Concerts : la musique française à l’honneur avec deux premières sur la scène de Budapest

Gounod, Debois
Si je vous dis Gounod, vous me répondrez Faust et, pour les plus avertis, la Messe de Sainte Cécile. Mais qui sait qu’il nous a également laissé des Requiem ? Œuvres rarement données, voire, pour le premier, jamais joué depuis sa création à Vienne en 1842. C’est cette œuvre que le chef hongrois György Vashegyi a choisi d’inscrire au programme d’un concert donné au Palais des Arts de Budapest (Müpa). Accompagné d’une composition d’un autre Français, la cantate „Les Sept dernières paroles du Christ” de Théodore Dubois.

Opéra de Budapest : une saison placée sous le signe du „charme slave”….

Opera
C’est dans l’annexe de l’Atelier Eiffel que Szilveszter Ókovács, son directeur, nous a réunis pour nous présenter la saison 2023-2024 de l’Opéra. Quelques chiffres, pour commencer : 14 premières, 2 créations hongroises, 2 troupes étrangères invitées 2 tournées et 3 nouveaux spectacles à l’attention des enfants.

La Chèvre à trois pieds

Bisame Corvin
Nous retrouvons Bisame Corvin à l’occasion de la présentation ce jeudi 23 mars, à la Librairie Latitudes, de leur nouvel ouvrage, autrement ambitieux cette fois.  Comme le titre l’indique : La Chèvre à trois pieds, il s’agit d’un recueil de nouvelles variées, singulières, parfois drôles, où nul n’est à l’abri de l’inattendu. D’apparence plus léger que leur roman Les Tributaires, c’est quand même le fruit de longues années de réflexion, d’écriture.

Ligeti 100 à la Cité de la Musique

Ligeti György
Un contexte bien complexe pour le public français qui s’est réuni dans la salle comble de la Cité de la Musique de la Philharmonie de Paris, le soir du 4 mars, pour le concert symphonique « Inspirations folkloriques » par l’Orchestre de chambre de Paris, dirigé par le hongrois Gergely Madaras. Au programme : les Six Danses populaires roumaines de Béla Bartók, le Concerto pour violon de György Ligeti, le Divertimento pour cordes de Bartók et pour conclure la soirée, le Concert Romanesc de Ligeti. Une soirée musicale qui a fait vibrer les tympans et les cœurs du public à l’occasion du centenaire de la naissance de Ligeti (« LIGETI100 »)

Orchestre du Festival de Budapest : 40 ans déjà, et plus en forme que jamais

BFO
„Un pianiste de légende, Rudolf Buchbinder, l’un des plus grands violoncellistes de notre temps, Miklós Perényi, autant de garanties pour assurer une belle saison… Émotions, espiègleries, séduction (1)” nous promettent Iván Fischer et ses musiciens en préambule de cette présentation.

Mémoires du Danube

Mémoires du Danube
Avec son roman « Mémoires du Danube », Thomas Gabriel Leichtner (dont le nom de famille est Thomas Degré) nous livre un roman personnel, emprunt de mystère et d’Histoire. Imprégné d’enquêtes et d’autobiographie, son livre nous offre un juste mélange des deux, mâtiné de pure fiction. A la frontière entre la Hongrie et la France, plusieurs destins vont s’entrecroiser et se lier, tout au long d’une investigation qui prend sa source dans l’histoire de l’occupation hongroise par l’Allemagne nazie. Le livre est sorti en France ces jours-ci et sera présenté prochainement au Salon du livre de Bruxelles. En attendant une présentation à Budapest nous avons rencontré l'auteur entre Paris et Budapest.

L’Arsène Lupin des galetas

Lupin
Bálint Géza Basilides : Votre livre "L’Arsène Lupin des galetas" vient de paraitre chez Cerf, avec le sous-titre "La vie fantasque de Raoul Saccorotti cambrioleur anar en gants blancs". Ce personnage fantastique est-il sorti de votre imagination ? Phil Casoar : Raoul Saccorotti a réellement existé. Il est né à Rome en 1900 et mort à Gênes en 1977. Entre ces deux dates, une vie ou plutôt de multiples vies, dont la double-vie qui lui a valu ce surnom de « l’Arsène Lupin des galetas », soit presqu’une décennie de cambriolages dans les combles des immeubles bourgeois de Grenoble, entre 1930 et 1938, tandis qu’il était lui-même marié bourgeoisement avec la fille d’un tailleur chic (quoique socialiste et franc-maçon).

Budapest : Prokofiev à l’honneur au Palais des Arts

Prokofiev
Originaire d’Ukraine, décédé à Moscou le même jour que Staline (ironie du sort) : Serge (Sergueï) Prokofiev (1891-1953). Sans nul doute l’une des grandes figures qui aura marqué la vie musicale du XXe siècle. Choisi pour figurer au programme du marathon musical qui se tient en chaque début d’année au Palais des Arts de Budapest (Müpa). Organisé conjointement par son directeur, Csaba Káel et son initiateur, le chef Iván Fischer. Concerts non stop sur toute la journée, répartis sur trois salles (musique symphonique et concertante, musique de chambre, récitals) agrémentés de projections de films et d’une petite exposition. Avec la participation de diverses formations venues de province et de la capitale, le concert de clôture étant assuré par l’Orchestre du Festival (BFZ).