„Pour voir un bon opéra, il faut se rendre à Esterháza”. Esterháza (aujourd´hui Fertőd en Hongrie), résidence des princes Esterházy auprès desquels était engagé Joseph Haydn. C´est à l´impératrice Marie-Thérèse que nous devons cette remarque flatteuse, précisément après avoir entendu l´Infedelta delusá (septembre 1773). Car, s´il est avant tout connu pour ses symphonies et ses quatuors, qui sait que Haydn nous a également laissé une douzaine d´opéras ? Certes, des œuvres ne pouvant rivaliser avec les opéras de Mozart - ce que Haydn reconnaissait volontiers - mais non dépourvues de charme et qui valent la peine d´être (re)découvertes. Occasion nous en a été donnée par le chef hongrois György Vashegyi qui vient de l´inscrire au programme du Festival Haydn qui se tient chaque automne.