Éva Vámos

Éva
Vámos
Role
rédactrice en chef

Les topographies intimes d’Anna Stein à Balatonfüred

Anna Stein
Une envolée lyrique, une explosion de libertés – c’est par ces termes que critiques et galeristes redécouvrent l’art des années d’après-guerre en France. Les toiles d’Anna Stein des années 60 et 70, nées sous le signe de l’abstraction lyrique ont d’abord été redécouvertes  grâce à une grande exposition au Musée d’Art moderne de Pécs, et maintenant, c’est au bord du lac Balaton que Zsdrál Art Galéria lui consacre une belle exposition.

Edito

Edito
Entre deux projections des 15èmes Journées du Film Francophone de Budapest, entre Sarah Bernhardt, la divine et Émilia Pérez, qui a remporté tant de prix, mais encore sous le charme magique des Amants du Pont-Neuf et de son réalisateur, Léo Carax, qui a fait le déplacement à Budapest, nous saluons le lecteur tout en l'invitant à nous rejoindre sans tarder dans une de ces salles obscures, du ciné-palais mauresque Uránia au somptueux Puskin en passant par l'amphi de l'institut Français sur l'autre rive du Danube.

Vivre enfin

Vivre enfin
C’est à la librairie française Prélude que nous avons rencontré Judith Ráthonyi pour la présentation de son livre Vivre enfin . Une hongroise devenue écrivaine française. Ses années passées au Liban ont marqué ses Mémoires.

L’œil de Paris – Il faut qu’une porte soit ouverte ...

L'oeil de Paris
« L’œil de Paris ».  Tel était le surnom du photographe Brassai devenu célèbre par ses séries « Paris secret » et « Paris de nuit ». Ce Parisien hongrois - immortalisé dans un roman de Henry Miller – est le sujet du film documentaire hongrois auquel le surnom donne aussi son titre. Et c'est à l'issue de la projection de ce film qu'a été présenté le livre de Júlia Cserba : Il faut qu’une porte soit ouverte, composé de 55 interviews réalisés à Paris avec des artistes : photographes, plasticiens et galeristes, mais également écrivains, comédiens et architectes.

Concours national de traduction Krisztina Szabari

Concours traduction
Vendredi 9 juin 2023 a eu lieu la finale du concours de traduction Krisztina Szabari. Les élèves des lycées de Budapest et de province ont dans un premier temps envoyé leurs traductions puis, pour la finale, sont venus concourir dans les locaux de Origo Nyelvi Centrum. Nous avons rencontré Fanny Seres, responsable pour la langue française à ONYC.

La Chèvre à trois pieds

Bisame Corvin
Nous retrouvons Bisame Corvin à l’occasion de la présentation ce jeudi 23 mars, à la Librairie Latitudes, de leur nouvel ouvrage, autrement ambitieux cette fois.  Comme le titre l’indique : La Chèvre à trois pieds, il s’agit d’un recueil de nouvelles variées, singulières, parfois drôles, où nul n’est à l’abri de l’inattendu. D’apparence plus léger que leur roman Les Tributaires, c’est quand même le fruit de longues années de réflexion, d’écriture.

Édito

Edito
Au seuil de cette nouvelle année 2023, j’associe mes souvenirs au colloque du centenaire de la revue Europe dont l’esprit et les traditions nous inspirent. Tout particulièrement le volet « Voix d’Europe » et « Guerres et paix vues d’Europe » Cette revue est proche de nous, car nombre de jeunes talents de l’Europe centrale et orientale ont été découverts et édités par Romain Rolland, Jean Guéhenno et Jean-Richard Bloch. L’histoire de la découverte de Panait Istrati est la plus connue, mais leur contribution à la naissance d’un des meilleurs essais de Ervin Sinkó est plutôt oubliée. Romain Rolland a trouvé sa confession poignante. Sinkó a assumé le rôle de chef révolutionnaire en 1919 puis il a émigré et il est devenu apatride. Les pérégrinations de Sinkó s’achèvent pour quelques temps, ses œuvres sont bien accueillies à la rédaction de la revue à Paris.  Le rôle messianique, le rôle du révolutionnaire reviennent dans ses réflexions qui seront publiées simultanément dans Europe et dans la revue Korunk à Cluj (Kolozsvár). La tragique tourne au comique avec la figure de certains héros.  Jean-Richard Bloch - assistant à la présentation de Švejk de Hašek au théâtre du Piscator à Berlin – découvre, en la figure du brave soldat, le anti-héros de l’époque.

La quête de la liberté et du bonheur dans les toiles de János Horváth, premier lauréat du prix Anna Stein

Horváth-Stein
C’est dans une salle comble de l’Institut Liszt à Paris que l’on a décerné le prix Anna Stein à János Horváth peintre hongrois vivant actuellement à Miskolc. C’est un prix bi-annuel pour soutenir la création des artistes plasticiens que le jury a décerné à János Horváth pour sa longue carrière d’artiste.