Index se saborde, dix mille manifestants pour une presse libre et indépendante

Cortège de tête vue du pont Margit
Plus de dix mille personnes ont battu le pavé vendredi 24 juillet dans les rues de la capitale hongroise pour défendre la liberté de la presse. Un défilé organisé en soutien au média d’informations indépendant Index, suite à la démission de l’ensemble de la rédaction.

Sans titre

Exposition "Sans titre"
Sous-titre : Exposition Margit Balla Non, il ne s’agit pas de son titre mais bien d’une réalité : l’exposition n’a pas de nom. Pourtant, celle-ci essaie par ce moyen d’exprimer et donc par extension de nommer bien des choses. Margit Balla d’ailleurs, la créatrice de l’exposition, explique par le prisme du texte de présentation de son œuvre que chaque hongrois est un mix, comme l’est en réalité son travail, de plusieurs flux. Chacun d’entre eux allient plusieurs matières qui, une fois mélangées, donnent un tissu unique, au même titre de l’exposition mêlant peintures, dessins et photographies. L’artiste tente ainsi par ce choix de titrage de nommer qu’il est tout bonnement impossible de nommer une entité par un simple mot, cela reviendrait certainement à la réduire… Mais encore faut-il le remarquer et ça, c’est au spectateur de le faire.

Hongrie : quand la musique reprend ses droits

Reprise des festivals
D´aucuns font remonter l’histoire des festivals de musique en France au début du dix-neuvième siècle. A vrai dire, il s’agissait plutôt de fêtes populaires, sans grand rapport avec les festivals tels que nous les connaissons aujourd´hui. C´est au cours de la seconde moitié du XIXème qu´apparurent en France et en Allemagne les premières manifestations musicales organisées en festivals avec le soutien de mécènes. Le premier en date est constitué par les Chorégies d´Orange qui fêtaient l´année dernière leur 150ème anniversaire (1869). Suivies de Bayreuth, institué par Wagner en 1878. Encore que, produisant les œuvres d´un même compositeur, on ne puisse vraiment parler de festival (repris après sa mort par Cosima et leur fils Siegfried). Pour la suite, il faut remonter à l´entre-deux-guerres avec Salzbourg (1920) et Glyndebourne (1934) pour ne retenir que les plus connus.

De l’extraordinaire épisode du Covid-19 à l’exposition « Moments Extraordinaires »

Séance de présentation de la galerie suivie par une douzaine de personnes
Un mois ! Un mois que les esprits sont à nouveau tranquilles. Le déconfinement a laissé place à la vie… et même dans les galeries d’art ! Ces lieux où la vie semble pourtant être suspendue à un moment fixe de l’histoire. Parmi elles, la galerie Várfok et sa dernière exposition « Moments Extraordinaires » entrelaçant art contemporain et classique, de quoi chambouler encore bien des esprits à peine apaisés…

Budapest : tempête sur le Danube

Polémique autour d´un pont
Jusqu´au milieu du XIXème siècle, aucun pont ne reliait sur le Danube les deux villes – alors encore distinctes – de Pest et Buda. Il fallait prendre le bateau ou recourir à un pont flottant. C´est en 1849 que fut inauguré le premier pont reliant les deux rives, aujourd´hui connu sous le nom raccourci de „Pont de Chaînes” (Lánchíd), devenu véritable emblème de la ville. Son nom complet : „Pont de chaînes Széchenyi” („Széchenyi lánchíd”), du nom de celui qui fut à l´origine de sa construction, le comte István Széchenyi. (La dénomination „pont de chaînes” n´étant qu´une traduction de l´allemand „Kettenbrücke”, „pont suspendu”.)

La Hongrie, ce petit paradis rêvé des musiciens

Laissons-nous envoûter…   (1)
Si je vous dis „Musique hongroise”, vous me répondrez forcément Liszt et Bartók, éventuellement Kodály.  Ce à quoi les jeunes à la page ajouteront les noms des contemporains Ligeti et Kurtág. Mais il en est pourtant un autre dont le nom n´est pas loin de détrôner celui de Liszt dans le cœur de nos amis hongrois : Erkel. A qui nous devons la musique de l´Hymne national, mais surtout auteur d´opéras qui exaltent la fierté nationale. Dont László Hunyadi et Bank Bán, qui se réfèrent à deux héros de l´Histoire du pays, opéras perçus à l´époque comme symboles de la résistance aux Autrichiens, aujourd´hui encore très populaires.

A l´ombre des grands, les laissés-pour-compte de la musique française

A l´ombre des grands, les laissés-pour-compte de la musique française
Si nous demandions à des passants pris au hasard de nous citer à brûle-pourpoint les noms de musiciens français qui leur viennent à l´esprit, ils nous citeraient peut-être Couperin et Rameau, puis à coup sûr Bizet, Debussy et Ravel en passant par l´incontournable Berlioz. Ceci sans besoin d´être particulièrement mélomane. Pour les autres, la liste serait bien trop longue pour être ici rapportée : de la bousculade des Gounod, Saint-Saëns, Delibes, Lalo et Massenet suivie, pour les plus initiés, de César Franck et Gabriel Fauré pour se prolonger sur le duo Milhaud-Poulenc et s´achever, pour les plus avertis, sur les noms de Messiaen et Boulez. Et encore, nous en laissons ici mille autres de côté, et non des moindres (Roussel, D´Indy, Chabrier, Satie, Honegger, Dukas, Dutilleux…).