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Le cinéma est à l’honneur dans le cœur du Journal Francophone de Budapest, qui a voulu lui être reconnaissant en attribuant des prix aux films projetés lors des 7ème Journées du Film Francophone. Le festival s’est tenu du 1er au 10 mars dans la splendide salle du cinéma Uránia, et celle plus intimiste d’Art+cinema, avec une programmation riche en belles découvertes.
Honoré par le Prix Spécial du Jury au Festival de l’Alpes d’Huez en 2016, le réalisateur François Desagnat était invité pour présenter l’avant-première d’Adopte un veuf à la 7e édition des Journées du Film Francophone, du 1er au 10 mars au cinéma Urania. Cette comédie présente une rencontre entre un homme âgé et solitaire depuis qu’il a perdu sa femme, et une étudiante pétillante qui vient bousculer son quotidien en transformant son domicile en une colocation bien animée. Alors que le film est projeté à partir de ce jeudi devant le public hongrois, son réalisateur a partagé son expérience et son avis sur le cinéma français.
C’est dans la salle d’exposition de la maison de la presse que nous avons eu la chance de rencontrer une méduse des temps modernes. Cette figure mythologique revisitée s’appelle Szilvia Bach et possède, non pas des serpents, mais de nombreux talents. Elle nous pétrifie d’admiration, lorsque l’on observe sa carrière. Au cours de cette rencontre, la comédienne, chanteuse, écrivaine et maintenant peintre, nous fera partager sa passion pour le Mexique et son patrimoine culturel, qu’elle a décidé de raconter dans ses œuvres hautes en couleurs. Un aller retour rapide Budapest-Ciudad de Mexico au prix du rire, de l’Art et du talent, avec une Szilvia Bach au savoir faire polymorphe comme pilote.
Rencontre avec M. Hervé Ferrage à l’Institut français à Budapest
M. Hervé Ferrage, directeur de l’Institut français et conseiller culturel, nous a parlé, à l’occasion du lancement du 17ème Festival francophone en Hongrie, du cinéma, du théâtre et de la musique et des quelques surprises qui nous attendent lors du Festival.
Éva Vámos : Pourriez-vous nous parler de l’origine de ces journées du film francophone ? Depuis quand existent-elles et comment ont-elles été mises en place ?
Hervé Ferrage : Traditionnellement, les journées du film francophone ouvrent le festival de la francophonie. Ces journées sont plus récentes que le festival lui-même, puisqu’il s’agit cette année de leur 7ème édition dans le cadre d’un festival qui existe depuis 17 ans et qui a vu sa programmation s’étoffer au fil du temps. Malgré leur caractère plus récent, ces journées sont l’un des aspects les plus populaires du festival.
Pour commencer, une mauvaise nouvelle pour les touristes qui envisageraient de se rendre en Hongrie: à partir de cet été, le beau bâtiment de l’Opéra de Budapest (avenue Andrássy) sera fermé pour dix mois, lifting oblige. Une restauration qui s’imposait, essentiellement pour moderniser une machinerie de scène devenue obsolète et pour améliorer au passage l’acoustique de la salle. Réouverture prévue pour mai 2018. Mais une bonne nouvelle pour les mélomanes: la prochaine saison n’en perdra rien de son attrait, bien au contraire, avec une programmation originale, riche et variée. Car, tout comme à Paris, l’opéra dispose à Budapest d’une autre salle, plus moderne, plus vaste (2400 places) et confortable, le Théâtre Erkel (1). Un peu, toutes proportions gardées, l’équivalent de notre opéra Bastille face au Palais Garnier (ou plutôt notre salle Pleyel, sa contemporaine, en plus grand). De plus, offrant une vaste scène, une parfaite visibilité et une acoustique irréprochable, cela pour des tarifs sensiblement plus accessibles (2).
Le „Groupe de Visegrád”, une appellation qui revient de plus en plus souvent dans nos médias, parfois sous sa forme abrégée „V4”. Comme l’on sait, le groupe rassemble quatre états membres de l’Union européenne, la Pologne, la Hongrie, la Tchéquie et la Slovaquie, qui s’efforcent aujourd’hui d’accorder leurs positions sur les questions relatives à l’Europe, ceci pour mieux faire entendre leur voix auprès des instances de Bruxelles. Mais ... que sait-on vraiment de plus?
L’anecdote est connue, et parfaitement authentique. La création du Barbier de Séville de Rossini, le 20 février 1816 à Rome, fut une catastrophe. Non seulement copieusement chahutée, la représentation de l’opéra fut jalonnée d’incidents. Le plus cocasse étant l’irruption d’un chat sur la scène, à laquelle le public hilare réagit par des miaulements. Bref, on ne s’ennuyait pas à l’époque...