Les clefs de l’énergie hongroise
AIE : La Hongrie est membre de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), qui salue régulièrement depuis une dizaine d’année les efforts du pays dans la mise en marche de réformes destinées à autonomiser le secteur et à assurer l’approvisionnement énergétique, tout en conseillant d’aller encore plus de l’avant, notamment dans le remplacement d’usines anciennes de transformation du gaz en électricité.
Biocarburants : La société australienne Central EU Biofuel Pty Ltd a annoncé en décembre dernier l’investissement de 160 millions d’euros pour la construction en Hongrie d’une usine de biocarburants.
Diversification : Les tensions politiques entre l’Ukraine et la Russie en janvier 2006 ayant entraîné des problèmes d’approvisionnement de gaz en Hongrie, Budapest a décidé de jouer alors intégralement la carte de la diversification énergétique, en soutenant par exemple la construction d’un terminal de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) sur l’île croate de Krk. Les énergies renouvelables bénéficient, dans le plan 2007-2013, de tarifs particulièrement avantageux.
MAVIR : Société en charge du réseau électrique national. Ses pouvoirs ont été étendus en 2006. MVM est la société principale sur le marché de l’électricité et E.On-Ruhrgas la société dominante sur le marché du gaz.
Nabucco : La Hongrie soutient le projet de gazoduc reliant l’Asie centrale, le Moyen et Proche-Orient, les Balkans, aboutissant en Autriche. La société Mol détient des parts dans ce projet d’envergure.
Paks : Centrale nucléaire hongroise. Sa production représente à elle seule 33% de l’électricité du pays.
Réformes : Avec la Slovénie, la Hongrie est en pointe dans les réformes du secteur énergétique censées introduire un marché ouvert à la libre concurrence.
Revolving/ESCO : Fonds européens destinés à financer (respectivement directement ou au tiers) la transition du domaine énergétique d’un secteur très subventionné à un secteur privé.
Tendances : L’approvisionnement de charbon diminue, celui du gaz augmente, celui du pétrole également très largement. Le nucléaire est constant. Les énergies géothermique, solaire, éolienne, et hydraulique sont inexistantes.
16% : C’est la part d’électricité directement importée de l’étranger.
P.K.