Éva Vámos

Éva
Vámos
Role
rédactrice en chef

Le Maroc et la Francophonie : une culture riche et poétique

Au cours du 18ème Festival de la Francophonie, l’Institut Français et l’Ambassade du Maroc ont invité Hassan El Ouazzani, poète, écrivain, professeur, et directeur du livre, des bibliothèques et des archives au Ministère de la Culture à Rabat, afin de présenter la culture et la francophonie au Maroc. À cette occasion, le poète a présenté avec aisance et en arabe son recueil de poèmes Les Rêves de McLuhan, publié aux éditions de l’Harmattan en 2017 et traduit en français par Abderrahman Tenkoul. Lors de cette soirée, la poétesse d’expression française, Safae Sijilmassi Idrissi, auteure de deux recueils de poésies dont le dernier Ma vie, un Voyage est paru récemment aux éditions la Croisée des chemins, fut également invitée dans le but d’interpréter consécutivement la version française des poèmes d’El Ouazzani. Ambassadeurs, diplomates, membres du ministère hongrois et quelques journalistes, ont ainsi assisté à la représentation poétique et charismatique de ces deux poètes sous un fond musical marocain. Également commissaire du Salon International de l'Edition et du Livre de Casablanca de 2018, Hassan El Ouazzani a répondu à quelques-unes de nos questions concernant cette manifestation culturelle qui précédait notre soirée.  

Des plaisirs dans tous les domaines et en langue française … 18ème Festival de la Francophonie

Rencontre avec  Frédéric Rauser, directeur de l’Institut Français de Budapest
encontre avec  Frédéric Rauser, directeur de l’Institut Français de Budapest La culture francophone dans toute sa richesse et sous ses multiples facettes sera présentée lors du prochain Festival de la Francophonie qui se tiendra du 28 février au 31 mars en Hongrie. Projections de films à l’Institut Français de Budapest et dans d’autres grandes salles de cinéma, expositions d’architecture et de photographies, présentations de livres à la Librairie Latitudes, soirées de théâtre, journée Portes ouvertes à l’Institut Français et soirée gastronomique marocaine auront lieu. Les plaisirs dans tous les domaines et en langue française – comme le directeur Frédéric Rauser l’a exprimé lors de son entretien donné à la veille du Festival.

Marseille-Budapest

Rencontre avec Christophe Pouet Au Franco-forum de Budapest, nous avons rencontré le professeur Christophe Pouet, directeur des Relations Internationales de l’Ecole Centrale de Marseille dont la contribution a été remarquée par sa clarté et son sens de la formule. JFB : Il y a une grande mobilité pour laquelle vous oeuvrez et qui semble être liée à l'héritage de votre ville multiculturelle: Marseille. C. P. : Marseille est très ouverte à l’international évidemment car nos élèves doivent faire au moins un semestre d’échange à l’étranger. Ils sont accompagnés en petit groupe par un enseignant ou un tuteur pendant toute leur scolarité. Ils doivent réfléchir à un certain nombre de choses : leurs projets professionnels, leurs valeurs.

Fugato

Rencontre avec André Lorant à Paris
André Lorant, professeur honoraire des universités, balzacien réputé,  bon connaisseur de Proust, s’intéresse de près aux échanges culturels franco-hongrois. Après Le perroquet de Budapest, un livre autobiographique (2002),  disponible désormais en traduction hongroise (Kijárat kiadó, 2016),  il vient de publier Fugato, un roman musical, érotique et européen.

Ágnes Polónyi, harpiste: “ La musique est pour moi une sorte de méditation”

Ágnes Polónyi, harpiste: “ La musique est pour moi une sorte de méditation”
Créé en 1983, l’Orchestre du Festival de Budapest jouit d’une réputation mondiale. Récompensé en 1998 d’un Gramophone Award (l’une des distinctions les plus prestigieuses récompensant un orchestre) suite à l’enregistrement du “ Mandarin Merveilleux ” de Bartók, il se produit à ce jour partout dans le monde, enchantant tous les amoureux de la musique classique. La harpiste de l’ensemble se confie au JFB. JFB: À quel âge avez-vous commencé l’apprentissage de la harpe ? Vos parents étaient-ils eux aussi musiciens ?

Image de la France en Hongrie ou la culture française dans les manuels scolaires après Trianon

Rencontre avec Catherine Tamussin Catherine Tamussin a porté jusqu’en Grèce l’exemple de la Hongrie à l’occasion du colloque international de la SIHFLES qui s’est tenu à Athènes en mai dernier sur la culture dans l’enseignement du français. Dans son étude, elle a révélé un chapitre jusqu’ici très peu exploré, où l’on voit que, même au cœur d’une période de vives tensions entre la France et la Hongrie après la signature à Trianon du traité de paix qui a tant amoindri le pays magyar, l’image de la culture française dans l’enseignement n’en est pas moins restée positive car porteuse de valeurs universelles. Catherine Tamussin a reçu la médaille Aurélien Sauvageot pour l’amitié franco-hongroise. Nous l’avons rencontrée après son retour du colloque.  

Expo: Hanna Kürthy

San Francisco est bleue. C’est ce que suggère Hanna Kürthy, à qui l’hôtel Gellért consacre une belle exposition. La luminosité des gratte-ciel au bord de l’Océan montre toute la force de l’artiste peintre. Dès son enfance elle était une virtuose du dessin, mais elle a également acquis une solide formation d’architecte et, à ses débuts, a participé à la reconstruction de quelques célèbres édifices de Budapest.

Expo: Annie Fischer et Sviatoslav Richter

La magie d’une photo historique pour les mélomanes: la rencontre de deux pianistes exceptionnels, de deux mondes – Annie Fischer et Sviatoslav Richter unis par leurs gestes et par l’image. Avec l’exposition du photographe Gábor Fejér, l’Académie Széchenyi nous fait redécouvrir les portraits de quelques grands musiciens. La photo de ces deux grands pianistes du XXe siècle a été prise le 14 janvier 1985 dans une minuscule loge à l’Opéra de Budapest.

Expo: André Mészáros

Les toiles du Hongrois Parisien André Mészáros ont retrouvées la Hongrie, en ce début d’automne, au Musée Szőnyi de Zebegény, un village pittoresque qui séduit artistes et amateurs d’art depuis longtemps. Les couleurs des tableaux nous éblouissent et, dans les salles de l’exposition, nous allons de surprise en surprise devant les paysages, les portraits et les nus. Ce peintre aux dons exceptionnels de coloriste était peu connu en Hongrie de son vivant.