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Le Songe d’une Nuit d’été à Budapest: une féerie!
S’il est un compositeur dont on n’a cesse de louer la jeunesse, c’est bien Mozart. Ainsi, par exemple, avec ces concertos pour violon qu’il nous offrit, à peine âgé de 19 ans. Ceci dit, sans minimiser son talent et sans remetttre en cause son génie précoce, admettons qu’il ne fut pas le seul, loin de là! Tel Schubert qui nous laissa Le Roi des Aulnes, à 17 ans. Mais aussi Mendelssohn dont la merveilleuse ouverture du Songe d’une Nuit d’été, fut écrite, alors qu’il avait à peine 17 ans (*).
Telles furent précisément les oeuvres mises au programme d’un concert donné ce samedi 31 janvier au Palais des Arts de Budapest: le 5ème concerto pour violon en la majeur de Mozart et le Songe d’une Nuit d’été, le tout précédé par l’ouverture de la Flûte enchantée. Avec une affiche alléchante, dont rien moins que Pinchas Zukerman en soliste accompagnant l’Orchestre du Festival de Budapest dirigé par Iván Fischer. Pas étonnant, donc, que les trois représentations fussent données à guichet fermé.
La marche planétaire pour la liberté d'expression
Depuis la tuerie du 7 janvier au siège du journal « Charlie Hebdo », les trois mots « je suis Charlie », nous les portons tous haut et fort, nous les colportons sur les réseaux sociaux, nous les brandissons sur des pancartes tels un message universel de solidarité, d’unité contre la barbarie, contre le terrorisme, pour la liberté de la presse, la laïcité.
la Création de Haydn ♫
Pour célébrer en musique cette nouvelle année, le chef hongrois Ádám Fischer a choisi de nous offrir un programme qui sort des sentiers battus. Loin de nos marches de Radetzky, valses, polkas et autres galops effrénés, c’est une musique d’un tout autre genre qu’il nous propose. Rien moins que La Création de Joseph Haydn (*).
Certes, il est bien agréable de suivre, à peine remis de nos agapes de la nuit, le concert retransmis le matin depuis la Philharomie de Vienne, mais l’un n’empêche pas l’autre: Strauss le matin, Haydn le soir.
C’est dans la montagne à Megève que la comédie policière de Jean-Paul Salomé a été tournée. « Je fais le mort » -le titre hongrois est Körülrajzolva- parle de crime, de suspense et des aventures d’un comédien qui a obtenu un rôle très particulier. Le réalisateur a bien voulu nous parler de son film, sorti cette semaine dans les salles de cinéma à Budapest, et d’une manière plus générale, de la situation du cinéma français.
L’impératrice Marie-Thérèse, qui s’y connaissait en musique comme en diplomatie, disait des opéras de Haydn. „ C’est à Eszterháza /Fertőd/ qu’il vous faut vous rendre si vous voulez écouter de bons opéras” Comme elle avait raison ! Et Haydn de déclarer quant à lui: „Mes opéras ne sont que futilités, comparés à ceux du jeune Mozart”. Il avait aussi raison (une exception: sa remarquable Fedeltà premiata).
L’idée était pour le moins originale: „Duel baroque de divas”, tel est le titre d’un concert récemment donné au Palais des Arts de Budapest. A ma gauche, la soprane allemande Simone Kermes; à ma droite, la mezzo colorature américaine Vivica Genaux. Toutes deux amies à la ville, ici confrontées à la scène. Et quelle confrontation! Les murs du Palais des Arts en tremblent encore.... Pour rythmer leur joute, en guise de gong: une Capella Gabetta, ensemble jouant sur instruments anciens aux merveilleuses sonorités.
Les récents événements du 26 octobre 2014, contre le projet du gouvernement Orban sur la taxe internet ont mis ce pont sous les lumières bleues des écrans portable brandis par des milliers de manifestants. Il s’agit du pont Erzsébet qui vient de célébrer ses 50 ans en ce mois de novembre.