Hommage - Péter Esterházy aurait 70 ans
Il y a dix ans que j’ai donné cette interview, depuis seul un de ces trois écrivains vit encore parmi nous. Les deux autres nous ont quittés : Esterházy, il y a bientôt quatre ans, Konrád il y a six mois. Mais le monde a changé énormément ces six derniers mois : pas du fait de la modernité, mais en conséquence d’une maladie autrefois inconnue, terrible, qui touche tous les continents. Seul Spiró a pu s’exprimer face à cette nouvelle réalité à travers un texte bouleversant.
Marianna D. Birnbaum
JFB, 19 avril 2010
Rencontre avec l’auteur Marianna D. Birnbaum
Professeur, spécialiste de la littérature de la Renaissance en Californie à l’UCLA et invitée du CEU (Central European University) à Budapest, Marianna D .Birnbaum n’a jamais hésité à s’interroger sur le présent. C’est au Festival du livre de Budapest qu’elle présentera cet ouvrage.
[Comme l´on sait, la pandémie n´a pas épargné la Hongrie où, sans prendre – du moins pour l´instant – les proportions dramatiques que nous lui connaissons ailleurs, cause de graves problèmes. Mais – particularité magyare ? - elle n´a pas épargné non plus un climat politique déjà suffisamment tendu, notamment de la part des représentants du pouvoir en place, profitant de la situation pour tenter de discréditer une opposition accusée de tous les maux aux yeux du public. Dans ce contexte, l´épisode inattendu du sommet pan-turc apportera peut-être une touche d´exotisme bienvenue pour nous distraire un instant de nos soucis. Bonne lecture ! ]
Le mois de la francophonie de Budapest, fâcheusement écourté par la pandémie mondiale du Covid-19, mérite que l’on s’y replonge. Le Festival du film Francophone qui a ouvert, le 26 février dernier, le mois de la francophonie a rassemblé de nombreux spectateurs autour de vingt-trois films. La programmation haute en couleurs a retenu l’attention de la rédaction qui a sélectionné les meilleures œuvres cinématographiques. De l’humour, de la poésie, de belles histoires, rien de tel pour s’évader en ces temps de confinement.
Le 20 mars dernier avait été prévu, comme chaque année, un petit-déjeuner de presse par Iván Fischer dans l´appartement de son enfance, face à l´Opéra de Budapest. Réunion bien évidemment annulée… Que nous aurait-il dit ? Il serait vain de le supputer… Peut-être l´annonce, malgré de sévères coupures budgétaires, d´une reprise partielle des interventions de l´Orchestre „hors les murs” pour aller au-devant des jeunes et des enfants, mais aussi des moins favorisés (autistes, personnes âgées, malades) ? Et nous annoncer une prochaine version de cette rencontre dansante organisée chaque année en juin pour fêter l´été sur la place des Héros de Budapest en présence d´enfants roms venus de toute la province („Tértánc”) ? Bien sûr, tout cela devant être annulé ou reporté, du moins pour le moment.
Dans un climat atypique de pandémie mondiale, la librairie Latitudes organisait jeudi 12 mars une rencontre avec l’auteur Romain Puertolas. Le romancier était présent à Budapest pour échanger autour de son nouvel ouvrage : La police des fleurs, des arbres et des forêts, publié chez Albin Michel.
Ce 15 mars, les Hongrois commémorent le début de la Révolution menée en 1848 contre l´occupant autrichien. Mouvement qui se muera en Guerre d´Indépendance. Guerre qui, après plusieurs mois d´âpres combats, se soldera au cours de l´été 1849 par la capitulation des troupes hongroises.