Hongrie : quand les démons reviennent au galop

Réhabilitation de l´amiral Horthy Le 16 novembre 1919, l´amiral Horthy entrait triomphalement dans Budapest, consacrant ainsi l´écrasement de la Commune hongroise (République des Conseils) (1). Moins de quatre mois plus tard, le 1er mars 1920, l’Assemblée élisait Horthy „régent du royaume” pour une période indéfinie.  Il est vrai que les meneurs de la Commune, sous la férule de Béla Kun, avaient semé la terreur autour d´eux. Une „terreur rouge” néanmoins suivie d´une „terreur blanche” tout aussi redoutable. Mais bon, il avait, aux yeux de, beaucoup, „délivré” le pays d´une dictature communiste. Est-ce une raison suffisante pour le célébrer, 100 ans après en héros ?

1989-1990. Qui se souvient encore du Premier ministre hongrois Miklós Németh? Et pourtant..

Une expérience qui serait intéressante à tenter : interroger dans les rues de Budapest les passants pour qu´ils nous citent les noms de ces deux hommes politiques hongrois qui, à dix ans d´intervalle, furent les plus jeunes Premiers ministres de leur temps. Sans nul doute, beaucoup nous répondraient sans hésiter pour l´un : Viktor Orbán, Premier ministre à 35 ans en 1998, pardi ! Et pour l´autre ? Je donne à parier que bien peu sauraient répondre : Miklós Németh, Premier ministre à 40 ans en 1988. Et pourtant…

7 novembre 2019 : une folle journée dont les Budapestois se souviendront…

7 novembre 2019 :  une folle journée dont les Budapestois se souviendront…
La route menant à l´aéroport (seule voie d´accès) fermée deux heures le matin et deux heures le soir. Le centre de la ville entièrement bouclé et interdit à la circulation. Rues et artères principales vidées de toute trace de vie en milieu de journée. Le principal pont de la ville et les berges du fleuve interdits aux piétons. Une ligne de métro fermée toute la journée, une autre (et deux lignes de tram) le soir. Lignes de bus détournées. Les bouches d´égout verrouillées. Les habitants de l´artère principale interdits de sortir de chez eux durant la matinée. Ou, pire, les autres, téméraires qui se sont aventurés dehors, empêchés de rentrer chez eux le soir. Et tutti quanti. Question : où sommes-nous ? En Sibérie ? Au Japon suite à une catastrophe nucléaire ? En Asie avant l´arrivée d´un tsounami ? Non. Nous sommes tout bonnement en Europe, à Budapest, en ce 7 novembre 2019.

La légende de Robert Capa hante toujours Paris

La légende de Robert Capa hante toujours Paris
C’est, sans aucun doute, la plus courte et la plus originale des expositions qui s’est tenue dans le cadre de la 23ème édition de Paris Photo dont les portes s’ouvriront officiellement au Grand Palais du 7 au 10 novembre. Lundi 4 novembre, une petite centaine d’invités ont, en effet, pu visiter, l’espace d’une seule journée, l’ancien atelier du photographe d’origine hongroise Robert Capa (de son vrai nom Endre Ernö Friedmann) où il s’était installé avant-guerre avec quelques amis qui, plus tard, sont devenus des légendes de la photographie comme David « Chim » Seymour et Gerda Taro.

5 sites hongrois à visiter absolument

Nous avons sélectionné pour vous 5 sites hongrois à visiter absolument. Vous êtes un expatrié en Hongrie et aimeriez en apprendre davantage sur ce pays? Ou vous êtes simplement intéressé par la culture hongroise? Nous avons sélectionné pour vous 5 sites hongrois à visiter absolument. Ils abordent des thématiques variées, qui conviendront à tous les goûts. Actualités, cuisine, histoire… Parcourez-les selon vos centres d’intérêt!

Climat, l'expo à 360°

BNP Paribas, la Fondation BNP Paribas et l’Institut français de Budapest organisent l’exposition intitulée « Climat, l'expo à 360° » du 4 novembre 2019 au 13 décembre 2019. Climat, l'expo à 360° fait le point sur les questions soulevées par l’augmentation des gaz à effet de serre liée aux activités humaines.

Une école primaire bilingue francophone à Nyíregyháza en septembre 2020 : une première en Hongrie

Entretien avec Hugues Denisot, attaché de coopération linguistique et éducative JFB : Quelle place a occupé ce projet de section primaire bilingue francophone dans votre action au sein du Service de coopération et d’action culturelle ? H. D. : Je tiens à dire que je n’ai pas focalisé mon action sur un credo unique axé sur les sections bilingues. Quand je suis arrivé, il y a quatre ans, je n’avais pas d’idée préconçue. La réflexion générale en matière de politique linguistique portait sur l’enseignement du français Langue 2, sur les sections bilingues des lycées, ainsi que sur le soutien aux écoles qui proposent le français Langue 1 à l’école primaire. Les sections bilingues étaient entrées dans une phase de labellisation qui avait été lancée par la collègue qui m’avait précédé. J’ai donc continué à œuvrer dans ce sens si bien qu’actuellement neuf sections bilingues possèdent le LabelFrancEducation. Il était important d’entretenir et de confirmer l’intérêt porté aux sections bilingues mais il était tout aussi important de soutenir l’enseignement du français LV1, LV2 voire LV3. Notre action est souvent liée à celle des enseignants eux-mêmes, le dynamisme, l’implication d’un enseignant, d’une équipe nous obligent à être présents à leur côté quel que soit le contexte d’enseignement.

Budapest : Schubert et Donizetti réunis pour le temps d´une soirée

                          Concert de la Toussaint au Palais des Arts (Müpa) Si vous me demandiez ce qu’il y a de commun entre Franz Schubert et Gaetano Donizetti, je serais bien en peine de vous répondre, sinon qu´ils furent tous deux nés la même année (1797). Avec cette différence que le second survécut vingt ans au premier. Et pourtant, deux compositeurs associés dans un même concert en cette soirée de la Toussaint. De plus, avec deux œuvres de caractères a priori foncièrement différents : une symphonie du premier et le Requiem du second. Pour combler le tout, agréable cerise sur le gâteau, des œuvres dirigées par une jeune femme, au demeurant charmante, l´Italienne Speranza Scappucci (46 ans).