Paris-Budapest : les charmes révolus de l´Orient Express

Paris-Budapest : les charmes révolus de l´Orient Express
Pour qui envisagerait de relier Paris et Budapest en train, il ne trouvera aucune liaison directe. Celle-ci, avec la suppression de l´Orient Express en 2001, n´étant plus assurée. Il aura le choix entre une correspondance à Munich (durée totale : 15 heures) ou à Zurich (durée totale : 12 heures) (1). A y ajouter les temps d´attente, pour peu que les horaires des correspondances coïncident. Plus rapide, certes, que l´ancien Orient Express qui prenait 24 heures, mais était tout-de-même bien pratique.

Musique : Ces compositeurs aux talents parfois méconnus...de Philidor à Rossini

Musique : Ces compositeurs aux talents parfois méconnus...de Philidor à Rossini
Chacun le sait, Victor Hugo, outre ses talents d´écrivain, se révéla être par ailleurs un excellent aquarelliste. Sur ce plan, les musiciens ne sont pas en reste, à commencer par Mendelssohn qui nous a laissé de merveilleux dessins et aquarelles. Mais nous y reviendrons, car il n´est pas le seul.

« J’ai trouvé un très bon équilibre dans la poésie hongroise »

« J’ai trouvé un très bon équilibre dans la poésie hongroise »
Formé en lettres classiques, chargé de recherche au CNRS et traducteur, Guillaume Métayer explore et pense la littérature. Depuis la publication de ses premières traductions de poèmes hongrois en 1999, il importe la prose et les vers d’István Kemény, de Sándor Petőfi, d'Attila József, de János Garai ou encore de Krisztina Tóth (1). Entretien.

L´Orchestre du Festival de Budapest (BFZ) : Iván Fischer nous annonce un retour en force pour la saison 2020-2021

L´Orchestre du Festival de Budapest (BFZ) :  Iván Fischer nous annonce un retour en force pour la saison 2020-2021
Tout d´abord deux invités de marque pour introduire cette „téléconférence” de presse : Gergely Karácsony, maire de Budapest et Péter Fekete, secrétaire d´État en charge de la culture. Tous deux soulignant le rôle capital que joue la formation d´Iván Fischer pour promouvoir l´image de Budapest et de la Hongrie de par le monde.

Le „couple” Brahms-Clara Schumann : plus qu´une (tendre) amitié ?

1853. Le couple Schumann, récemment installé en ville, où Robert venait d´être nommé Directeur de la Musique, célèbre son treizième anniversaire de mariage et Robert son 43ème anniversaire. Deux événements assombris par des soucis matériels suite aux dépenses occasionnées par le déménagement. A quoi s´ajoutent ces douloureuses hallucinations auditives qui frappent de temps à autre Robert, par ailleurs indisposé par le bruit de l´entourage (enfants, bruits de la rue) qui, dit-il, l´empêche de travailler. C´est dans ce contexte que vient sonner à leur porte un jeune homme de vingt ans, fraîchement débarqué de Hambourg.

Antonio Salieri, bête noire des mélomanes ?

Un musicien injustement méconnu Il y a près de deux cents ans s´éteignait Antonio Salieri à Vienne le 7 mai 1825. Il était âgé de 74 ans. A peine cinq années plus tard, Pouchkine produisait sa pièce intitulée „Mozart et Salieri”. Sur laquelle Rimsky-Korsakov allait composer un opéra. Pièce adaptée en 1979 par Peter Schaffer sous le titre „Amadeus”. Reprise à son tour par Miloš Forman dans son fameux film qui connut un immense succès. Pourquoi tant de bruit ? Probablement en partie la faute à Mozart, mais nous y reviendrons. Voyons d´abord qui était réellement Antonio Salieri.

Iván Fischer et Stravinsky, rien de tel pour nous remonter en ces temps difficiles

Le Sacre du Printemps Depuis près d´un mois, les membres de l´Orchestre du Festival de Budapest nous offrent chaque soir un petit récital en formation de chambre, retransmis sur le site de l´Orchestre. Ce que leur chef Iván Fischer appelle ses „concerts de quarantaine”. Ceci pour nous offrir un moment de détente en ces temps difficiles de confinement.

Hommage - Péter Esterházy aurait 70 ans

Hommage - Péter Esterházy aurait 70 ans
Il y a dix ans que j’ai donné cette interview, depuis seul un de ces trois écrivains vit encore parmi nous. Les deux autres nous ont quittés : Esterházy, il y a bientôt quatre ans, Konrád il y a six mois.  Mais le monde a changé énormément ces six derniers mois : pas du fait de la modernité, mais en conséquence d’une maladie autrefois inconnue, terrible, qui touche tous les continents.  Seul Spiró a pu s’exprimer face à cette nouvelle réalité à travers un texte bouleversant. Marianna D. Birnbaum  JFB, 19 avril 2010 Rencontre avec l’auteur Marianna D. Birnbaum  Professeur, spécialiste de la littérature de la Renaissance en Californie à l’UCLA et invitée du CEU (Central European University) à Budapest, Marianna D .Birnbaum n’a jamais hésité à s’interroger sur le présent. C’est au Festival du livre de Budapest qu’elle présentera cet ouvrage.