Le Pays des Merveilles est-il vraiment pour tout le monde ?

Le livre dans une libairie
« Détruire un livre en 2020 c'est insister à tout prix pour suivre les idéologies dépassées des systèmes répressifs, alors même que ces institutions ont échoué car elles ne fonctionnaient pas. La destruction de la bibliothèque d'Alexandrie, la campagne anti-intellectuelle de l'Inquisition, les autodafés du régime nazi ou l'incendie dystopique du célèbre roman Fahrenheit 451, on est au mieux indigné.e lorsque l'on repense à ces exemples de la façon dont les systèmes totalitaires veulent se débarrasser d'une mentalité contraire à la leur. Pourquoi alors si peu de gens s'indignent-ils du geste de Dóra Dúró ? » Cette question posée par l'article d'Anna Gáll dans le journal Index a attiré mon attention sur la polémique autour du livre de contes pour enfant Meseorszag mindenkie (Le Pays des merveilles est pour tout le monde). Revenons donc aux origines du scandale.

En 1990 quelques Franco-Hongrois s'organisaient

En 1990 quelques Franco-Hongrois s'organisaient
Il y a trente ans, nous avions pris l’initiative de créer une association intitulée L’Association Généalogique des Français d’Origine Hongroise (AGFOH) dont le siège social était situé à Néris-les-Bains, dans le département de l’Allier. Cette association édita dès août 1990 une publication trimestrielle : Le Lien Généalogique de l’AGFOH.

Ces hommes et ces femmes venus d´ailleurs qui ont enrichi notre patrimoine

Ces hommes et ces femmes venus d´ailleurs qui ont enrichi notre patrimoine
Dans un ouvrage intitulé „Comment je suis devenu français” (1), la journaliste et écrivain Jacqueline Remy a recueilli les témoignages de vingt personnalités d´origine étrangère qui, non seulement ont acquis la nationalité française, mais aussi et surtout assument pleinement leur „francité”. Et ce dans tous les domaines, de Jane Birkin à Sylvie Vartan en passant par François Cheng, le pédiatre Aldo Naouri, la femme politique Safia Otokoré („Tous les pays démocratiques sont français”) ou encore l´ancienne Secrétaire d´État Rama Yade-Zimet. Et nous pourrions en rajouter mille autres, tel notre ami regretté, le journaliste Thomas Schreiber, né à Budapest, qui a intitulé ses mémoires „J´ai choisi la France”. Toutefois, notre propos n´est pas ici d´en dresser la liste, mais bien plutôt de tenter d´apprécier ce que les uns, les unes et les autres ont apporté à notre patrimoine culturel.

Deux expositions jumelées attirent l'attention sur la créativité artistique en province

Musée inauguré en 1928 dans la « capitale du Balaton »
A Keszthely, à l'autre bout du lac Balaton, à deux heures en voiture de Budapest, existe un « palais de la culture », le Musée du Balaton « Balatoni Múzeum ». Les expositions permanentes, fort bien présentées (en hongrois et en anglais) résument la vie archéologique, historique, biologique et ethnologique dans et autour de la « mer hongroise ». Mais ce qui nous intéresse aujourd'hui, ce sont deux expositions temporaires, visibles jusqu'au 31 décembre.

Francophonie : plus qu´une communauté de langue, une famille

Francophonie : plus qu´une communauté de langue, une famille.
Le ​​​​​​​​​​​​​​terme « francophonie » est apparu vers la fin du XIXe siècle, sous la plume du géographe français Onésime Reclus, pour décrire l'ensemble des personnes et des pays utilisant le français. Il acquiert son sens commun lorsque, quelques décennies plus tard, des francophones prennent conscience de l’existence d’un espace linguistique partagé, propice aux échanges et à l’enrichissement mutuel.” C´est ainsi que, sur son site officiel, l'OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) nous décrit l´origine du terme.