Budapest pour un temps capitale de l´art contemporain

Art Market
Les Budapestois l´appellent „la Baleine”. Avec une touche d´affection pour certains, d´ironie pour d´autres. Ouvert en 2013, ce long bâtiment édifié sur les berges du Danube offre, sur une surface de 30000m2, commerces, restauration, salles de réunion et espaces d´exposition. Son atout : son emplacement aisément accessible à mi-chemin entre le centre-ville et le parc accueillant le Théâtre national et le Palais des Arts.

Ruth Orkin, femme photographe, femme cinéaste

Ruth Orkin
Ruth Orkin est à l’honneur du Mai Manó Ház du 11 octobre 2023 au 14 janvier 2024. La photographe américaine fan de cinéma est au centre de l’exposition « Ruth Orkin - Az idő illúziója* » (*Traduction : « L’illusion du temps ») que nous avons pu découvrir lors du vernissage qui s’est tenu à la galerie, en compagnie de la commissaire d’exposition Anne Morin.

Lecture : „Grands musiciens, grandes idylles” par Ádám Bősze

BÁDÁM
Les auditeurs de la chaîne de radio classique hongroise, (Bartók rádió, équivalent de notre France Musique) le connaissent bien. Ádám Bősze y a de longues années durant animé de nombreuses émissions consacrées à nos compositeurs favoris, sans compter les présentations de concerts. Aujourd´hui retiré à son compte, Ádám Bősze sillonne le pays pour y donner des conférences, faisant toujours salles pleines. Sur des sujets aussi variés - parfois inédits - que „les Compositeurs devant la mort”, „Les voyages en musique” ou encore „Liaisons sentimentales”. C´est ce dernier thème qu´a retenu le conférencier pour sortir son premier ouvrage : intitulé „Grands musiciens, grandes idylles. Secrets d´alcôve” (publié en hongrois (1).). Pour ce premier essai, l´auteur a porté son choix sur dix noms (dont celui d´une femme) s´étalant de la Renaissance au XXème siècle. Choix volontairement limité pour ne pas alourdir l´ouvrage. De Gesualdo à Britten en passant par Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, Fanny Hensel (Mendelssohn), Wagner et Puccini. 

György Szőnyei, tout en carré

György Szőnyei
En septembre dernier, nous avons assisté au vernissage de l’exposition « Szőnyei György: Négyzetek* » (*traduction : « Carrés ») qui se tiendra du 22 septembre au 19 novembre 2023 au musée Műcsarnok. Trois salles, trois styles d’art différents... Bienvenue à l’exposition consacrée à l’œuvre de György Szőnyei, artiste hongrois né en 1951 et dont l’art est très fortement inspiré par le pixel, comme nous le précise la conservatrice de l’exposition Réka Fazakas : « Lorsque Kazimir Malevitch a peint son Carré noir en 1915, il a virtuellement inventé le pixel. [...] La base de l’art de György Szőnyei est constitué par le concept du carré classique de Malevitch, du diamant de Mondrian et le pixel créé par ordinateur [...]. ». L’homme est diplômé de Design graphique à l’Académie hongroise d’Arts Appliqués. Il est artiste, typographe et professeur. Ses influences sont précises et explicites, on nous mentionne également Vasarely et Kandinsky.

Casoar enquêtes historiques

Casoar
Le 23 octobre est l'une des fêtes nationales hongroises. Bonne occasion pour se pencher sur un des meilleurs livres qui aie été écrit sur cet événement et mieux connaître le travail sérieux de journaliste et enquêteur de l'un des auteurs. C'est en 2006, pour les cinquante ans de la révolution hongroise, qu'est paru « Les héros de Budapest » d'Eszter Balázs et Phil Casoar.

Marion Filippi (France) et son projet “Voyage multi-sensoriel” à Budapest

Marion Filippi
EdD : École de la Désobéissance (EdD): Marion Filippi, tu es artiste et tu dispensés des soins tantôt créatifs, tantôt guérissant. Du 9 au 13 octobre tu viens à Budapest pour enseigner pendant une semaine à l’École de la Désobéissance. Quel projet tu amènes? Qu’est-ce que les élèves vont apprendre et faire avec toi ? Marion Filippi (MF) : Le projet que j’amène à l’EdD est à l’image de ma démarche, hybride et transdisciplinaire. En essence, il s’agit d’une semaine d’exploration de l’intime et de moments de care collectif. D’une part, à travers plusieurs dispositifs et ateliers, chacun.e est invité.e à cheminer dans son intime intérieur. D’autre part, c’est l’occasion de revisiter les rituels à plusieurs, l’altérité bienveillante, l’échange, l’écoute, la sororité. 

Au cimetière de la pellicule de Thierno Souleymane Diallo : la chasse au trésor du cinéma guinéen

Thierno Souleymane Diallo
Il y a des rencontres qui ne s’oublient pas. Des personnalités qui marquent les esprits, qui sont solaires et vous donnent envie de sourire. C’est le cas du cinéaste guinéen Thierno Souleymane Diallo. Il était présent à l’Institut Français de Budapest ce mercredi 13 septembre à l’occasion du festival « Klasszikus Film Maraton », pour présenter son documentaire Au cimetière de la pellicule sortie en salles françaises en juillet dernier. A la sortie de la projection, nous sommes allés à sa rencontre, et c’est avec un grand sourire, beaucoup d’humour et de gentillesse qu’il nous a accordé un passionnant entretien. L’histoire de ce jeune réalisateur est belle, tout comme le documentaire. Retour sur notre coup de cœur du festival.

Judit Reigl, l’art de faire voler les corps

Judit Reigl
Elle aurait eu cent ans cette année. Judit Reigl, l’artiste peintre franco-hongroise, est à l’honneur du musée Kiscelli de Budapest en cette rentrée 2023. Du 23 août au 27 octobre, l’exposition « Vol, la peinture figurative de Judit Reigl » est dédiée au milieu de sa carrière, essentiellement concentrée sur le corps humain.