Archives de décembre 2022

La Saint-Sylvestre : sources et traditions

Sylvestre
Les origines païennes se confondent avec les origines religieuses, liées au solstice d’hiver. Dans la Rome antique, on s’échangeait des pièces et des médailles à l’occasion du changement d’année. Ce sont aujourd’hui nos fameuses étrennes. Jusqu’à Jules César, la fête n’était pas à date fixe. C’est lui qui fixa la fin d’année au 31 décembre. En France, il faudra attendre Charles IX pour que le premier jour de l’année soit fixé au 1er janvier.

BÚÉK ou l’économie du souhait !

buek
Nous autres francophones avons certainement déjà entendu ce vocable quand nos amis hongrois nous souhaitent une bonne année. C’est vrai, nous avons la chance de pouvoir dire : bon réveillon de Noël pour le 24 et Joyeux Noël, le lendemain. Il en est de même pour le « bon réveillon de la Saint Sylvestre » et de crier enfin Booooonnne annéeeee à minuit tapantes.

La quête de la liberté et du bonheur dans les toiles de János Horváth, premier lauréat du prix Anna Stein

Horváth-Stein
C’est dans une salle comble de l’Institut Liszt à Paris que l’on a décerné le prix Anna Stein à János Horváth peintre hongrois vivant actuellement à Miskolc. C’est un prix bi-annuel pour soutenir la création des artistes plasticiens que le jury a décerné à János Horváth pour sa longue carrière d’artiste.

Carl Lutz et le sauvetage des Juifs de Budapest

Carl Lutz
En se promenant le long des quais du Danube, plus précisément à quelques mètres du Mémorial aux chaussures se tenait jusqu’au 14 octobre une exposition intitulée « un sanctuaire dans la tempête : Carl Lutz et le sauvetage des Juifs de Budapest ». Alors que je faisais visiter à un groupe d’écoliers l’exposition, un touriste suisse s’approcha du groupe et me demanda : « que fait le drapeau helvétique au côté du Mémorial des chaussures ? Qui était Carl Lutz ? ».

La dame à quatre pattes

La dame à quatre pattes
Noël approchait à grands pas.  Paris avait déjà enfilé sa nouvelle robe du soir, toute en lumières. Au-dessus de la ville, vu du ciel, aucun pilote ni aucun ange n’aurait pu deviner qu’à quelques heures de vol d'ici, les hommes s’entretuaient à la guerre et que, sur la Terre, on avait ordonné de baisser les chauffages et les lumières.  Paris s'en moquait royalement, telle une reine. 

Institut français de Budapest: présentation d’un ouvrage sur la vie littéraire dans le Paris des années 1840 autour des relations entre la poétesse Louise Colet et Gustave Flaubert, par Eszter Röhrig (1)

Eszterkönyve
En 1846, le jeune Gustave Flaubert, encore pratiquement inconnu, rencontre dans l’atelier du peintre James Pradier une certaine Louise Colet. Il est âgé de 25 ans, elle de 36. Ils deviendront amants. Elle quitte son mari l’année suivante, mais la liaison, qualifiée d’orageuse, ne durera guère. (Nous laissant néanmoins une riche correspondance.)

Alfonso und Estrella, opéra inédit de Schubert en première sur la scène de Budapest

Alfonso und Estrella
Essentiellement connu pour ses lieder, ses œuvres pour piano et sa musique de chambre, qui sait que Schubert composa également des opéras ? Quinze opéras demeurés des échecs ou semi échecs. Tel Alfonso und Estrella, donné ce soir en version de concert (légèrement mise en scène) au Palais des Arts de Budapest. Un genre auquel le jeune Schubert tenait particulièrement, meilleure façon de se faire connaître et de se procurer quelque revenu. Mais il faut dire que la concurrence était rude avec des compositeurs comme Paër ou Maÿr, sans parler de Salieri qui occupait alors le devant de la scène et de Weber dont le Freischütz fut précisément donné cette même année (1).