JFB

JFB

Duchamps et Eluard jouent aux échecs. De dada au surréalisme

Une exposition du Musée d’Israel à la Galerie Nationale de Budapest Rencontre avec le directeur général du Musée: James Snyder Une riche collection du musée situé sur les collines de Jérusalem est arrivée sur les collines de Buda à la Galerie Nationale pour présenter les objets d’art du mouvement dada et du surréalisme. A la Galerie Nationale une exposition paralelle dédiée aux artistes hongrois de la période - fut également inaugurée. Nous avons rencontré le directeur James Snyder et la commissaire Adina Kamien-Kazhdan.

Opération Portes ouvertes à l’Institut Français de Budapest

Entretien croisé avec Hervé Ferrage et Isabelle Farçat   A la rentrée l’Institut Français de Budapest invite le public à  découvrir de nouveaux espaces accueillants dans le cadre de l’opération Portes ouvertes et un programme riche pour l’automne. Nous avons rencontré le directeur de l’Institut Hervé Ferrage et son adjointe Isabelle Farçat.

Ego sum captivus gallicus

Le centenaire d’André Lazar C’est le titre d’un ouvrage d’André Lazar parlant des prisonniers de guerre français, évadés et accueillis en Hongrie. Nombreux sont les livres et les essaies de l’écrivain et historien littéraire dont le centenaire a été célébré et dans sa ville natale Biharnagybajom et au Musée littéraire Petőfi à Budapest. En France on connait ses publications signées André Lazar et en Hongrie signées par Bajomi Lázár Endre. Pour son oeuvre et pour les liens qu’il a créé entre la France et la Hongrie une décoration française, le Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres lui a été attribuée. Son livre Les Hongrois de la Résistance a été préfacé par Vercors en France, et L’espoir de Malraux est connu dans sa traduction en Hongrie.  De grands auteurs français ont été révélés grâce à ses adaptations. Des passages de Quenau traduits par Bajomi ont été récités par Judit Havas au Musée littéraire. Après le beau discours de László Lakner du Musée Déri de Debrecen c’est le fils Iván Bajomi qui a pris la parole au Musée littéraire Petőfi, suivi de celui de László Lator et de ceux de ses amis Csaba Nagy et Claude Schkolnyk dont nous publions le témoignage émouvant.

Actualité de la méthode Kodály

« Que devons-nous faire ? Enseigner à l’école le chant et la musique de telle façon que l’enfant les considère comme une source de joie et non pas de peines, joie qui l’accompagnera durant toute sa vie, suscitant en lui la soif de musique. On ne peut pas saisir la musique par l’intellect, aussi ne doit-elle pas apparaître devant l’enfant comme une notation algébrique, comme une écriture chiffrée, un langage qui lui est indifférent. Il faut que nous préparions pour l’enfant la voie d’une perception directe et intuitive ».(1) Zoltán Kodály La méthode de Zoltán Kodály (1882-1967) continue à être enseignée dès le plus jeune âge en Hongrie, et ce depuis plus de six décennies. Unique au monde, ce procédé explique en partie l’excellence de nombreux musiciens issus de ce pays, mais aussi la culture musicale particulière des Hongrois. Il nous a semblé utile de revenir sur les origines, la philosophie, la technique et la portée de cet enseignement qui n’a suscité que de rares ouvrages approfondis en France, et qui reste encore peu diffusé dans les pays francophones.

A Paris, que faut-il pour que les tomates rougissent ? La Tour Eiffel bien sûr !

 Les tomates poussent à l’ombre de la Tour Eiffel. Vous ne me croyez pas ? Si, si. Je vous le garantis. Je les ai vu et je les ai même goutées. Ainsi que les haricots verts, les fraises, les framboises, les figues, les capucines ou la mertensia maritima (une petite plante aux feuilles qui ont un délicieux goût iodé, c’est comme manger une huître végétale).

Volutes de mots

 Comme par magie, des volutes de métal, des reflets de mots, de phrases comme en ombres chinoises par un jeu de lumière d’un unique spot sur un mur. Un choc visuel, une émotion soulevée en moi par un je ne sais quoi comme seuls une œuvre ou un artiste peuvent le faire. Cela ne s’explique pas. Et là, face aux œuvres de Fred Eerdekens, quelque chose en moi a vibré. C’est intrigant, étonnant.

Elections consulaires 2014

Pour la première fois à partir du 14 mai 2014 par Internet  et le 25 mai en personne les Français de l’Etranger vont pouvoir élire, pour six ans, leurs Conseillers consulaires. Sur les 443 Conseillers consulaires élus, trois le seront pour la circonscription de Hongrie. Ces Conseillers,  en plus de leur fonction de relais des Français établis dans leur circonscription, seront aussi grands électeurs pour l’élection des Sénateurs des Français de l’étranger et des membres de l’Assemblée des Français de l’étranger. Nous vous présentons ici les trois listes candidates : Conseiller consulaire, votre Relais citoyen en Hongrie (avec le soutien de l’UMP), Français du Monde en Hongrie avec le soutien de l'ADFE et de l'Assemblée Citoyenne de Budapest et l’Alliance Solidaire des Français de l’Etranger.

La censure et l’autocensure dans le monde

Rencontre avec les historiens François Cadilhon et Philippe Chassaigne au colloque international de Bordeaux. L’histoire de la censure est étroitement liée à l’histoire des livres, de la presse, mais couvre l’ensemble de la production culturelle y compris le cinéma. En Hongrie, c’est au siècle des Lumières qu’un texte emblématique sur la censure fut édité en latin dont l’auteur, jacobin, Martinovics a gardé le secret jusqu’à son exécution.

Le temps retrouvé

Expositions ROZSDA En hommage à Endre Rozsda pour le centenaire de sa naissance deux expositions de grande envergure ont eu lieu à Budapest. Peintre originaire de Mohács, il a trouvé une seconde patrie auprès des surréalistes à Paris et un atelier au Bateau-Lavoir. Son oeuvre fut  célébrée à Budapest d’abord à la galerie Várfok, ensuite à la Galerie Nationale Hongroise.  

Rencontre avec le réalisateur Guillaume Nicloux

La Religieuse dans les salles à Budapest Diderot et le Siècle des Lumières sont toujours d’actualité. Guillaume Nicloux a réalisé une nouvelle adaptation cinématographique de la Religieuse de Diderot dont la première a eu lieu à Budapest dans le cadre des Journées du Cinéma Francophone. Ce roman de Diderot n’était connu que par un cercle restreint du vivant de l’auteur et a connu une postérité mouvementée du fait de la censure. A l’origine de « l’histoire de l’infortunée sœur Suzanne » il y avait un fait divers.