Au cimetière de la pellicule de Thierno Souleymane Diallo : la chasse au trésor du cinéma guinéen

Thierno Souleymane Diallo
Il y a des rencontres qui ne s’oublient pas. Des personnalités qui marquent les esprits, qui sont solaires et vous donnent envie de sourire. C’est le cas du cinéaste guinéen Thierno Souleymane Diallo. Il était présent à l’Institut Français de Budapest ce mercredi 13 septembre à l’occasion du festival « Klasszikus Film Maraton », pour présenter son documentaire Au cimetière de la pellicule sortie en salles françaises en juillet dernier. A la sortie de la projection, nous sommes allés à sa rencontre, et c’est avec un grand sourire, beaucoup d’humour et de gentillesse qu’il nous a accordé un passionnant entretien. L’histoire de ce jeune réalisateur est belle, tout comme le documentaire. Retour sur notre coup de cœur du festival.

Judit Reigl, l’art de faire voler les corps

Judit Reigl
Elle aurait eu cent ans cette année. Judit Reigl, l’artiste peintre franco-hongroise, est à l’honneur du musée Kiscelli de Budapest en cette rentrée 2023. Du 23 août au 27 octobre, l’exposition « Vol, la peinture figurative de Judit Reigl » est dédiée au milieu de sa carrière, essentiellement concentrée sur le corps humain.

Iris Medeiros (Brésil) et son projet “The Anatomy of Touch” à Budapest

Iris M
École de la Désobéissance (EdD) : Iris Medeiros, tu es danseuse, artiste pluridisciplinaire, chercheuse. Tu es d’origine brésilienne mais tu es basée à Paris depuis plusieurs années. Du 4 au 8 septembre tu viens à Budapest pour enseigner pendant une semaine à l’École de la Désobéissance. Quel projet tu amènes? Qu’est-ce que les élèves vont apprendre et faire avec toi? Iris Medeiros (I. M.) : Je suis en train de construire un programme qui croise théorie, méthodologie et pratique, en ayant comme point de départ mon mémoire de recherche, où j’ai fait une enquête autour du toucher. J’ai créé un objet qui danse, un mémoire qui est dense en termes d’écriture, mais aussi sensible, une œuvre d’art à manipuler et à toucher, où la lecture est chorégraphiée. Comme mon workshop arrive au début de la formation, j’ai décidé d’intégrer une réflexion sur la méthodologie de recherche aussi, car c’est quelque chose qui m’a beaucoup travaillé tout le long et je trouve essentiel dans n’importe quelle démarche. Comment construire une recherche de rigueur scientifique, sensible et artistique ? C’est la question qui m’a animée pendant 3 ans et que j’ai pu trouver quelques façons d’y répondre. J’ai envie de partager des outils en méthodologie de recherche, de se connecter avec son corps à travers le funk carioca (twerk) et d’interroger la théorie, notamment notre rapport à la hiérarchie des sources bibliographiques. J’espère que les élèves puissent apprendre à s’ouvrir, à élargir leur sensibilité et par la suite, créer leur propres outils de recherche de création, adaptés à leurs besoins.

L’œil de Paris – Il faut qu’une porte soit ouverte ...

L'oeil de Paris
« L’œil de Paris ».  Tel était le surnom du photographe Brassai devenu célèbre par ses séries « Paris secret » et « Paris de nuit ». Ce Parisien hongrois - immortalisé dans un roman de Henry Miller – est le sujet du film documentaire hongrois auquel le surnom donne aussi son titre. Et c'est à l'issue de la projection de ce film qu'a été présenté le livre de Júlia Cserba : Il faut qu’une porte soit ouverte, composé de 55 interviews réalisés à Paris avec des artistes : photographes, plasticiens et galeristes, mais également écrivains, comédiens et architectes.

Luana Naquin (France) et son projet “Afro Fusion” à Budapest

Luana Naquin
École de la Désobéissance (EdD) : Luana Naquin, tu es danseuse, performeuse pluridisciplinaire, enseignante de danse. Tu es d’origine française mais tu es basée à Berlin depuis plusieurs années. Du 21 au 25 août tu viens à Budapest pour enseigner pendant une semaine à l’École de la Désobéissance. Ton cours s’intitule “Afro Fusion”, où tu enseigneras aux élèves les danses africaines, telles que le Ndombolo (Congo), l’Azonto (Ghana), l’Afro House (Angola), l’Amapiano (Afrique du Sud) et le Naija Street styles (Nigéria). 

Série d’entretiens avec des artistes francophones qui rejoignent cette année l'École de la Désobéissance à Budapest

Ecole de la désobéissance
1ère partie: Marion Binois (France) et son projet “Cauchemar” à Budapest École de la Désobéissance (EdD): Marion Binois, artiste française interdisciplinaire, chorégraphe, modèle, tu touches à tout, tu fabriques des masques, tu danses, tu crées des spectacles… Du 14 au 18 août tu viens à Budapest pour enseigner pendant une semaine dans le “Arts & Healing” Masterclass, dispensé par l’École de la Désobéissance. Quel projet tu amènes ? Qu’est-ce que les élèves vont apprendre et faire avec toi ?

Rencontre avec Péter Csaba

Péter Csaba
Rencontre avec Péter Csaba, violoniste de formation mais surtout chef d’orchestre roumain d’origine hongroise dont le talent est mondialement reconnu. Détenteur de la légion d’honneur, membre de l’ordre de la rose blanche, ce dernier se verra décerné ce mois-ci la légion d’honneur espagnole. Entretien exclusif.

Pour ouvrir le Festival de musique ancienne : un Français (M.A. Charpentier) aux côtés d´un compositeur Autrichien (G.Ch. Strattner)

haydeneum
Fondé voici deux ans à l’initiative du chef hongrois György Vashegyi, le Centre de Musique ancienne hongroise a pour vocation de présenter et promouvoir des œuvres inédites en rapport avec la Hongrie. De l’époque baroque aux préromantiques en passant par l’école classique viennoise, ce qui couvre une période de deux siècles allant de 1630 à 1830. Son nom Haydneum est lié à la personnalité du compositeur autrichien qui passa une grande partie de sa vie au service de princes hongrois, les Esterházy. Parmi les activités du Centre : le montage de festivals, mais aussi l’attribution de bourses et la tenue de masters.

Olivier Guez et Gábor T. Szántó à l'Institut Français de Budapest

Olivier Guez et Gábor T. Szántó.
Au début du mois de mai, l’Institut Français nous a convié à une table ronde accueillant deux écrivains, l’un français et l’autre hongrois, Olivier Guez et Gábor T. Szántó. Tous deux connus pour avoir écrit sur le nazisme, leurs abjects dignitaires ainsi que sur la question juive, ils ont accepté de parler de leurs récits et de répondre à nos questions le temps d’une soirée.