« Détruire un livre en 2020 c'est insister à tout prix pour suivre les idéologies dépassées des systèmes répressifs, alors même que ces institutions ont échoué car elles ne fonctionnaient pas. La destruction de la bibliothèque d'Alexandrie, la campagne anti-intellectuelle de l'Inquisition, les autodafés du régime nazi ou l'incendie dystopique du célèbre roman Fahrenheit 451, on est au mieux indigné.e lorsque l'on repense à ces exemples de la façon dont les systèmes totalitaires veulent se débarrasser d'une mentalité contraire à la leur. Pourquoi alors si peu de gens s'indignent-ils du geste de Dóra Dúró ? »
Cette question posée par l'article d'Anna Gáll dans le journal Index a attiré mon attention sur la polémique autour du livre de contes pour enfant Meseorszag mindenkie (Le Pays des merveilles est pour tout le monde). Revenons donc aux origines du scandale.