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Condition féminine : la Hongrie en bonne voie ?
Ce mercredi, l’ambassade de France en Hongrie organisait une conférence dédiée aux droits des femmes à l’Institut Français. Verdict : il y a encore du travail.
Ce mercredi, l’ambassade de France en Hongrie organisait une conférence dédiée aux droits des femmes à l’Institut Français. Verdict : il y a encore du travail.
A tort ou à raison, le gouvernement hongrois fait une fois de plus la une des médias occidentaux, et pas précisément pour recevoir des fleurs... Il est vrai que Viktor Orbán, dont les oreilles sont déjà bien habituées à siffler, n’en est plus à cela près.
S’il est une journée qui m’est chère, c’est bien celle du 20 août, jour de la Saint Etienne, Fête nationale hongroise.
Fondateur du royaume, Saint Etienne fut couronné en l’An mil (1). Il mourut un 15 août, en 1038. C’est en 1083, soit moins de cinquante après sa mort, qu’il fut sanctifié par le pape Grégoire VII, sur l’initiative du roi László 1er (Saint Ladislas), et que la date du 20 août fut désignée pour célébrer son souvenir. Journée proclamée fête religieuse trois siècles plus tard, sous le règne de saint Louis le Grand (Lajos 1er, 1342-1382). Fête qui tomba par la suite en désuétude, mais que Marie-Thérèse relança et consacra, lançant notamment le culte de la Sainte Dextre (main droite du roi défunt), relique faisant chaque année l’objet d’un grande procession. Ce n’est qu’en 1891 que le 20 août fut décrété jour férié par François-Joseph. Célébré sous la période communiste comme „Fête de la Constitution” (2), il retrouva son sens originel avec le changement de régime de 1989 et fut à nouveau décrété fête nationale en 1991 aux côtés du 15 mars (1848) et du 23 octobre (1956).
Jusqu'où ira le bien nommé "meilleur festival" du Vieux Continent ? Bénéficiaire avant même que les comptes ne soient officiellement établis, le 23ème acte du Sziget a été (l'histoire se répète chaque année) une incroyable réussite.
L’ex-hypokhâgneuse et étudiante en Histoire de l’art a tout plaqué pour la musique. Après deux mini-albums salués par la critique (« In The City » & « Hit The Roads ») et une entrée assez remarquée dans le landernau folk/soul, elle écume les festivals guitare à la main, dont le Sziget.
La longueur des files d'attente le prouve. Le Sziget est plus que jamais LE rendez-vous musical de l'année en Hongrie (et en Europe). L'espace de sept jours, l'île d'Óbuda se métamorphose en carrefour des arts et des esprits.
(quand Budapest se met à l’heure de Paris...)
De son vrai nom Édith Giovanna Gassion, Edith Piaf avait par sa mère une origine italienne, avec même un peu de sang marocain-berbère. Voilà une belle ascendance qui, décidément, réussit à la chanson française! (1) Quant au nom d’artiste de „Piaf,”il qu’il lui colle parfaitement à la peau (2).
(mais trompeur....)
Les Romains l’appelaient le „lac plat” (lacus pelso), appellation reprise par les Allemands et les Autrichiens (Plattensee). Son nom viendrait du vieux slave „blato” qui signifie „vase, marécage” et c’est ainsi que le nomment les Slaves du Sud („Blatno jezero”). Les Hongrois, quant à eux, le qualifient volontiers de „mer hongroise” et se plaisent à lui conférer le diminutif affectueux de „balcsi” [pron. „bâltchi”]. Une appellation de „mer hongroise” non usurpée, tant il est vrai que, moyennant un minimum d’imagination, on pourrait par moments s’y croire au bord d’une mer.
L’un des disciples de Ferenc Liszt, pianiste Magyar le plus célèbre du 19ème siècle. Ainsi est perçu Gábor Farkas par les mélomanes européens et internationaux. Son dernier passage en France remonte au 14 avril. C’était en compagnie du violoniste Kristóf Baráti, grâce à la Société de Musique de Chambre de Marseille. Le 4 février 2014, ce binôme avait été présenté comme la fine fleur de la musique hongroise au théâtre du Jeu de Paume d’Aix-en-Provence. Rencontre.
Partie de Pologne l'an dernier, l'expo Freedom Express est arrivée à Budapest fin-juin. Objectif : sensibiliser le public, surtout les jeunes, aux différents désirs de liberté bridés par le communisme, aboutissant à la transition démocratique de 1989-1990. Visite guidée