Alfonso und Estrella, opéra inédit de Schubert en première sur la scène de Budapest

Alfonso und Estrella
Essentiellement connu pour ses lieder, ses œuvres pour piano et sa musique de chambre, qui sait que Schubert composa également des opéras ? Quinze opéras demeurés des échecs ou semi échecs. Tel Alfonso und Estrella, donné ce soir en version de concert (légèrement mise en scène) au Palais des Arts de Budapest. Un genre auquel le jeune Schubert tenait particulièrement, meilleure façon de se faire connaître et de se procurer quelque revenu. Mais il faut dire que la concurrence était rude avec des compositeurs comme Paër ou Maÿr, sans parler de Salieri qui occupait alors le devant de la scène et de Weber dont le Freischütz fut précisément donné cette même année (1).

Soirée souvenir pour célébrer le 101ème anniversaire de la naissance de Cziffra

Cziffra
Voici 101 ans, naissait le pianiste Georges (György) Cziffra à Budapest. Une occasion pour les mélomanes de célébrer sa mémoire. Dans le monde entier, certes, mais surtout en France, sa terre d’adoption et en Hongrie, sa terre natale. C’est ainsi qu’était montée ce 5 novembre à Budapest une soirée en sa mémoire, soirée qui s’est tenue à l’Académie de Musique, dont il avait été l’élève. Soirée qui clôturait du même coup l’année du centenaire (1). Concert autour du thème „Cziffra, l’improvisateur”, sous le motto „La musique en toute liberté” („A Zene szabadsága”). Soirée initiée par le pianiste János Balázs qui fonda voici sept ans un Festival Cziffra qui se tient chaque mois de février à Budapest. Improvisateur, que oui ! Au-delà de ses célèbres interprétations de Liszt et du répertoire romantique (2), Cziffra fascinait son public par ses brillants talents d’improvisateur, dont des témoignages nous sont restés par le disque.

Pour honorer nos Morts, une œuvre rarement jouée : le Requiem de Berlioz

berlioz
En cette période où nous célébrons la Fête de tous les saints et le souvenir de nos proches disparus, il est de coutume de donner un Requiem. Parmi les œuvres programmées à cette occasion, vient généralement en tête le Requiem de Mozart, suivi de la Messe des Morts de Verdi ou encore du Requiem de Fauré. Plus rarement un Requiem allemand de Brahms. Mais pratiquement jamais la Grande Messe des Morts de Berlioz, probablement en raison de son effectif imposant difficile à réunir. Lacune qui fut comblée lors d’un concert donné ce 1er novembre à Budapest.

Budapest : deux formations réunies sur scène pour célébrer Haydn

Haydn
Institué à l'initiative du chef hongrois György Vashegyi sous le nom de Haydneum, un centre hongrois de musique ancienne et classique est voué à la diffusion des productions de Joseph Haydn (et de son frère Michael) et à la promotion d'œuvres de leurs contemporains (plus largement du répertoire baroque en lien avec la Hongrie). Quoi de plus normal quand on sait que Joseph Haydn passa une grande partie de sa vie au service de princes hongrois, les Esterházy. Au-delà des concerts, le centre, inspiré du Centre de Musique baroque de Versailles, propose des débats, conférences et formations. Pour ce qui concerne les concerts, il offre au public hongrois deux temps forts par des festivals montés chaque automne et chaque printemps. 

Lettre ouverte pour une meilleure compréhension et ouverture entre peuples voisins (1)

Lettre
Né à Paris en 1946, la guerre était terminée depuis à peine deux ans. Qui, alors, aurait cru que quelques années plus tard (1951, 1957), Allemands et Français, s´associant à nos voisins d´Italie et du Bénélux, allaient se réconcilier et fonder ensemble une communauté, berceau de notre Union européenne ?