Dispute à propos de la place Hunyadi

  Un conflit est né entre un collectif civil et la mairie du VIe arrondissement de Budapest à propos de la reconstruction du marché de la place Hunyadi. La reconstruction des alentours de la halle est un sujet de discussion depuis une bonne dizaine d’années, mais compte tenu de l’état dangereusement détérioré du bâtiment, construit au XIXè siècle, il est devenu très urgent de prendre les mesures nécessaires.

Toujours plus !

A l’heure où nous mettons sous presse, quelques heures nous séparent de l’ouverture d’un nouveau centre commercial à Budapest. Le Budapest Aréna Pláza se pose immédiatement en rival dangereux. Situé sur Kerepesi út, à quelques centaines de mètres de la gare Keleti, sur le site de l’ancien hippodrome dont il a conservé une tribune entièrement restaurée. Voici une petite visite guidée de ce qui est, aujourd’hui, le plus grand centre commercial en Hongrie avec 70 000 m2 de surface commerciale.

PEST, MON PETIT PARADIS

LE BILLET D’HUMEUR Pour un étranger comme le petit gars de Leeds* que j’ai rencontré dans un bar la semaine dernière, Pest, c’est le paradis. Rendez-vous compte la bière et les cigarettes sont données comparées à chez lui et pour la même paye, il a un appart grand comme le Ritz, des filles à la pelle et il peut fumer et boire à s’en faire péter toutes les artères. Pour lui c’est sûr, il n’en revient pas et jure de n’en jamais revenir, d’ailleurs. À moins que…

Le Beaujolais nouveau est arrivé !

Que ceux à qui l’évocation du Beaujolais nouveau laisse un sourire sur les lèvres (son éternelle saveur de banane, ses soirées parfois potaches et souvent très arrosées…) prennent le temps de reconsidérer leur jugement et réservent leur soirée du 15 novembre pour célébrer ce vin, et la douceur de vivre qui va avec, au restaurant Chez Daniel. Mais rassurez-vous, le menu conçu spécialement pour cette occasion restera à la carte durant un mois environ.

De 56 à plus de 600 membres, la Magyar Gárda se décuple

  Affrontant la polémique toujours présente, la Garde Hongroise du parti d’extrême droite Jobbik a saisi l’occasion des commémorations de la révolution de 1956 pour intégrer 600 membres de plus aux 56 premiers. Image retirée. Visiblement, la Garde Hongroise attire. Après le cérémonial formel de création de cette garde attachée au parti Jobbik qui a eu lieu fin août avec l’intégration symbolique de 56 membres, c’est plus de 600 membres qui ont été intronisés le 21 octobre près de la Place des Héros.

Commémorations de 1956 : les troubles ne faiblissent pas

Comme à chaque commémoration, les militants de droite défilent et les hooligans cassent. Plus d’un an après la divulgation de l’enregistrement révélant les mensonges du Premier ministre, les troubles à l’ordre public, limités mais constants, perturbent toujours la mémoire nationale.   «S’identifier à 1956, a dit le Président Sólyom, cela signifie s’identifier avec crédibilité, solidarité et confiance». Si la crédibilité est subjective et que la confiance ne manque certainement pas aux émeutiers, on peut affirmer qu’à l’occasion de cette commémoration, une fois encore, la solidarité nationale a clairement manqué.

L’affaire délicate du ministre des finances

Une vague d’indignations s’est faite sentir en Hongrie quand il s’est avéré que le ministre des finances, János Veres, avait été entre 1991 et 1993 l’un des deux gérants d’une société à responsabilité limitée nommée Bogát-Ferr, aujourd’hui accusée de fraude fiscale. Le parti d’opposition Fidesz (Alliance des Jeunes Démocrates) exige la démission du ministre. Selon la justice, la firme métallurgique Bogát-Ferr avait demandé la restitution de près de 55 millions de HUF de T.V.A entre 1991 et 1995 sur la base de factures fictives.