Anna Stein : voyage artistique entre la France et la Hongrie
Anna Stein, parisienne hongroise. Après une longue carrière, remplies d’expositions à travers le monde, l’artiste a lancé il y a deux semaines, le prix « Anna Stein ». Femme aux multiples casquettes, peintre, créatrice de bijoux sculptures, sculpteure, écrivaine et maintenant organisatrice d’évènements rien n’effraie cette française d’adoption.
Rencontrées à plusieurs reprises à Paris ou Budapest, Anna Stein a livré à nos journalistes une rétrospective de sa vie artistique. Esprit vif, plein d’élan à quatre-vingt-six printemps l’originaire de Budapest et de Pécs ne cesse de se renouveler. Intrépide, indépendante, Anna n’est pas une grand-mère classique. En Décembre 2021, de retour en Hongrie à la Galerie Abigaïl de Budapest pour présenter son livre en Français et hongrois, « La vie d’Anna Stein : ou comment devenir un ancêtre ». En février dernier dans son atelier parisien du passage Choiseul l’artiste sait nous émerveiller par sa passion. En mars, au Havre à la galerie Agnès Szaboova lui a consacré une exposition. Il y a quelques semaines elle vient de créer le prix qui a son nom en soutien à la création des jeunes artistes plasticien hongrois. Partons à la rencontre cette magyare au grand cœur.
Anna, la globe-trotteuse
Hongroise, européenne et citoyenne du monde avant tout, Anna Stein déteste l’ennui.
Etudié à l’école des Beaux-Arts de Budapest, passé par Vienne puis par Paris à l’Académie des Beaux Arts, c’est là que son amour pour l’art français est né. Une peinture française qui l’a fait fantasmer, une pointure en matière d’art. Dessins après dessins, peintures de petite fille après peintures de petite fille Anna fait ses armes. La peinture un besoin irrésistible et absolu. Eloignée du système scolaire classique, elle a toujours voulu peindre, les mathématiques était sa bête noire. Grande timidité mais extrême sensibilité, une peinture crue et a fleur de peau qui subjugue. Oser, tenter de nouvelles expérimentations Anna Stein a toujours essayé de se surprendre en commençant à exposer dans les années 70. Invitée par le Sénat à organiser l’exposition Paris-Budapest, en lien avec l’Ambassade de Hongrie en France, le musée de Pécs ou encore la Galerie National de Budapest, Anna se fait connaître. Simplicité et rencontres riches la définie. Exposé de nombreuses fois à New York l’artiste se nourrie de cultures diverses et variées, comme à Bombay, Hong-Kong, Tunis, Lausanne, Cologne, Cape-Town, Beijing, Londres, Toronto. Et bien sûr dans de nombreuses ville en France.
Stein, une petite pierre qui est devenue grande
De rencontres en rencontres, l’hongroise expatriée à Paris s’est fait un nom. Polyvalente elle s’essaye à la sculpture. Commençant à 10 ans par la pâte à modeler, en passant par la céramique, puis le bronze. Son œuvre agrémente notre ville, comme une pierre tombale au bord du Danube, en 1990 elle offre l’œuvre « l’Interpellent « en céramique à la ville de Budapest. Toujours saisie par des atrocités et conflits de la 2-ème Guerre, avec humanité et créativité elle met un point d’honneur à rendre hommage aux victimes juives, résistants et fugitifs. De petite fille insouciante à la fibre artistique au fils des années Anna Stein est devenu une artiste de renom.
Éva Vámos et Lucas Santerre
Anna Stein a une actualité chargée : Pour concourir à son prix, les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 13 juillet. Un dossier est à rendre avec un CV et 5-6 photos à l’adresse mail : stein.anna23 @orange.fr. N’hésitez pas à lui rende visite au 23 Pass. Choiseul, 75002 Paris, France. C’est avec grand plaisir qu’elle vous ouvrira ses portes. Pour la découvrir dans son ouvrage : «La vie d’Anna Stein ou comment devenir un ancêtre » à retrouver chez Propannoia Könyvek à Pécs ou « Anna Stein : Images des Chemins Intérieurs » par Fekete Vali aux Editions l’Harmattan.
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