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La Hongrie, encore loin de l’égalité

La Hongrie (19ème rang) se porte mieux que la plupart de ses pays frontaliers en termes de discriminations envers les personnes LGBTQ+, peut-on apprendre dans le dernier classement des pays européens par «Rainbow Europe». Cependant, des déclarations comme celle du président de l’Assemblée hongroise László Kövér, qui comparait le comportement d’un couple homosexuel voulant adopter un enfant à celui d’un pédophile, servent de rappel que le pays est encore loin de l’objectif visé.

Un Bal masqué à l´Opéra de Budapest : quand Italiens et Hongrois s´associent au service de Verdi, le miracle n´est pas loin...

Écho d´une soirée mémorable Si Un Bal masqué ne figure pas parmi les plus connus de ses opéras, le fait divers qui inspira Verdi fit beaucoup de bruit en son temps : l´assassinat en 1792 du roi Gustave III de Suède au cours d´un bal masqué. Au point que, bien avant Verdi, le drame avait déjà inspiré à Auber son opéra Gustave III ou Le bal masqué donné à Paris en février 1833 sur un livret et d´après une pièce de Scribe (1). Créé 26 ans plus tard (février 1859) à Rome, l´opéra de Verdi, initialement intitulé Gustavo III, fut à deux reprises rejeté par la censure pour se voir en définitive transposé au XVIIème siècle dans la ville de Boston, le roi étant alors remplacé par un certain comte Riccardo, gouverneur de la ville. La version qui nous en fut donnée ce soir correspond à la première mouture.

Erika Gál

C’est au sein du Palais des Arts de Budapest, centre musical de la capitale encore relativement récent, mais déjà très réputé, qu’Erika Gàl, l´une des sopranos hongroises les plus en vogue du moment, interprète Erda, la figure la plus poétique de l’opéra « L’Or du Rhin », le premier de la tétralogie de Wagner « L’Anneau du Nibelung », dirigé par le très primé Ádám Fischer dans le cadre du Festival Wagner à Budapest.

Ildikó Enyedi : A feleségem története

L’adaptation cinématographique du roman L'histoire de ma femme, du célèbre écrivain hongrois Milán Füst, poursuit son tournage à Budapest. L’occasion d’apporter plus d’informations et de précisions sur cette nouvelle production majeure du cinéma Hongrois. Une conférence de presse était donc organisée au Parc de l'histoire ferroviaire hongroise, Les principaux acteurs du film ainsi que certains membres de l’équipe de production se sont prêtés au jeu des questions/réponses.

Shiva

Elle s’appelle Shiva. Il y a quatre ans, les vétérinaires hongrois voulaient l’endormir pour de bon à la suite d’un accident de voiture qui l’avait brisé. Qui voudrait d’un cabot paralysé, la colonne vertébrale émiettée, avec une énorme facture au pied? Avant d’aller voir l’homme qui parle aux chiens (Cesar Millan) à Budapest en novembre prochain, rencontrez celui qui les sauve: György Wegera.

Comprendre les migrations africaines

Au cours des dernières années, la question des migrations africaines s’est imposée comme l’un des enjeux majeurs de notre époque. Ce mouvement massif des populations crée des interrogations, voire des craintes politiques et sociales. La diversité des motifs et des provenances de ses acteurs en fait un défi complexe, pour lequel la discussion et la compréhension doivent l’emporter sur les idées reçues. C’est pourquoi, le Jeudi 6 Juin, l’institut français de Budapest recevait différents chercheurs, hongrois et français, dans le but de penser et d’envisager des solutions.

Soirée des Révoltés

Avait lieu mardi soir à la Maison de la Presse Hongroise (MÚOSZ) une projection de deux des films les plus emblématiques du célèbre réalisateur André Libik. Véritable figure de proue du documentaire, M. Libik, secondé en ouverture et fermeture par la présidente du département des journalistes culturels, Éva Vámos, s’est adressé au public enthousiaste tout au long de cette Soirée des Révoltés.

L’art à l’épreuve de la Grande Guerre

La Partie de cartes (1917) de Fernand Léger Mercredi 29 mai 2019, l’historienne spécialiste de la Première Guerre mondiale Annette Becker* était présente à Budapest pour une conférence sur la représentation de l’art durant ce conflit. Quand l’horreur d’un conflit inédit interpelle l’art, comment représenter ce qui ne pourrait l’être ?