Lecture : „Le ciel bleu au fond du puits”

Basilides
Né sous les bombes lors du siège de Budapest (1944), cet enfant nous relate ses souvenirs. Au travers de petites anecdotes, il nous introduit dans son quotidien, anecdotes confiées en toute innocence. Dans un pays dévasté par la guerre, soumis à un régime totalitaire, au sein d´une famille divisée (absence du père), l´enfant ne comprend pas ce qui lui arrive.

Hongrie : le „Haydneum”

Haydneum
Né en Autriche (à deux pas des plaines hongroises) et Autrichien dans l´âme (1), Joseph Haydn passa une grande partie de sa vie au service d´une famille princière hongroise, les Esterházy. Raison suffisante pour que les Hongrois le considèrent comme faisant un peu partie des leurs. Certes, c´est à Vienne qu´il finit ses jours et c´est à Vienne que furent créés ses deux chefs d´œuvre que sont les Saisons et la Création. Mais il n´en demeura pas moins sensible à la musique populaire hongroise (et tzigane) sur laquelle il nous a laissé de fort belles partitions. Et, inversement, ayant influencé les musiciens hongrois de son temps.

L’amour à toutes les époques !

Moliere
C’est sans doute par amour pour les œuvres de Molière, que Florence FAKHIMI eu l’idée de créer cette pièce. Lundi 04 octobre à 16 heures, à l’Institut Français de Budapest, se tenait l’avant-dernière représentation de la pièce de théâtre Un amour de Molière. Cette comédie, interprétée par la Compagnie Libre à nous, a su faire salle comble, à l’intérieur de laquelle fusaient les rires et les applaudissements !

Une coutume hongroise bien curieuse : le „Grand Galop national” („Nemzeti vágta”) qui se tient chaque année à Budapest

Nemzeti vágta
Les Hongrois ont eu en leur temps la réputation d´être de redoutables cavaliers. Souvenons-nous : „De sagittis Hungarorum, libera nos, Domine !”. Cinq siècles après leur lointain cousin Attila, leurs cavaliers semèrent la terreur en Europe, jusque dans le Sud de l´Italie et au fin fond de l´Aquitaine. Une de leurs tactiques favorites : simuler la fuite pour, chevauchant leur monture à l´envers, cribler leurs poursuivants de flèches. Rien ne les arrêtait et il fallut attendre l´intervention de l´empereur Otton pour mettre fin à leurs chevauchées, leur imposant une cuisante défaite près d´Augsbourg (955).