L´Orchestre du Festival de Budapest (BFZ) : Iván Fischer nous annonce un retour en force pour la saison 2020-2021
Tout d´abord deux invités de marque pour introduire cette „téléconférence” de presse : Gergely Karácsony, maire de Budapest et Péter Fekete, secrétaire d´État en charge de la culture. Tous deux soulignant le rôle capital que joue la formation d´Iván Fischer pour promouvoir l´image de Budapest et de la Hongrie de par le monde.
1853. Le couple Schumann, récemment installé en ville, où Robert venait d´être nommé Directeur de la Musique, célèbre son treizième anniversaire de mariage et Robert son 43ème anniversaire. Deux événements assombris par des soucis matériels suite aux dépenses occasionnées par le déménagement. A quoi s´ajoutent ces douloureuses hallucinations auditives qui frappent de temps à autre Robert, par ailleurs indisposé par le bruit de l´entourage (enfants, bruits de la rue) qui, dit-il, l´empêche de travailler. C´est dans ce contexte que vient sonner à leur porte un jeune homme de vingt ans, fraîchement débarqué de Hambourg.
Un musicien injustement méconnu
Il y a près de deux cents ans s´éteignait Antonio Salieri à Vienne le 7 mai 1825. Il était âgé de 74 ans. A peine cinq années plus tard, Pouchkine produisait sa pièce intitulée „Mozart et Salieri”. Sur laquelle Rimsky-Korsakov allait composer un opéra. Pièce adaptée en 1979 par Peter Schaffer sous le titre „Amadeus”. Reprise à son tour par Miloš Forman dans son fameux film qui connut un immense succès. Pourquoi tant de bruit ? Probablement en partie la faute à Mozart, mais nous y reviendrons. Voyons d´abord qui était réellement Antonio Salieri.
Le Sacre du Printemps
Depuis près d´un mois, les membres de l´Orchestre du Festival de Budapest nous offrent chaque soir un petit récital en formation de chambre, retransmis sur le site de l´Orchestre. Ce que leur chef Iván Fischer appelle ses „concerts de quarantaine”. Ceci pour nous offrir un moment de détente en ces temps difficiles de confinement.
[Comme l´on sait, la pandémie n´a pas épargné la Hongrie où, sans prendre – du moins pour l´instant – les proportions dramatiques que nous lui connaissons ailleurs, cause de graves problèmes. Mais – particularité magyare ? - elle n´a pas épargné non plus un climat politique déjà suffisamment tendu, notamment de la part des représentants du pouvoir en place, profitant de la situation pour tenter de discréditer une opposition accusée de tous les maux aux yeux du public. Dans ce contexte, l´épisode inattendu du sommet pan-turc apportera peut-être une touche d´exotisme bienvenue pour nous distraire un instant de nos soucis. Bonne lecture ! ]
Le mois de la francophonie de Budapest, fâcheusement écourté par la pandémie mondiale du Covid-19, mérite que l’on s’y replonge. Le Festival du film Francophone qui a ouvert, le 26 février dernier, le mois de la francophonie a rassemblé de nombreux spectateurs autour de vingt-trois films. La programmation haute en couleurs a retenu l’attention de la rédaction qui a sélectionné les meilleures œuvres cinématographiques. De l’humour, de la poésie, de belles histoires, rien de tel pour s’évader en ces temps de confinement.