La Pâque hongroise, une tradition solidement ancrée : les oeufs peints et l’aspersion des jeunes filles …

Pâques
Un souvenir de la Pâque de mon enfance : je me revois encore rechercher à la campagne les œufs lâchés dans les buissons par les cloches en route depuis Rome (et j’y croyais...). Si les cloches ont disparu depuis belle lurette du paysage, les œufs sont toujours bel et bien là. Mais, à propos, pourquoi précisément des œufs ? L’explication en est simple. Dès l’Antiquité, il était d’usage d’offrir et consommer des œufs, symboles de fécondité, pour célébrer l’arrivée du printemps. Tradition reprise plus tard par la religion chrétienne, la résurrection du Christ annonçant une ère nouvelle, promesse de renouveau. Fête qui coïncide précisément avec l’éclosion du printemps.

Les vins du Balaton

Gilvesy
Les terres du vigneron Robert Gilvesy se situent dans l’un des plus beaux endroits de la Hongrie, à Badacsony, proche du lac Balaton - certainement le plus grand lac d’Europe centrale -. C’est à flanc de colline, sur une terre volcanique, qui rappelle à certain égard le sud de la France. Que Robert cultive avec l’aide de sa femme Karine (une Française venue vivre en Hongrie) le raisin qui leur sert à produire le vin blanc.

Si Noël nous était conté

Si Noël nous était conté
Ah ! Noël. Si l’on en reste à ses souvenirs d’enfance, alors c’est le tintement des clochettes, le parfum des agrumes, le scintillement des lumières. Pourtant cette enfance a été celle des gens de nos âges, des années 40/50, avec les bruits de guerre et les restrictions bien plus sévères que celles que nous subissons aujourd’hui dans nos pays nantis.

Noël en Franche-Comté : Les Origines de la Légende de la Tante Airie (ou Arie)

Noël en Franche-Comté
Tante Arie ou Airie est une bonne fée légendaire adorée du folklore de Franche-Comté. Elle est à Noël la substitute du Père Noël et de Saint-Nicolas dans l'ancien comté de Montbéliard. La tante Arie est selon la légende une réincarnation de la bienfaitrice et regrettée comtesse Henriette de Montbéliard (1387-1444). En 1407, la comtesse héritière du comté de Montbéliard, épouse le comte Eberhard de Wurtemberg du comté du même nom.

Le hongrois, une langue quasi unique et originale, en passe de perdre son identité ?

Le hongrois, une langue quasi unique et originale, en passe de perdre son identité ?
La langue hongroise est réputée pour être hermétique aux étrangers, notamment par un vocabulaire qui ne manque pas de dérouter les touristes de passage. Une réputation de moins en moins fondée. Du moins au vu des résidents expatriés de plus en plus nombreux qui parviennent à l´assimiler, souvent fort bien. Quant au vocabulaire, comme partout, il évolue, aussi les emprunts étrangers s´y font-ils de plus en plus nombreux. Un phénomène relativement récent, mais qui tend à s´accentuer. Le premier exemple qui nous vient à l´esprit est le mot „quarantaine” (karantén), actualité oblige. Des emprunts dont souvent, mis à part les locuteurs francophones, les Hongrois ignorent l´origine. Combien établissent, par exemple, le rapport entre le mot (quarantaine) et son origine (le nombre quarante) ? Certainement bien peu. Des emprunts qui, dans certains cas, s´écartent du sens originel pour donner des résultats parfois surprenants. Tel, pour désigner notre „réticule”, le mot „ridikül”, qui se prononce „ridicule”. Et le cas n´est pas rare… Voire recouvrant en hongrois un sens opposé à sa signification d´origine.