Premier Novembre : le Requiem de Jean Gilles (1704) en l’église Saint Michel de Budapest

Requiem
​​​​​​​En ce jour de la Toussaint, l’occasion nous est donnée d’entendre un peu partout des Requiem ou Messes des Morts. Cette année, Budapest n’était pas en reste avec la programmation de trois Requiem inédits, de Jean Gilles (église St Michel) ou encore de Michael Haydn et de Salieri (Palais des Arts), sans compter Mozart et Gabriel Fauré programmés le lendemain. Ne pouvant assister à tous, notre choix s’est porté sur la Messe des Morts que le Français Jean Gilles composa en 1704. Tout d’abord s’agissant d’un compatriote et surtout d’une œuvre, contrairement aux deux autres, jusqu’ici jamais entendue.

Un tableau de famille part aux enchères

un tableau de famille part aux enchères
Les temps sont durs ! Les échelles de valeurs changent. Les enfants ne sont plus intéressés par des objets que leurs parents et grands-parents tenaient en haute valeur. Ceux qui ont passé le demi-siècle le savent bien : nos collections de timbres, nos tapis persans, nos livres reliés, nos tableaux de famille n’ont plus la même valeur affective, ni la même valeur commerciale.

Budapest, orchestre Orfeo: pour célébrer les 35 ans de sa fondation, le chef et son ensemble nous offraient un concert de musique baroque

orchestre Orfeo
Fondé en 1991 par son chef actuel György Vashegyi, l’orchestre Orfeo s’apprête à célébrer son 35ème anniversaire. A cette occasion, l’ensemble, accompagné par le choeur Purcell, a donné un concert dans les locaux de l’Académie de Musique (Zeneakadémia). Concert consacré à son répertoire de prédilection, la musique baroque.

Budapest: le cymbalum à l’honneur sur la scène de l’Académie de musique (Zeneakadémia)

Kornél Fekete-Kovács
Introduit en Hongrie au cours du XVe siècle, le cymbalum (cimbalom) est un instrument de musique à cordes frappées. Il est constitué d’une caisse trapézoïdale en bois reposant sur des pieds, dont les cordes métalliques sont frappées par le musicien à l’aide de deux baguettes. Le modèle actuel fut créé à la fin du XIXe siècle, se voyant ajouter une pédale semblable à celle d’un piano. On en frappe les cordes grâce à deux baguettes légèrement recourbées, aux extrémités couvertes de feutre ou de cuir. Son timbre aux résonances métalliques prononcées est immédiatement reconnaissable. Il contient généralement entre 35 et 42 cordes organisées en paires ou groupes, la version de concert pouvant dépasser cent trente cordes couvrant quatre octaves et demi. Instrument accompagnant les ensembles tziganes, on peut le trouver également dans des œuvres du répertoire classique. Notamment chez Stravinsky.

Quintessence au Palais Stefánia

Galerie Stefania
Un somptueux jardin avec des sentiers et des sculptures qui nous conduisent jusqu’à la galerie du Palais Stefánia où nous assistons au vernissage organisé par l’Association Mednyánszky. Après des années d’absence, suite à l’isolement dû au Covid, l’Association Mednyánszky renaît et nous présente une multitude d’œuvres. L’essentiel de l’art poétique de ses artistes. Une exposition encore ouverte jusqu’à la fin du mois de septembre.

Société des peintres hongrois : 30 ans d’excellence célébré à la galerie Vigadó

exposition « Founder »
Ce vendredi 12 septembre 2025, la galerie Vigadó à Budapest a accueilli le vernissage de l’exposition « Founder », organisée par la Société des peintres Hongrois pour célébrer ses 30 ans d’existence. Plusieurs centaines d’initiés, parmi lesquels artistes, collectionneurs, critiques et amateurs d’art, se sont réunis pour découvrir une sélection d’œuvres illustrant la diversité et la richesse de l’art hongrois. Cette exposition, qui restera ouverte jusqu’au 17 septembre 2025, souligne le rôle central de la société dans la promotion de la liberté artistique et du dialogue entre les différentes techniques et mouvements picturaux.

L’ARBRE BALADEUR

Bálint-Géza Basilides
Bálint-Géza Basilides, dit Valentin – avec un nom comme ça il est impossible de ne pas être peintre. Peintre vieillissant, un peu amateur, commençant sur le tard, mais quand même pas dilettante. Surtout pas ! Peintre. Na ! Parce qu’enfin, il est devenu peintre, Bálint Basilides. - Traduction de l’article « Vándorfa » de Iván Bächer, paru le 3 septembre 2005 dans le supplément culturel hebdomadaire de Népszabadság.