Une Liberté guidant le Peuple à taille humaine en soutien au mouvement #FreeSZFE

Une Liberté guidant le peuple à taille humaine en soutien au mouvement #FreeSZFE
Depuis son arrivée au pouvoir en 2010, le premier ministre Viktor Orbán a considérablement renforcé le contrôle de l'État dans le domaine de la culture, des médias et de la liberté académique. L'université d'art dramatique et cinématographique de Budapest (Színház- és Filmművészeti Egyetem – SZFE) est à l'intersection de ces trois domaines et, depuis le début du mois de septembre, un projet de mise sous tutelle fait débat. En effet, l'université fondée il y a 155 ans est désormais la propriété d'une fondation privée et le gouvernement a désigné le Conseil d'administration sans prendre en compte les noms proposés par l'université. Cette décision prive la direction de l'université d'un droit de regard sur toutes les questions de budget, d'organisation et de gestion du personnel. De plus, parmi les personnes nommées au CA se trouvent des personnes n'ayant aucun rapport avec la culture. Cela fait donc plus d'un mois que des initiatives s'organisent autour d'une revendication commune : la défense de la liberté culturelle, académique, médiatique, en somme la liberté d'expression et l'autonomie universitaire.

Entretien avec Bernáth Ferenc à l'occasion de son concert d'ouverture du Szeged International Guitar Festival

Entretien avec Bernáth Ferenc à l'occasion de son concert d'ouverture du Szeged International Guitar Festival
Le Szeged International Guitar Festival (Szeged IGF) est un festival présentant différents artistes et genres autour d'un instrument commun. Au programme il y a tout autant des productions classiques ou traditionnelles que des propositions plus folk, pop-rock, finger style et flamenco, ou même des combinaisons artistiques plus étonnantes. Il a lieu à Szeged et Budapest en Hongrie ainsi qu'à Subotica en Serbie afin de divertir les amateurs curieux tout en permettant un véritable échange entre professionnels et une mise en avant des jeunes talents.

Anna Szücs : L’anatomie d’une décision

L’anatomie d’une décision
C’est au célèbre château de Voltaire à Ferney que l’on présente prochainement le roman d’Anna Szücs, Suissesse partie à la recherche de ses origines hongroises. Son récit historique relate le cheminement décisionnel de ses grands-parents et de son père, confrontés à une problématique bien connue pendant la révolution de 1956 : quitter la Hongrie pour toujours, ou continuer de s’y exposer à un avenir qui redevient incertain. Le lieu de l’événement littéraire est donc bien trouvé : quelques siècles plus tôt, Voltaire avait établi ses quartiers à Ferney pour pouvoir franchir la frontière vers Genève en cas de menace de la part de sa patrie.

Budapest : les frères (Iván et Ádám) Fischer, une aubaine pour les mélomanes

Budapest : les frères (Iván et Ádám) Fischer, une aubaine pour les mélomanes
Les mélomanes le savent bien, les dynasties et fratries sont kyrielle dans le monde de la musique. A commencer par les Bach jusqu´aux Strauss en passant par les frères Haydn. Et, plus près de nous, les Casadessus, frères et soeur Fontanarosa ou encore les surmédiatisés frères Capuçon. Sans compter, pour la Hongrie, le couple Ránki-Kukon et leur fils. Mais, pour rester en Hongrie, il en est que j´ai particulièrement à cœur d´évoquer, non seulement pour la renommée qu´ils se sont acquise, mais aussi pour la sympathie qu´ils suscitent : les frères Ádám et Iván Ficsher, tous deux chefs d´orchestre reconnus de par le monde. Si le cadet Iván se taille la part du lion avec son Orchestre du Festival (1), Ádám n´est pas en reste, loin de là, sollicité par les plus grandes formations et opéras (Scala, Covent Garden, un moment directeur musical à Vienne), auteur de nombreux cd et dvd.

Le hongrois, une langue quasi unique et originale, en passe de perdre son identité ?

Le hongrois, une langue quasi unique et originale, en passe de perdre son identité ?
La langue hongroise est réputée pour être hermétique aux étrangers, notamment par un vocabulaire qui ne manque pas de dérouter les touristes de passage. Une réputation de moins en moins fondée. Du moins au vu des résidents expatriés de plus en plus nombreux qui parviennent à l´assimiler, souvent fort bien. Quant au vocabulaire, comme partout, il évolue, aussi les emprunts étrangers s´y font-ils de plus en plus nombreux. Un phénomène relativement récent, mais qui tend à s´accentuer. Le premier exemple qui nous vient à l´esprit est le mot „quarantaine” (karantén), actualité oblige. Des emprunts dont souvent, mis à part les locuteurs francophones, les Hongrois ignorent l´origine. Combien établissent, par exemple, le rapport entre le mot (quarantaine) et son origine (le nombre quarante) ? Certainement bien peu. Des emprunts qui, dans certains cas, s´écartent du sens originel pour donner des résultats parfois surprenants. Tel, pour désigner notre „réticule”, le mot „ridikül”, qui se prononce „ridicule”. Et le cas n´est pas rare… Voire recouvrant en hongrois un sens opposé à sa signification d´origine.

Pál Rosti : Notes de voyage d’Amérique

Pál Rosti : Notes de voyage d’Amérique
Les Amériques vues sous les lentilles de Pál Rosti s’étalent le long des murs de la Mai Manó Ház, la maison hongroise de la photographie, et y resteront jusqu’au 4 octobre 2020. Située au troisième étage de l’édifice néo-baroque, l’exposition Pál Rosti : Travel notes from America promet un voyage transatlantique aux côtés de l’injustement méconnu aristocrate hongrois.