La vie des choses

La vie des choses
En mai 2022, nous avions assisté à la présentation du livre « L’anomalie » de Hervé Le Tellier à l’Institut Français de Budapest. L’œuvre, récompensée par le prix Goncourt en 2020, présente sept personnages. Très brièvement résumé, ces personnages se dédoublent, ce qui conduit chacun à se rencontrer lui-même.  Cette trame permet à l'auteur d'aborder les mystères psychologiques de la vie humaine. L’ouvrage est passionnant et sa lecture vivement recommandée.

L'AIGLE ET LA ROSE de Serge Hayat

L'AIGLE ET LA ROSE
Après nous avoir séduit avec l’Empire en Héritage qui retraçait la vie de l’Aiglon, fils de Napoléon 1er, François duc de Reichtstadt et roi de Rome, Serge Hayat nous raconte la vie intime et passionnée de Joséphine de Beauharnais et Napoléon, dans son nouveau roman très documenté intitulé L’AIGLE (symbole impérial) et la Rose (second prénom de Joséphine).

La fabrique du crime de solidarité par les États européens

Lesbos
Depuis 2014, 27 507 migrants ont été retrouvés morts en Méditerranée (1). Ces derniers fuyaient la guerre, la persécution, la famine, la misère et le réchauffement climatique. Face à cette tragédie humaine, il semblerait naturel de voir les pays qui se revendiquent « des droits de l’Homme » agir. Pourtant, depuis la fin de l’opération « Mare Nostrum » en 2014, les seules actions salvatrices mises en œuvres en Méditerranée viennent d’initiatives citoyennes, d’ONG. Pire encore, ces associations sont criminalisées par les gouvernements qui entravent délibérément l’assistance en mer et assurent aux migrants qui arrivent à bon port des conditions de vie déplorables. C’est ce que démontre Jean Ziegler dans son livre Lesbos, la honte de l’Europe, traduit en hongrois par Attila Piroth.

Budapest, reprise d’un opéra inédit : Fra Diavolo de Daniel Auber

Fra Diavolo
Créé à l’Opéra-comique (salle Ventadour) en janvier 1830, Fra Diavolo, ou L'hôtellerie de Terracine est un opéra-comique en trois actes de Daniel Esprit Auber sur un livret d’Eugène Scribe. Constituant l’un des opéras comiques les plus populaires du XIXe siècle (plus de 900 représentations, „l’œuvre la plus couronnée de succès dans son genre avant l’arrivée d’Offenbach”- Hugh MacDonald), il fut traduit dans de nombreuses langues. Il s’inspire, de façon romancée, d’un personnage ayant réellement existé : Michele Pezza, dit „Frère Diable” (Fra Diavolo) né à Itri en Italie et mort pendu le 11 novembre 1806 à Naples, qui fut l'un des chefs insurgés napolitains contre l'armée de Napoléon.

Concerts : Renaud Capuçon de retour sur la scène de Budapest (Schumann, Dvořák)

Capucon
Il est inutile de le présenter, tant sa réputation n’est plus à faire. A la tête de deux festivals prestigieux (Sommets musicaux de Gstaad, Festival de Pâques d’Aix-en-Provence), Renaud Capuçon figure sans conteste parmi les violonistes les plus en vue de notre temps. Jouant sur un violon Guarneri qui appartint jadis à Isaac Stern, Renaud Capuçon sait tirer de son instrument des sons particuliers dont il a le secret. Violoniste, mais également chef. Tel est le double rôle qu’il a tenu lors d’un concert donné récemment à Budapest à la tête de l’Orchestre symphonique de la Radio hongroise dans le concerto de Schumann et la Huitième symphonie de Dvořák. Le cadre : l’Académie de Musique (Zeneakadémia). Un habitué, bien connu du public hongrois devant lequel il s’est déjà produit à plusieurs reprises par le passé.

Budapest : rencontre avec un contemporain de Bach tombé dans l’oubli, G.H. Stölzel

Stölzel
Réputé pour son souci de révéler au public des compositeurs peu connus, voire méconnus, principalement dans le répertoire baroque, le chef hongrois György Vashegyi a choisi de nous présenter ce soir un compositeur allemand, Gottfried Heinrich Stölzel.