cœur de la Grande Plaine hongroise

Sauvegarde des monuments : un Français au secours d´un moulin historique au cœur de la Grande Plaine hongroise
Au départ, rien, ou presque, ne le portait a priori sur la Hongrie. C´est en 1990 qu´il découvrit ce pays à l´occasion d´un échange de lycéens. Qu´il le découvrit et… en tomba amoureux. Son nom : Alain Guillon, professeur de mathématiques, mais aussi et surtout passionné d'histoire et de rénovation de monuments anciens. La Hongrie où il fut séduit par le charme de la Grande Plaine (Alföld).

La musique classique, une affaire de gens sérieux ? Soyons sérieux !

La musique classique, une affaire de gens sérieux ?  Soyons sérieux !
Dans la langue hongroise, la musique classique est généralement désignée sous le terme de „musique sérieuse” (komolyzene). Par opposition à la musique de variété. Rien n´est plus faux. Tout d´abord parce que, prise dans son sens large, la musique dite „de variété” peut parfois se révéler sérieuse. Un préjugé qui a la vie dure. Il est vrai que la musique dite „classique” comporte une majeure part d´œuvre dites „sérieuses”. Encore faudrait-il savoir ce que l´on entend par là. Malgré tout, il faut se garder de généraliser. A celles et ceux qui en douteraient, je conseillerais d´écouter Rossini, à commencer par son Barbier de Séville ou encore L´Italienne à Alger (1). Remontants imparables pour qui souffrirait de spleen ou de déprime. Mais Rossini n´était pas le seul, loin de là.

La Hongrie, pépinière de musiciens : Ces chefs hongrois qui mènent le monde à la baguette...

chef orchestre
Si par hasard, vous rencontrez un Hongrois, et le branchez sur le sujet, il ne manquera pas de vous évoquer avec fierté les quinze Prix Nobel dont peut se vanter sa patrie. Certes, mais… deux seulement en tant que ressortissants hongrois (Szent-Györgyi, Imre Kertész). Les autres, soit nés en Hongrie, mais ayant émigré (7) ou nés hors de Hongrie, mais de père ou mère hongrois (6). Un comptage bien généreux, donc... Mais bon, gardons-nous de nous immiscer dans un débat qui serait perdu d´avance... Par contre, il ignorera peut-être que la Hongrie a offert au monde au moins autant de chefs d´orchestre de valeur. De Fritz Reiner à Eugène Ormandy, de Ferenc Fricsay à Antal Dorati, de Hans Richter à Sir Georg Solti, sans parler des deux frères Iván et Ádám Fischer (1). Et nous pourrions ainsi prolonger la liste….

Ces hommes et ces femmes venus d´ailleurs qui ont enrichi notre patrimoine

Ces hommes et ces femmes venus d´ailleurs qui ont enrichi notre patrimoine
Dans un ouvrage intitulé „Comment je suis devenu français” (1), la journaliste et écrivain Jacqueline Remy a recueilli les témoignages de vingt personnalités d´origine étrangère qui, non seulement ont acquis la nationalité française, mais aussi et surtout assument pleinement leur „francité”. Et ce dans tous les domaines, de Jane Birkin à Sylvie Vartan en passant par François Cheng, le pédiatre Aldo Naouri, la femme politique Safia Otokoré („Tous les pays démocratiques sont français”) ou encore l´ancienne Secrétaire d´État Rama Yade-Zimet. Et nous pourrions en rajouter mille autres, tel notre ami regretté, le journaliste Thomas Schreiber, né à Budapest, qui a intitulé ses mémoires „J´ai choisi la France”. Toutefois, notre propos n´est pas ici d´en dresser la liste, mais bien plutôt de tenter d´apprécier ce que les uns, les unes et les autres ont apporté à notre patrimoine culturel.

Francophonie : plus qu´une communauté de langue, une famille

Francophonie : plus qu´une communauté de langue, une famille.
Le ​​​​​​​​​​​​​​terme « francophonie » est apparu vers la fin du XIXe siècle, sous la plume du géographe français Onésime Reclus, pour décrire l'ensemble des personnes et des pays utilisant le français. Il acquiert son sens commun lorsque, quelques décennies plus tard, des francophones prennent conscience de l’existence d’un espace linguistique partagé, propice aux échanges et à l’enrichissement mutuel.” C´est ainsi que, sur son site officiel, l'OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) nous décrit l´origine du terme.

La Hongrie, paradis des footballeurs ?

La Hongrie, paradis des footballeurs ?
Ce n´est un secret pour personne : le Premier ministre hongrois Viktor Orbán est un grand adepte du ballon rond. Ce que nous ne saurions lui reprocher en soi. Lui-même n´a pas négligé, par le passé, de fouler les pelouses, jouant même en championnat, avec un certain succès, d´ailleurs. Jusqu´à son fils Gáspár qui avait un moment rêvé de faire carrière, jouant un temps dans une équipe professionnelle. Projet aujourd´hui abandonné

Iván Fischer et ses musiciens : c´est reparti pour un tour...

Iván Fischer et ses musiciens : c´est reparti pour un tour...
Décidément, nos amis toulousains sont gâtés, ces temps-ci. Ne serait-ce que parce qu´ils habitent une bien belle ville. Mais aussi parce qu´ils sont particulièrement servis, du moins pour ceux qui apprécient la musique, disposant, avec l´Orchestre du Capitole, de l´une de nos meilleures formations. Orchestre qu´est récemment venue diriger la cheffe italienne Speranza Scapucci pour une série de représentations de Cosí fan tutte qui resteront dans les annales. La cheffe italienne à peine repartie, c´est Iván Fischer et son Orchestre du Festival qui prirent aussitôt le relais.

France-Hongrie : des bons (et mauvais) usages...

France-Hongrie : des bons (et mauvais) usages...
Lors de mon détachement en Allemagne, nous avions rédigé, avec quelques collègues et amis, un „Guide de la communication” à l´attention des hommes d´affaires français se rendant Outre-Rhin, ceci pour les informer sur les usages locaux et leur éviter quelques impairs à ne pas commettre. Opération renouvelée lors de mon passage en Hongrie. Alors d´autant plus nécessaire que c´était l´époque (années quatre-vingt-dix) où nos compatriotes affluaient par avions entiers dans l´espoir de dénicher quelque bonne affaire et de s´ouvrir un nouveau marché, notamment à l´occasion des privatisations. Nous ne reviendrons pas ici sur le détail des conseils alors formulés. Plus intéressant serait d´examiner d´une façon plus générale les différences d´usages, tant dans le comportement que dans le langage, chez les uns et les autres…