Lecture : „Grands musiciens, grandes idylles” par Ádám Bősze

BÁDÁM
Les auditeurs de la chaîne de radio classique hongroise, (Bartók rádió, équivalent de notre France Musique) le connaissent bien. Ádám Bősze y a de longues années durant animé de nombreuses émissions consacrées à nos compositeurs favoris, sans compter les présentations de concerts. Aujourd´hui retiré à son compte, Ádám Bősze sillonne le pays pour y donner des conférences, faisant toujours salles pleines. Sur des sujets aussi variés - parfois inédits - que „les Compositeurs devant la mort”, „Les voyages en musique” ou encore „Liaisons sentimentales”. C´est ce dernier thème qu´a retenu le conférencier pour sortir son premier ouvrage : intitulé „Grands musiciens, grandes idylles. Secrets d´alcôve” (publié en hongrois (1).). Pour ce premier essai, l´auteur a porté son choix sur dix noms (dont celui d´une femme) s´étalant de la Renaissance au XXème siècle. Choix volontairement limité pour ne pas alourdir l´ouvrage. De Gesualdo à Britten en passant par Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, Fanny Hensel (Mendelssohn), Wagner et Puccini. 

Casoar enquêtes historiques

Casoar
Le 23 octobre est l'une des fêtes nationales hongroises. Bonne occasion pour se pencher sur un des meilleurs livres qui aie été écrit sur cet événement et mieux connaître le travail sérieux de journaliste et enquêteur de l'un des auteurs. C'est en 2006, pour les cinquante ans de la révolution hongroise, qu'est paru « Les héros de Budapest » d'Eszter Balázs et Phil Casoar.

Olivier Guez et Gábor T. Szántó à l'Institut Français de Budapest

Olivier Guez et Gábor T. Szántó.
Au début du mois de mai, l’Institut Français nous a convié à une table ronde accueillant deux écrivains, l’un français et l’autre hongrois, Olivier Guez et Gábor T. Szántó. Tous deux connus pour avoir écrit sur le nazisme, leurs abjects dignitaires ainsi que sur la question juive, ils ont accepté de parler de leurs récits et de répondre à nos questions le temps d’une soirée.

La Chèvre à trois pieds

Bisame Corvin
Nous retrouvons Bisame Corvin à l’occasion de la présentation ce jeudi 23 mars, à la Librairie Latitudes, de leur nouvel ouvrage, autrement ambitieux cette fois.  Comme le titre l’indique : La Chèvre à trois pieds, il s’agit d’un recueil de nouvelles variées, singulières, parfois drôles, où nul n’est à l’abri de l’inattendu. D’apparence plus léger que leur roman Les Tributaires, c’est quand même le fruit de longues années de réflexion, d’écriture.

Mémoires du Danube

Mémoires du Danube
Avec son roman « Mémoires du Danube », Thomas Gabriel Leichtner (dont le nom de famille est Thomas Degré) nous livre un roman personnel, emprunt de mystère et d’Histoire. Imprégné d’enquêtes et d’autobiographie, son livre nous offre un juste mélange des deux, mâtiné de pure fiction. A la frontière entre la Hongrie et la France, plusieurs destins vont s’entrecroiser et se lier, tout au long d’une investigation qui prend sa source dans l’histoire de l’occupation hongroise par l’Allemagne nazie. Le livre est sorti en France ces jours-ci et sera présenté prochainement au Salon du livre de Bruxelles. En attendant une présentation à Budapest nous avons rencontré l'auteur entre Paris et Budapest.

L’Arsène Lupin des galetas

Lupin
Bálint Géza Basilides : Votre livre "L’Arsène Lupin des galetas" vient de paraitre chez Cerf, avec le sous-titre "La vie fantasque de Raoul Saccorotti cambrioleur anar en gants blancs". Ce personnage fantastique est-il sorti de votre imagination ? Phil Casoar : Raoul Saccorotti a réellement existé. Il est né à Rome en 1900 et mort à Gênes en 1977. Entre ces deux dates, une vie ou plutôt de multiples vies, dont la double-vie qui lui a valu ce surnom de « l’Arsène Lupin des galetas », soit presqu’une décennie de cambriolages dans les combles des immeubles bourgeois de Grenoble, entre 1930 et 1938, tandis qu’il était lui-même marié bourgeoisement avec la fille d’un tailleur chic (quoique socialiste et franc-maçon).

« La mort en plein jour »

La Shoah
Le 24 novembre 2022 un événement unique et majeur a eu lieu au Mémorial de la Shoah de Budapest. En présence de l’auteur, le prêtre catholique Patrick Desbois, ancien directeur du Service national des évêques de France pour les relations avec judaïsme et consultant au Vatican, ainsi que le fondateur de l’organisation Yahad – In Unum (https://yiu.ngo/fr), a été présenté la traduction hongroise de son livre : La Shoah par balles. La mort en pleine jour (Plon, Paris, 2019). Sa vie et son œuvre sont les témoins que les voies du Seigneur sont vraiment impénétrables.

La dame à quatre pattes

La dame à quatre pattes
Noël approchait à grands pas.  Paris avait déjà enfilé sa nouvelle robe du soir, toute en lumières. Au-dessus de la ville, vu du ciel, aucun pilote ni aucun ange n’aurait pu deviner qu’à quelques heures de vol d'ici, les hommes s’entretuaient à la guerre et que, sur la Terre, on avait ordonné de baisser les chauffages et les lumières.  Paris s'en moquait royalement, telle une reine.