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Le lifting des bains

Depuis le 1er juin dernier, les bains de Budapest ont un nouveau directeur général, Tibor Ferenci. Ce dernier, nommé directeur de Budapest Gyógyfürdôi és Hévizei Rt. (Bains et sources thermales de Budapest) après avoir été PDG de la banque Konzumbank, souhaite donner une image propre et singulière à chaque établissement. Nouveaux programmes, services spéciaux, (re)constructions et modernisation: les projets sont nombreux, d’autant plus qu’ils bénéficient de l’aide financière de l’Union européenne. La société qu’il dirige désormais et qui, jusqu’en 1996, était sous la direction de la Mairie de Budapest, compte quinze établissements dont cinq (celui de Csepel, Palatinus, Pünkösdfürdô et Római) n’ouvrent leurs portes qu’en été.

Le bien-être retrouvé

Plutôt que de faire une fixation sur le temps, pourquoi ne pas se lancer à la recherche du bien-être perdu du côté de Budapest ? La ville a tellement développé sa réputation de « spa city » que certains journalistes sont écoeurés d’avoir à en faire l’article. Pourtant, nombreux sont ceux qui ne connaissent pas encore toutes les ressources (thermales, bien entendu…) offertes aux visiteurs ou résidents de la perle du Danube.\ Thermes et spas de jour

L’eau de la Raab : source de vie, source de conflits

Une pollution de composants chimiques de nature indéterminée, provenant probablement d’une activité industrielle autrichienne, empoisonne la rivière transfrontalière, la Raab (Rába en hongrois), et la vie quotidienne des riverains hongrois. L’Autriche et la Hongrie « les amies de toujours » sont, cette fois, en profond désaccord à propos de l’origine de cette pollution. Selon les autorités hongroises, leurs collègues autrichiens n’auraient pas pris les mesures nécessaires pour limiter cette pollution.

Syndicats hongrois le bras long ?

Le 1er février dernier, pour la troisième fois en six mois, le VDSZSZ (Syndicat libre des employés des chemins de fer) a décidé de faire grève. En réclamant une augmentation de salaire de 10%, qui s’ajouteraient aux 6,9% initialement prévus, et une répartition des revenus obtenus par la privatisation de MÁV-Cargo, le syndicat a de nouveau fait la une des journaux. Même si le Tribunal du travail a conclu que la première des revendications était illégale, István Gaskó, chef de VDSZSZ et dirigeant de la Liga (Ligue démocratique des sydicats indépendants - dont le VDSZSZ fait partie) a réussi à attirer l’attention sur les intérêts des employés. Les actions des syndicats se sont multipliées en 2007, mais leur poids est resté faible.