La France et la Hongrie collaborent dans la recherche scientifique pour élaborer le monde de demain
Jeudi 07 octobre 2021, se tenait à l’Institut français de Budapest le 3ème Forum franco-hongrois de la recherche scientifique. La rencontre était organisée en deux temps : la première session qui occupait toute la matinée, était consacrée à la coopération franco-hongroise et à l’évolution de la recherche en période de pandémie. La seconde partie de la journée était-elle, divisée en deux sessions : la première traitant de la coopération scientifique dans le cadre du programme bilatéral Balaton et la seconde abordant l’analyse des nouveaux matériaux au service de la science et de la technologie.
Lors de la première session plénière, plusieurs orateurs spécialisés dans les relations internationales, la recherche scientifique et l’enseignement supérieur ont pu prendre la parole. Chacun a abordé de multiples sujets, parmi eux, deux thèmes en particulier semblaient sortir du lot.
Tout d’abord, l’importance de la mobilité des chercheurs. En effet, il est ressorti de chaque discours, que la coopération internationale et plus précisément, la coopération France - Hongrie en matière scientifique, faisait l’objet d’une attention particulière. Afin d’augmenter l’efficacité scientifique, le gouvernement hongrois semble vouloir allouer un budget conséquent dans des programmes de mobilité européens, tel que l’Erasmus, pour n’en citer qu’un. La finalité étant de consolider des programmes qui fonctionnent. 20 % des diplômés de l’enseignement supérieur ont une expérience à l’internationale, expérience qui joue un rôle important, car elle est un indicateur positif dans l’accès à l’emploi.
En outre, les différents orateurs sont revenus sur l’impact positif ou négatif qu’a eu la longue pandémie du Covid-19 dans la recherche scientifique. Les chercheurs ont pu bénéficier de budget et de soutien en matière pandémique (production de masques, soutien dans la recherche pharmaceutique…) Si pour certains, la pandémie fut un frein, notamment dû à l’absence de mobilité et de recherche sur le terrain. Pour d’autres, ce fut le moyen de profiter de cette solitude, pour s’y consacrer pleinement : publier des livres, des mémoires, …
Cependant, la pandémie a amorcé une évolution dans le domaine de l’innovation technologique, notamment grâce aux échanges numériques, permettant ainsi aux collaborations scientifiques entre différents pays, de continuer.
Le CNRS, organisation multidisciplinaire de recherche, la plus grosse en France, était également au rendez-vous et représenté par Chantal Khan-Malek, adjointe à la Directrice.
Présent sur tout le globe avec 8 bureaux de représentations dans multiple pays du monde, notamment : Singapour, Tokyo, Washington, Rio… Le CNRS a fait de la coopération internationale un pilier majeur dans sa stratégie scientifique. Il établit de très proches partenariats avec des universités, des établissements de l’enseignement supérieur ou d’autres organismes de recherche dans le monde entier. Concernant la coopération franco-hongroise, la France est le 5e partenaire de la Hongrie en terme de recherches scientifiques au monde et le CNRS le 1er partenaire institutionnel avec 50 % de publications franco-hongroises. En 2018, 300 chercheurs français venant des laboratoires du CNRS ont été envoyés en Hongrie. Cela dans le but, de conduire des recherches fondamentales, au service de la société.
Nous avons également pu suivre l’intervention du Professeur Ferenc Tóth du réseau de recherche ELKH, lors de la seconde session consacrée aux projets scientifiques du programme PHC Balaton. Le sujet de recherche porte sur les migrations nobiliaires entre la France et la Hongrie entre le début du XVIIe siècle et la fin du XVIIIe siècle.
Les différents discours tout au long cette journée, ont permis d’éclairer le public sur les moyens donnés à la recherche scientifique par la France et la Hongrie. Mais également, de mettre en lumière les recherches d’aujourd’hui qui pourront régler les problèmes de demain.
Kassandra CAMPORINI
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