Opéra de Budapest : après plus de trente ans d'absence, reprise de l'Idoménée de Mozart

idom
Idoménée fut créé le 29 janvier 1781 au théâtre Cuvilliés de Munich, sur commande du Prince Électeur de Bavière à l’occasion du carnaval. Malgré le succès remporté, l’opéra ne connut que trois reprises pour n’être à nouveau donné que cinq années plus tard lors d’une représentation privée à Vienne (pour laquelle Mozart apporta quelques modifications, ajouts et coupures). Mozart connaissait bien la cour et son orchestre qui venaient de déménager de Mannheim où il les avait fréquentés. Une formation réputée pour être alors une des meilleures en Europe, aussi Mozart prit-il cette commande à cœur. Un certain Varesco, prêtre attaché à la cour de Salzbourg, en conçut le livret, s’inspirant d’un opéra donné en France en 1712 sous la plume du compositeur André Campra (sur un livret d´Antoine Danchet). Le sujet reprend une légende issue du monde hellénique, qui sera également reprise par d’autres compositeurs.

Opéra de Budapest: un drame de famille à suspense

Iphigénie
Créé le 18 mai 1779 à l’Académie royale de Musique en présence de Marie-Antoinette, Iphigénie en Tauride est l’avant-dernier opéra que nous a laissé Gluck. Ce fut d’emblée un immense succès. A un spectateur qui disait y trouver de beaux passages, il fut répondu : „Il n’y en a qu’un seul, Monsieur, l’opéra en entier !”. Succès durable, puisqu’à la mort du compositeur en 1787, l’œuvre en était déjà à sa quatre-vingt-dixième représentation parisienne. (Pour la petite histoire : à la demande du directeur de l’Opéra, Piccini en fit donner quelques années plus tard une version - sur un livret légèrement différent - qui fut un four total, ce qui mit définitivement fin à la querelle entre les deux écoles.)

King's Day s'exporte jusqu'à Budapest

kings day
Aux Pays-Bas, chaque 27 avril est un jour de festivités. En effet, cette date représente la fête nationale du pays, mais également l'anniversaire du roi. Cet événement a été instauré en 1885 en l'honneur de la princesse Wihelmine à un niveau d'abord local. A cette époque, cette fête se célébrait le 31 août, jour de l'anniversaire de la princesse. Lorsque cette dernière devint reine en 1890, l'événement prît de l'importance et s'enracina au niveau national. King's day ou Queen's day a donc lieu chaque année, le jour de l'anniversaire du monarque.

Quand les musiciens d’Iván Fischer nous convient à une escapade dans l´ère baroque

Baroque
L’Orchestre du Festival de Budapest (BFZ) et son chef fondateur Iván Fischer ne sont plus à présenter, tant leur talent est reconnu de par le monde. Réputés pour leurs interprétations du répertoire romantique, voire contemporain, qui sait que ses musiciens ont également monté un ensemble baroque se produisant sur instruments anciens ?

Orchestre du Festival de Budapest (BFZ) : Iván Fischer et ses musiciens à la conquête de l´Europe...

BFO
„Même le lustre en était renversé”… c´est ainsi qu’Iván Fischer et son équipe titrent le communiqué publié au retour d’une tournée effectuée en Europe. Berlin, Alicante, Madrid, Luxembourg, Munich, Lugano, Paris.  9000 spectateurs, près de 10 000 kilomètres parcourus par monts et par vaux, rien ne les a arrêtés, pas même la grève affrontée dans trois aéroports. Chaque jour un nouvel horizon pour se terminer en beauté à la Philharmonie de Paris. Un marathon que le chef hongrois se plaît à comparer à une course de Formule 1. 

PLANTU

Plantu
Caricaturiste connu de tou.te.s, illustrateur émérite des unes du journal « Le Monde » pendant plus de 50 ans, Plantu nous a récemment fait l’honneur d’être présent à l’Institut français de Budapest afin d’inaugurer l’exposition présentant certaines de ses œuvres majeures, actuellement affichées au sein de la verrière du bâtiment, et ce jusqu’au 22 mai 2023.

Concerts : la musique française à l’honneur avec deux premières sur la scène de Budapest

Gounod, Debois
Si je vous dis Gounod, vous me répondrez Faust et, pour les plus avertis, la Messe de Sainte Cécile. Mais qui sait qu’il nous a également laissé des Requiem ? Œuvres rarement données, voire, pour le premier, jamais joué depuis sa création à Vienne en 1842. C’est cette œuvre que le chef hongrois György Vashegyi a choisi d’inscrire au programme d’un concert donné au Palais des Arts de Budapest (Müpa). Accompagné d’une composition d’un autre Français, la cantate „Les Sept dernières paroles du Christ” de Théodore Dubois.