8 mars : célébrons-les, trop vite et injustement oubliées….

Le rôle des femmes dans la musique Souvenez-vous, c’était en septembre 1982. La nouvelle fit alors sensation dans le monde de la musique : une femme venait, sur proposition de Karajan, rejoindre les musiciens de la Philharmonie de Berlin. Une phalange qui, depuis les cent ans de sa fondation, avait été l´apanage exclusif des hommes. L´heureuse élue - car son embauche avait été mise aux votes : une violoniste venue de Suisse, Bettina Sartorius (1). La Suisse, son propre pays où sa candidature s´était vue sèchement rejetée par les membres de l´Orchestre de Zurich, outrés à l´idée d´accueillir une femme dans leurs rangs. Et oui ! Depuis, les temps ont fort heureusement changé et l´on ne compte plus de formation où les femmes ne soient traitées en égales des hommes (2).

Quand Budapest célèbre son „Mozart Day” : après Ludwig, le tour de Wolfgang…

Journée de concerts consacrée à Mozart
„O Mozart, immortel Mozart ! De combien d´émotions profondes n´as-tu pas imprégné à jamais nos âmes pour emplir notre vie de bonheur et de lumière !” C´est par cette citation de Schubert que ses organisateurs présentaient cette Journée Mozart qui, depuis trois ans, se tient chaque année en mars à Budapest.

La Marche des „Busó” (Busójárás)

Une coutume hongroise bien curieuse… venue des Balkans. Chaque année, dans les jours qui précèdent le Mercredi des Cendres, les habitants d´une commune du Sud de la Hongrie, Mohács, ne tiennent plus en place. Portant de grands masques en bois et vêtus d´épaisses fourrures, ils parcourent les rues de la ville, faisant, dans cette tenue terrifiante, le plus de bruit possible en agitant des crécelles. Pour clore ces journées, un grand bûcher est édifié sur la place centrale où l´on immole ce pauvre Hiver dont le cercueil sera ensuite immergé dans le Danube. Coutume bien curieuse et typiquement hongroise (ce que l´on appelle ici „hungaricum”) au point d´avoir été classée au patrimoine de l´UNESCO.