Réalité ou canular ? Les extravagances de l'histoire

László Széchényi
Sait-on qu’un des derniers magnats magyars aurait-pu monter sur le trône de Hongrie ? Après la chute des Habsbourg, le 11 novembre 1918, quelques-uns des plus importants membres de la famille royale et des patriotes de Hongrie auraient proposé au comte László Széchényi de Sárvár-Felsővidék (1879-1938) et à sa femme, née Gladys Vanderbilt (1886-1965), milliardaire américaine, de devenir roi et reine de Hongrie.

Rien de nouveau sous le soleil

László Szapáry (1864-1939) avec sa femme,‌ Irén Ungnad von Weissenwolff (1880-1969)
De nos jours, en France comme à l’étranger, il ne se passe pas un mois sans que les médias n’évoquent tel scandale politico-financier, tel cas de corruption, de ploutocratie, de népotisme. On s’en offusque dans les chaumières, comme si ces affaires étaient propres à notre époque. Pourtant, le passé plus ou moins lointain n’en était pas exempt. Pour illustrer le propos et faire le lien entre France et Hongrie, voici deux frères, figures emblématiques de magnats hongrois du début du 20ème siècle, László et Pál Szapáry, fils d’un grand-maître de la cour, impliqué très jeune dans les événements révolutionnaires de 1848. De nos jours, en France comme à l’étranger, il ne se passe pas un mois sans que les médias n’évoquent tel scandale politico-financier, tel cas de corruption, de ploutocratie, de népotisme. On s’en offusque dans les chaumières, comme si ces affaires étaient propres à notre époque. Pourtant, le passé plus ou moins lointain n’en était pas exempt.

Les sons d’amour

Les sons d’amour
C’est à croire qu’ils se sont trompés d’orthographe ! « Lessons d’amour » (Leçons d’amour), tel est, en effet, le titre choisi pour ce récital donné le 13 juillet dernier à Budapest, consacré aux maîtres du baroque français (XVIIème siècle) (1). Des maîtres nous « enseignant », en musique, toute la panoplie de sentiments que peut susciter une relation amoureuse… Et, puisque les histoires les plus tristes sont toujours les plus émouvantes, Katalin Károlyi, Dóra Pétery et János Bali nous relatent, « en saignant » d’émotions, l’histoire d’une rupture.

Index se saborde, dix mille manifestants pour une presse libre et indépendante

Cortège de tête vue du pont Margit
Plus de dix mille personnes ont battu le pavé vendredi 24 juillet dans les rues de la capitale hongroise pour défendre la liberté de la presse. Un défilé organisé en soutien au média d’informations indépendant Index, suite à la démission de l’ensemble de la rédaction.

Sans titre

Exposition "Sans titre"
Sous-titre : Exposition Margit Balla Non, il ne s’agit pas de son titre mais bien d’une réalité : l’exposition n’a pas de nom. Pourtant, celle-ci essaie par ce moyen d’exprimer et donc par extension de nommer bien des choses. Margit Balla d’ailleurs, la créatrice de l’exposition, explique par le prisme du texte de présentation de son œuvre que chaque hongrois est un mix, comme l’est en réalité son travail, de plusieurs flux. Chacun d’entre eux allient plusieurs matières qui, une fois mélangées, donnent un tissu unique, au même titre de l’exposition mêlant peintures, dessins et photographies. L’artiste tente ainsi par ce choix de titrage de nommer qu’il est tout bonnement impossible de nommer une entité par un simple mot, cela reviendrait certainement à la réduire… Mais encore faut-il le remarquer et ça, c’est au spectateur de le faire.

Hongrie : quand la musique reprend ses droits

Reprise des festivals
D´aucuns font remonter l’histoire des festivals de musique en France au début du dix-neuvième siècle. A vrai dire, il s’agissait plutôt de fêtes populaires, sans grand rapport avec les festivals tels que nous les connaissons aujourd´hui. C´est au cours de la seconde moitié du XIXème qu´apparurent en France et en Allemagne les premières manifestations musicales organisées en festivals avec le soutien de mécènes. Le premier en date est constitué par les Chorégies d´Orange qui fêtaient l´année dernière leur 150ème anniversaire (1869). Suivies de Bayreuth, institué par Wagner en 1878. Encore que, produisant les œuvres d´un même compositeur, on ne puisse vraiment parler de festival (repris après sa mort par Cosima et leur fils Siegfried). Pour la suite, il faut remonter à l´entre-deux-guerres avec Salzbourg (1920) et Glyndebourne (1934) pour ne retenir que les plus connus.