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Le Balaton: un charme irrésistible ...

(mais trompeur....) Les Romains l’appelaient le „lac plat” (lacus pelso), appellation reprise par les Allemands et les Autrichiens (Plattensee). Son nom viendrait du vieux slave „blato” qui signifie „vase, marécage” et c’est ainsi que le nomment les Slaves du Sud („Blatno jezero”). Les Hongrois, quant à eux, le qualifient volontiers de „mer hongroise” et se plaisent à lui conférer le diminutif affectueux de „balcsi” [pron. „bâltchi”]. Une appellation de „mer hongroise” non usurpée, tant il est vrai que, moyennant un minimum d’imagination, on pourrait par moments s’y croire au bord d’une mer.

Gábor Farkas : « J’emmène la musique hongroise très loin »

L’un des disciples de Ferenc Liszt, pianiste Magyar le plus célèbre du 19ème siècle. Ainsi est perçu Gábor Farkas par les mélomanes européens et internationaux. Son dernier passage en France remonte au 14 avril. C’était en compagnie du violoniste Kristóf Baráti, grâce à la Société de Musique de Chambre de Marseille. Le 4 février 2014, ce binôme avait été présenté comme la fine fleur de la musique hongroise au théâtre du Jeu de Paume d’Aix-en-Provence. Rencontre.

« Freedom Express » : quand la liberté guidait les peuples de l’Est

Partie de Pologne l'an dernier, l'expo Freedom Express est arrivée à Budapest fin-juin. Objectif : sensibiliser le public, surtout les jeunes, aux différents désirs de liberté bridés par le communisme, aboutissant à la transition démocratique de 1989-1990. Visite guidée

Elle parcourt l'Europe contre Crohn

Trois fleuves (Loire, Rhin, Danube), dix pays et soixante bornes par jour. Julie Bontemps, cadre commerciale, a décidé d’enfourcher sa bicyclette jusqu’au bout de l’EuroVelo6. Objectif : réunir un maximum de fonds et booster la recherche scientifique face à cette affection du système digestif qui touche près de 60 000 personnes en France dont son frère. Et profiter du paysage. Bien entendu !

Le livre en fête à Budapest...

non, le livre est encore bien vivant sur les rives du Danube! Décidément, le printemps et l’été siéent tout particulèrement à Budapest: soleil assuré, terrasses bondées, défilé ininterrompu de touristes et jolies filles sur le Corso. Bref, le Nirvẫna. Au prix d’une forte chaleur, certes, mais tempérée par une légère bise bienvenue, véhiculée par le Danube. Et puis, c’est l’époque des animations diverses dont Budapest regorge: marchés d’artisans, fêtes de la palinka, goulache-parties, festivals de musique, etc.

Promouvoir les complémentarités entre les diverses composantes

Un entretien avec Philippe Gustin Un des avantages incontestés du métier de journaliste est l’opportunité qu’il offre de pouvoir se faire expliquer certains problèmes selon une perspective innovante. Profitant du récent passage de Philippe Gustin à Budapest, j’ai donc tenu à reprendre ma plume pour vous présenter ce spécialiste reconnu de la septième circonscription des Français de l’étranger : il connaît cette région, la fréquente régulièrement, l’aime et en parle les langues. Instituteur devenu énarque à la force du stylo, Préfet, personnalité politique de premier plan, il occupe et occupa de nombreux postes-clefs dans la haute fonction publique. Dès 1980, dans la RFA de l'époque, pour une meilleure coopération pédagogique franco-allemande, il fut un des piliers de l’école française de Budapest de 1988 à 1994, et, en tant que tel, l’un des pères de ce qui est devenu aujourd’hui le Lycée français de Budapest. Attaché culturel en Autriche, il interrompit sa carrière à l’étranger pour rejoindre le ministre Luc Chatel, avant d’être nommé ambassadeur de France en Roumanie en 2012. Voici, pour ce qui nous concerne particulièrement…