Erika Gál

C’est au sein du Palais des Arts de Budapest, centre musical de la capitale encore relativement récent, mais déjà très réputé, qu’Erika Gàl, l´une des sopranos hongroises les plus en vogue du moment, interprète Erda, la figure la plus poétique de l’opéra « L’Or du Rhin », le premier de la tétralogie de Wagner « L’Anneau du Nibelung », dirigé par le très primé Ádám Fischer dans le cadre du Festival Wagner à Budapest.

Ildikó Enyedi : A feleségem története

L’adaptation cinématographique du roman L'histoire de ma femme, du célèbre écrivain hongrois Milán Füst, poursuit son tournage à Budapest. L’occasion d’apporter plus d’informations et de précisions sur cette nouvelle production majeure du cinéma Hongrois. Une conférence de presse était donc organisée au Parc de l'histoire ferroviaire hongroise, Les principaux acteurs du film ainsi que certains membres de l’équipe de production se sont prêtés au jeu des questions/réponses.

Shiva

Elle s’appelle Shiva. Il y a quatre ans, les vétérinaires hongrois voulaient l’endormir pour de bon à la suite d’un accident de voiture qui l’avait brisé. Qui voudrait d’un cabot paralysé, la colonne vertébrale émiettée, avec une énorme facture au pied? Avant d’aller voir l’homme qui parle aux chiens (Cesar Millan) à Budapest en novembre prochain, rencontrez celui qui les sauve: György Wegera.

Comprendre les migrations africaines

Au cours des dernières années, la question des migrations africaines s’est imposée comme l’un des enjeux majeurs de notre époque. Ce mouvement massif des populations crée des interrogations, voire des craintes politiques et sociales. La diversité des motifs et des provenances de ses acteurs en fait un défi complexe, pour lequel la discussion et la compréhension doivent l’emporter sur les idées reçues. C’est pourquoi, le Jeudi 6 Juin, l’institut français de Budapest recevait différents chercheurs, hongrois et français, dans le but de penser et d’envisager des solutions.

Juin-Août 1944 : une France libérée, mais à quel prix ?

(Petit rappel...) Se prolongeant sur plus de 45 jours (du 29 décembre 1944 au 13 février 1945), le siège de Budapest fut sans nul doute l´un des épisodes les plus sanglants de la guerre. Faisant, outre les immenses pertes subies par les belligérants de part et d´autre, un nombre important de victimes dans la population civile, estimé à plus de 35 000. Sans compter les exactions commises (viols, déportations) …. Un épisode de la guerre généralement méconnu en France et qui laisse aujourd´hui encore un goût amer au cœur de bien de Hongrois. Même si certains ont un peu trop vite oublié qu´il s´agissait de mettre à bas le régime nazi alors en place, régime qui s´était notamment déchaîné contre la population juive (déportations en masse, ghettos, liquidations). Amertume, au point que je m´entends parfois dire pas des amis : „Comme vous autres, Français, avez eu la chance d´avoir été épargnés des destructions”.  Comme ils se trompent !

Soirée des Révoltés

Avait lieu mardi soir à la Maison de la Presse Hongroise (MÚOSZ) une projection de deux des films les plus emblématiques du célèbre réalisateur André Libik. Véritable figure de proue du documentaire, M. Libik, secondé en ouverture et fermeture par la présidente du département des journalistes culturels, Éva Vámos, s’est adressé au public enthousiaste tout au long de cette Soirée des Révoltés.

L’art à l’épreuve de la Grande Guerre

La Partie de cartes (1917) de Fernand Léger Mercredi 29 mai 2019, l’historienne spécialiste de la Première Guerre mondiale Annette Becker* était présente à Budapest pour une conférence sur la représentation de l’art durant ce conflit. Quand l’horreur d’un conflit inédit interpelle l’art, comment représenter ce qui ne pourrait l’être ?

Hongrois francophones, Français magyarophones : une histoire d´accent (pas grave …).

Parachuté un beau jour par mon employeur en Allemagne, je me souviens que, fraîchement débarqué, m´excusant auprès de mes interlocuteurs pour mon accent, je me voyais immanquablement répliquer : „Nein, in gegenteil [Non, au contraire], das ist charmant”. Certains poussant même la politesse jusqu´à me prier de ne pas perdre ce „si délicieux” accent. De quoi me rassurer, complexé que j´étais par ce ridicule accent français, encombrante casserole collée à ma langue. Ridicule à mes oreilles, apparemment pas aux leurs. Comme quoi tout est relatif en matière d´accent.