"Nous ne retournerons plus à Sashalom"

Christian Campiche
C'est dans une salle comble à l'Institut Français de Budapest que nous avons eu le privilège d'assister à la lecture de quelques passages du roman Nous ne retournerons plus à Sashalom par son auteur, Christian Campiche. Organisé par l'Ambassade de Suisse, cet événement s'est tenu le 26 mars et s'est déroulé dans le cadre du programme de découverte de la culture suisse à Budapest. Monsieur Campiche a également été invité à présenter son livre le 27 mars à l'Ambassade de Suisse en Hongrie. Les deux discussions ont été modérées par Madame Éva Vámos, rédactrice en chef du JFB.

Roman-fleuve, récits-racines

tributaires
Le Centre Interuniversitaire d'Études Françaises (CIEF), rattaché à l'Université Eötvös Lóránd de Budapest (ELTE), organise de nombreux événements culturels à Budapest en lien avec le français ou la francophonie. Le 19 mars dernier, il a accueilli dans le cadre de son Club de lecture, Claire Hunyadi, co-auteure du roman Les Tributaires avec sa sœur Anne, sous le nom de plume Bisame Corvin.

Orchestre du Festival de Budapest (BFZ): une saison 2025-26 riche en promesses

BFO
Pour nous présenter la saison 2025-26 de son orchestre, le chef Iván Fischer nous a reçus sur la scène du grand auditorium du Palais des Arts de Budapest (Müpa, salle Bartók) (1). Où il venait précisément de diriger la répétition d’un concert Prokofiev donné ce soir: les premier et quatrième concertos avec le jeune pianiste germano-russe Igor Levit en soliste (2).

Textures : Poids des mots, légèreté des voiles

Textura
​​​​​​​Le Textúra, la série artistique multidisciplinaire fusionne les beaux-arts, la littérature et le théâtre, revient au Musée des Beaux-Arts de Budapest en 2025 pour célébrer son dixième anniversaire. Cette édition spéciale propose une sélection des meilleurs textes des éditions de la décennie précédente, interprétés par des acteurs renommés dans les salles d'exposition du musée, offrant ainsi une expérience immersive unique.

Réconciliations de trois complices

Trois amies
Trois amies est une comédie amère qui explore avec finesse les complexités de l'amitié féminine de nos tous les jours. Réalisé avec sensibilité, le film suit les trajectoires entremêlées de trois copines de longue date qui, malgré leurs différences et les épreuves de la vie, s’aiment et se respectent profondément. Vincent Macaigne, qui joue son propre rôle, apporte une touche d'authenticité et d'humour délicieusement maladroit à cette fresque humaine, placée à Lyon.

Les Amants du Pont-Neuf

Les Amants du pont neuf
Le Festival du Film Francophone, qui se tient cette année du 28 février au 9 mars, ne propose pas moins de 23 films et maintes activités en lien avec le monde de la francophonie. Cette 15ème édition a offert aux amateurs de cinéma une rétrospective sur les longs métrages du réalisateur français Leos Carax. Après 3 jours de projections, son dernier film autobiographique expérimental intitulé C'est pas moi (2024) a pu être directement discuté avec le cinéaste, spécialement venu à Budapest pour cette occasion.

Rencontre avec Zoltán Mária Flóra

  Zoltán Mária Flóra
Rendez-vous au numéro 37 de la rue Bartók Béla, située dans l'arrondissement d'Újbuda. C'est là, dans la 37Gallery, que nous avons été accueillies pour l'exposition de l'artiste peintre Zoltán Mária Flóra. Composée de ses derniers tableaux débordants de couleurs, son exposition intitulée "Minden világos, mégsincs reggel", traduisible en "Tout est clair, mais le matin n'est pas encore arrivé", attire l'œil.

The Brutalist (3h35) de Brady Corbet avec Adrien Brody (Le pianiste)

Brutalist
J'ai vu jeudi ce grand et long film (3h35 + entracte de 15') "The Brutalist", dont on parle et reparlera pour les Oscars. Vous pouvez lire ou écouter ce que les critiques en pensent (le plus souvent du bien). Pour ma part, j'ai beaucoup aimé, tant les thèmes abordés sont puissants : les traumatismes des rescapés de la Shoah, elle-même à peine évoquée (impuissance, mutisme, déflagration des corps et de l'esprit ); la mégalomanie et le fantasme de la culture dans un monde où seul compte l'argent (traité avec humour); le faux "rêve américain" où l'on s'aperçoit que dans ce pays les émigrés ne sont que "tolérés"; l'obsession de la création et la foi dans son talent (l'architecte, rescapé du camp de Buchenwald, commandité par son mécène pour créer un établissement à la mémoire de sa défunte mère, se bat contre vents et marées pour imposer ses idées, au risque de devenir mégalomane lui-même).

Verdi: Macbeth à l’Opéra de Budapest

Macbeth
En 1809, Beethoven avait entamé la composition d’un Macbeth, projet qu’il dut abandonner, ne nous en laissant que quelques esquisses. Lacune qui sera comblée quelque quarante années plus tard (1847) avec la création du Macbeth de Verdi. Une œuvre parfois boudée par la critique, qui figure néanmoins, malgré quelques menues faiblesses, parmi les plus saisissantes que nous a laissées Verdi par son déroulement tragique (sa première adaptation d’une pièce de Shakespeare). Surtout connue pour son fameux chœur des sorcières, mais où il faut également retenir au dernier acte la grande scène de somnambulisme de Lady Macbeth. Un modèle du genre.