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Méticuleusement art

Pető István
C’est dans la galerie Várfok que s’est trouvé l’une des plus verdoyantes expositions de cette saison brumeuse, «de temps en temps » réalisé par Istvan Pető. Célèbre artiste Hongrois ayant également étudié l’art à Paris durant quelques années. Il nous a présenté une collection d’œuvres marbrées où lui-même remarquera avec le recul la continuité de l’évolution de ses créations. On y voit des tableaux entre le style figuratif et abstrait des années 90 jusqu’à cette année 2023.

Prélude : la Librairie française ouvre ses portes : un grand soupir de soulagement !

Librairie française
À l’annonce de la fermeture définitive de la librairie Latitudes, nombre d’entre nous ont vu avec tristesse leur petit monde francophone s’écrouler. Le décès prématuré de Flora Dubosc l’année dernière, nous a tous bouleversés. La librairie fluctuat nec mergitur autant qu’elle put, grâce à Kinga et Franck qui l’ont tenue à bout de bras, mais elle finit par mettre la clé sous la porte.

Ruth Orkin, femme photographe, femme cinéaste

Ruth Orkin
Ruth Orkin est à l’honneur du Mai Manó Ház du 11 octobre 2023 au 14 janvier 2024. La photographe américaine fan de cinéma est au centre de l’exposition « Ruth Orkin - Az idő illúziója* » (*Traduction : « L’illusion du temps ») que nous avons pu découvrir lors du vernissage qui s’est tenu à la galerie, en compagnie de la commissaire d’exposition Anne Morin.

György Szőnyei, tout en carré

György Szőnyei
En septembre dernier, nous avons assisté au vernissage de l’exposition « Szőnyei György: Négyzetek* » (*traduction : « Carrés ») qui se tiendra du 22 septembre au 19 novembre 2023 au musée Műcsarnok. Trois salles, trois styles d’art différents... Bienvenue à l’exposition consacrée à l’œuvre de György Szőnyei, artiste hongrois né en 1951 et dont l’art est très fortement inspiré par le pixel, comme nous le précise la conservatrice de l’exposition Réka Fazakas : « Lorsque Kazimir Malevitch a peint son Carré noir en 1915, il a virtuellement inventé le pixel. [...] La base de l’art de György Szőnyei est constitué par le concept du carré classique de Malevitch, du diamant de Mondrian et le pixel créé par ordinateur [...]. ». L’homme est diplômé de Design graphique à l’Académie hongroise d’Arts Appliqués. Il est artiste, typographe et professeur. Ses influences sont précises et explicites, on nous mentionne également Vasarely et Kandinsky.

La chute du mur, le piquenique paneuropéen

La chute de mur
1988 : Depuis 40 ans, l'Europe est divisée en deux par le « rideau de fer ». Depuis 40 ans, le bloc communiste essaie de construire un paradis terrestre, à crédit. Mais la Hongrie, endettée, ne peut plus rembourser les banques de l'Ouest. C’est alors qu’à la surprise générale, un jeune économiste de 40 ans, Miklós Németh, est nommé premier ministre. Il remplace Károly Grósz, qui cumulait les fonctions de premier secrétaire du parti et de premier ministre. La Banque nationale hongroise et le ministre des finances tiennent une comptabilité double, ce qui signifie que peu de dirigeants sont au courant de la situation économique réelle. Grósz et Németh connaissaient la situation, catastrophique. Il est supposé que Grósz cherchait un « bouc émissaire » pour le couvrir dans l'échec à venir.

30e anniversaire de l’ESSCA Budapest, l’amitié franco-hongroise se poursuit

ESSCA
Conférences, rencontres avec les étudiants et les professeurs, cocktail et gâteau d’anniversaire... Tout était au point ce jeudi pour fêter les 30 ans du campus de l’ESSCA Budapest. Cette école de commerce initialement française a ouvert le campus hongrois en 1993, en plein centre de la capitale, dans le 9e district. Retour sur l’évènement grandiose qui a fini au Musée National de Budapest.

Casoar enquêtes historiques

Casoar
Le 23 octobre est l'une des fêtes nationales hongroises. Bonne occasion pour se pencher sur un des meilleurs livres qui aie été écrit sur cet événement et mieux connaître le travail sérieux de journaliste et enquêteur de l'un des auteurs. C'est en 2006, pour les cinquante ans de la révolution hongroise, qu'est paru « Les héros de Budapest » d'Eszter Balázs et Phil Casoar.

Marion Filippi (France) et son projet “Voyage multi-sensoriel” à Budapest

Marion Filippi
EdD : École de la Désobéissance (EdD): Marion Filippi, tu es artiste et tu dispensés des soins tantôt créatifs, tantôt guérissant. Du 9 au 13 octobre tu viens à Budapest pour enseigner pendant une semaine à l’École de la Désobéissance. Quel projet tu amènes? Qu’est-ce que les élèves vont apprendre et faire avec toi ? Marion Filippi (MF) : Le projet que j’amène à l’EdD est à l’image de ma démarche, hybride et transdisciplinaire. En essence, il s’agit d’une semaine d’exploration de l’intime et de moments de care collectif. D’une part, à travers plusieurs dispositifs et ateliers, chacun.e est invité.e à cheminer dans son intime intérieur. D’autre part, c’est l’occasion de revisiter les rituels à plusieurs, l’altérité bienveillante, l’échange, l’écoute, la sororité.