De fil en aiguille

Dix heures et quart. Le claquement des grandes fenêtres du salon suffisent à me tirer de mon coma embrouillé. La lumière perce de partout. Malmené par la canicule, mon front brille comme une rivière de diamants. Mais comme dans La Parure de Maupassant, leur éclat n’est qu’illusion. Apparemment, les Hongrois se lèvent de bonne heure...Ils doivent se tenir loin de la Dreher !

Lysistrata à l’A38

Ce Mercredi 26 Juin, les Français de Lysistrata se produisaient à l’A38 Hajó. Pendant une heure, Max, Théo et Ben ont enflammé le navire, à coups de riffs et de percussions endiablés. Entre les répétitions et le début de leur concert, les trois amis nous ont accordé quelques minutes d’entretien.

Tous les chemins mènent aux Roms

Il a joué pour les plus grands jazzmans de ce monde : Thelonious Monk et Herbie Hancock l’ont employé tour à tour dans leur ensemble pour qu’il puisse, à leurs côtés, opérer sa magie le long de son piano à queue. Il n’y a pas de doute, Árpád Tzumo est doté d’un prodigieux talent. Le grand pianiste hongrois faisait mouche auparavant ; il s’est produit partout sur le globe, parfois même devant dix mille âmes. Étonnement, avant sa brillante prestation de jeudi soir au Club de Jazz de Budapest, le musicien gitan a confié : «je devrai peut-être me trouver un autre emploi».

Au cœur des Budapest Exiles

Dans un pays qui n’a d’yeux que pour le water-polo, le handball ou le football, le rugby, pourtant majeur en France, peine à trouver sa place. A Budapest, un groupe de personnes s’affaire à encourager la prolifération de ce sport sur les pelouses hongroises. Le Budapest Exiles RFC a été créé en 1991 pour permettre aux expatriés de s'adonner à leur passion loin de leurs terres d’origine. François Taillandier, Clermontois de souche, en est l’actuel président.

Lilla Zentai et André Libik : Les peuples en exil

Près de deux semaines après la soirée des révoltés, la Maison de la Presse Hongroise proposait, ce jeudi 20 Juin, une nouvelle projection de documentaires. Ceux-ci, respectivement réalisés par Lilla Zentai et André Libik, parcourraient la survie et l’adaptation de peuples en exil, de hier et d’aujourd’hui. A l’échelle de l’humanité, qui peut affirmer que sa terre a toujours été la sienne. Au fil des guerres, des dictatures et des catastrophes, les peuples ont vogué au gré du monde. Ils durent s’adapter à de nouveaux quotidiens, et se distancer parfois de leurs habitudes et de leurs coutumes, en embrassant celles de leurs hôtes.

La merveilleuse histoire de Mélusine renaît au château de Maulnes

Emmanuel Raquin-Lorenzi : Grande pointe Rencontre avec Emmanuel Raquin-Lorenzi L’été en prenant la route des Ducs de Bourgogne c’est au château de Maulnes et à l’Hôtel-Dieu de Tonnerre qu’une scénographie ; expositions et installations fait renaître Mélusine, cette fée issue du Poitou mais dont l’histoire est arrivée jusqu’en Hongrie et en Transylvanie. Nous avons rencontré l’auteur du spectacle à Paris.

La Hongrie, encore loin de l’égalité

La Hongrie (19ème rang) se porte mieux que la plupart de ses pays frontaliers en termes de discriminations envers les personnes LGBTQ+, peut-on apprendre dans le dernier classement des pays européens par «Rainbow Europe». Cependant, des déclarations comme celle du président de l’Assemblée hongroise László Kövér, qui comparait le comportement d’un couple homosexuel voulant adopter un enfant à celui d’un pédophile, servent de rappel que le pays est encore loin de l’objectif visé.

Un Bal masqué à l´Opéra de Budapest : quand Italiens et Hongrois s´associent au service de Verdi, le miracle n´est pas loin...

Écho d´une soirée mémorable Si Un Bal masqué ne figure pas parmi les plus connus de ses opéras, le fait divers qui inspira Verdi fit beaucoup de bruit en son temps : l´assassinat en 1792 du roi Gustave III de Suède au cours d´un bal masqué. Au point que, bien avant Verdi, le drame avait déjà inspiré à Auber son opéra Gustave III ou Le bal masqué donné à Paris en février 1833 sur un livret et d´après une pièce de Scribe (1). Créé 26 ans plus tard (février 1859) à Rome, l´opéra de Verdi, initialement intitulé Gustavo III, fut à deux reprises rejeté par la censure pour se voir en définitive transposé au XVIIème siècle dans la ville de Boston, le roi étant alors remplacé par un certain comte Riccardo, gouverneur de la ville. La version qui nous en fut donnée ce soir correspond à la première mouture.