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Les révolutions de 1848 en Hongrie et en Suisse

Les révolutions de 1848 en Hongrie et en Suisse
Une des fêtes nationales hongroises est le 15 mars, en commémoration de la révolution de 1848. Elle est officiellement appelée « Révolution et Combat pour la liberté ». C'est l'occasion d'évoquer le tsunami révolutionnaire de 1848 qui a bouleversé une grande partie de l'Europe. Après Paris des soulèvements ont eu lieu à Francfort, Vienne, Ferrare, etc. Toutes ces révolutions connurent l'échec, rois et empereurs gardèrent en effet le pouvoir. À une exception près : La seule révolution réussie est celle de la République et Canton de Neuchâtel, en Suisse. Un territoire si petit que l'on oublie d'en parler.

Ligeti 100 à la Cité de la Musique

Ligeti György
Un contexte bien complexe pour le public français qui s’est réuni dans la salle comble de la Cité de la Musique de la Philharmonie de Paris, le soir du 4 mars, pour le concert symphonique « Inspirations folkloriques » par l’Orchestre de chambre de Paris, dirigé par le hongrois Gergely Madaras. Au programme : les Six Danses populaires roumaines de Béla Bartók, le Concerto pour violon de György Ligeti, le Divertimento pour cordes de Bartók et pour conclure la soirée, le Concert Romanesc de Ligeti. Une soirée musicale qui a fait vibrer les tympans et les cœurs du public à l’occasion du centenaire de la naissance de Ligeti (« LIGETI100 »)

Mémoires du Danube

Mémoires du Danube
Avec son roman « Mémoires du Danube », Thomas Gabriel Leichtner (dont le nom de famille est Thomas Degré) nous livre un roman personnel, emprunt de mystère et d’Histoire. Imprégné d’enquêtes et d’autobiographie, son livre nous offre un juste mélange des deux, mâtiné de pure fiction. A la frontière entre la Hongrie et la France, plusieurs destins vont s’entrecroiser et se lier, tout au long d’une investigation qui prend sa source dans l’histoire de l’occupation hongroise par l’Allemagne nazie. Le livre est sorti en France ces jours-ci et sera présenté prochainement au Salon du livre de Bruxelles. En attendant une présentation à Budapest nous avons rencontré l'auteur entre Paris et Budapest.

Mois de la francophonie et festival du film francophone en Hongrie

Francophonie
A l’occasion du mois de la francophonie en Hongrie qui prend place à Budapest et en province, une conférence de presse s'est tenue à l’Institut Français. Cet événement a été l’occasion de présenter la programmation riche de ce mois de la francophonie qui a lieu chaque année en mars en Hongrie. Cette conférence a été animée par plusieurs responsables de l’Institut Français, dont le directeur, Pierre Pedico, et a été accompagnée par la prise de parole de l’ambassadeur de France en Hongrie, Claire Legras, ainsi que par Miklós Altnéder, chargé de la francophonie au sein du ministère des affaires étrangères hongroises.

L’Arsène Lupin des galetas

Lupin
Bálint Géza Basilides : Votre livre "L’Arsène Lupin des galetas" vient de paraitre chez Cerf, avec le sous-titre "La vie fantasque de Raoul Saccorotti cambrioleur anar en gants blancs". Ce personnage fantastique est-il sorti de votre imagination ? Phil Casoar : Raoul Saccorotti a réellement existé. Il est né à Rome en 1900 et mort à Gênes en 1977. Entre ces deux dates, une vie ou plutôt de multiples vies, dont la double-vie qui lui a valu ce surnom de « l’Arsène Lupin des galetas », soit presqu’une décennie de cambriolages dans les combles des immeubles bourgeois de Grenoble, entre 1930 et 1938, tandis qu’il était lui-même marié bourgeoisement avec la fille d’un tailleur chic (quoique socialiste et franc-maçon).

« La mort en plein jour »

La Shoah
Le 24 novembre 2022 un événement unique et majeur a eu lieu au Mémorial de la Shoah de Budapest. En présence de l’auteur, le prêtre catholique Patrick Desbois, ancien directeur du Service national des évêques de France pour les relations avec judaïsme et consultant au Vatican, ainsi que le fondateur de l’organisation Yahad – In Unum (https://yiu.ngo/fr), a été présenté la traduction hongroise de son livre : La Shoah par balles. La mort en pleine jour (Plon, Paris, 2019). Sa vie et son œuvre sont les témoins que les voies du Seigneur sont vraiment impénétrables.

BÚÉK ou l’économie du souhait !

buek
Nous autres francophones avons certainement déjà entendu ce vocable quand nos amis hongrois nous souhaitent une bonne année. C’est vrai, nous avons la chance de pouvoir dire : bon réveillon de Noël pour le 24 et Joyeux Noël, le lendemain. Il en est de même pour le « bon réveillon de la Saint Sylvestre » et de crier enfin Booooonnne annéeeee à minuit tapantes.