De 56 à plus de 600 membres, la Magyar Gárda se décuple

  Affrontant la polémique toujours présente, la Garde Hongroise du parti d’extrême droite Jobbik a saisi l’occasion des commémorations de la révolution de 1956 pour intégrer 600 membres de plus aux 56 premiers. Image retirée. Visiblement, la Garde Hongroise attire. Après le cérémonial formel de création de cette garde attachée au parti Jobbik qui a eu lieu fin août avec l’intégration symbolique de 56 membres, c’est plus de 600 membres qui ont été intronisés le 21 octobre près de la Place des Héros.

Commémorations de 1956 : les troubles ne faiblissent pas

Comme à chaque commémoration, les militants de droite défilent et les hooligans cassent. Plus d’un an après la divulgation de l’enregistrement révélant les mensonges du Premier ministre, les troubles à l’ordre public, limités mais constants, perturbent toujours la mémoire nationale.   «S’identifier à 1956, a dit le Président Sólyom, cela signifie s’identifier avec crédibilité, solidarité et confiance». Si la crédibilité est subjective et que la confiance ne manque certainement pas aux émeutiers, on peut affirmer qu’à l’occasion de cette commémoration, une fois encore, la solidarité nationale a clairement manqué.

L’affaire délicate du ministre des finances

Une vague d’indignations s’est faite sentir en Hongrie quand il s’est avéré que le ministre des finances, János Veres, avait été entre 1991 et 1993 l’un des deux gérants d’une société à responsabilité limitée nommée Bogát-Ferr, aujourd’hui accusée de fraude fiscale. Le parti d’opposition Fidesz (Alliance des Jeunes Démocrates) exige la démission du ministre. Selon la justice, la firme métallurgique Bogát-Ferr avait demandé la restitution de près de 55 millions de HUF de T.V.A entre 1991 et 1995 sur la base de factures fictives.

Manifestation des étudiants contre les droits de scolarité

Le 17 octobre, des milliers d’étudiants de plusieurs universités et écoles supé-rieures hongroises ont manifesté contre l’introduction des droits de scolarité. Organisée par le HÖOK (Hallgatói Önkormányzatok Országos Konferenciája : Conférence Nationale des Collectifs d’Étudiants), la manifestation, qui a pris la forme d’une retraite aux flambeaux, est partie de l’extrémité du pont Marguerite, côté Buda, pour s’achever au siège du ministère de l’enseignement, Szalay utca. La marche des étudiants, la dernière d’une série commencée à Szeged, avait pour but de faire modifier le système des droits de scolarité en vigueur.  

«Lex MOL»

  Image retirée.   La tournure critique prise par le duel entre OMVet MOL a contraint l'Etat hongrois d'intervenir en faveur de la plus grosse entreprise nationale. Ainsi, par le biais de la lex MOL, votée à une majorité renforcée et qui devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2008, le gouvernement souhaite mettre un obstacle aux tentatives d'appropriation des parts actuellement détenues par des investisseurs stratégiques hongrois.

Des tanks aux bottes

Tank, Malina Hedvig et Garde Hongroise sont les mots-clés de l’histoire du conflit actuel entre la Hongrie et la Slovaquie. Tour d’horizon des relations tendues entre les deux pays frontaliers. «Gyurcsány et Fico prennent un café ensemble à Lisbonne.» La relation actuelle entre la Hongrie et la Slovaquie est bien caractérisée par le fait que la rencontre entre les deux Premiers ministres lors du sommet européen fasse la une des journaux.

L’argent de l’Europe

«Fonds structurels, perspectives financières, aides régionales, contributeurs nets, chèque britannique …» tous ces mots du jargon communautaire nous sont familiers sans que l’on comprenne très bien ce qu’ils veulent dire précisément. Ils ont tous un point commun, ils sont liés à l’argent de l’Europe, un thème pas toujours transparent pour l’opinion publique, presque tabou. Risquons-nous à dresser un petit tableau des finances européennes. D’où vient l’argent qui rentre dans les caisses de Bruxelles ? Et où va-t-il ?   D’où vient l’argent ?