Le secteur financier au pied du mur !

Rencontre avec Jacques Maire Avec le gouvernement Fidesz, les mesures à destination du secteur financier (banques, assurances,...), détenu à 80% par des établissements étrangers, se succèdent sans se ressembler, ne leur offrant aucune trêve :  instauration d’une taxe de crise, nationalisation des fonds de pension, adoption d’un dispositif de remboursement des crédits en devises étrangères. Le groupe AXA Hongrie a annoncé dernièrement qu’il cessait d'accorder de nouveaux prêts hypothécaires dans ce pays, mettant ainsi un coup d'arrêt brutal à sa principale activité bancaire sur ce marché. Jacques Maire, Directeur général d’AXA groupe Hongrie, revient sur les événements qui ont généré ce repli et évoque l’avenir d’AXA Hongrie dans ce contexte de crise.

Situation de fortune

Les instances financières à la traîne La taxe bancaire, le remboursement anticipé à taux fixe, la volatilité des taux de change et des indices économiques désespérants : tous autant de facteurs qui, en ce moment, pèsent lourdement sur les banques en Hongrie. Des liquidités et des crédits asséchés ont provoqué la chute libre du chiffre d’affaires des multinationales, qui pour le moment résistent.

Retracer l’Histoire

Entretien doctoral Krisztián Bene est professeur au département d’études française et francophone de l’Université de Pécs, depuis 2005. Il est également docteur en histoire et notamment spécialiste de l’histoire militaire durant la 2nde guerre mondiale. C’est d’ailleurs dans le cadre de son doctorat qu’il a débuté son travail, qui plus tard, a conduit à l’écriture de son premier ouvrage, "La collaboration militaire française dans la Seconde Guerre mondiale". Nous nous sommes entretenus avec ce jeune écrivain, passionné par son sujet.

Un peu mais pas trop !

Le 29 mars, le secrétaire d’Etat en charge de l’administration publique, Bence Rétvári, a annoncé  une nouvelle initiative du gouvernement qui vise à réduire la corruption dans les institutions étatiques. Dans le cadre de ce programme, un code d’éthique à destination des fonctionnaires va être publié. La lutte contre la corruption passera aussi par l’éducation nationale et fera partie intégrante des programmes scolaires.

Vivre avec 47 000 HUF par mois?

En janvier 2012, György Matolcsy, ministre de l’Economie, a déclaré au Parlement, qu’on pouvait bien vivre en Hongrie aujourd’hui, et ce durant un mois, avec 47 000 HUF (soit environ 160 €). Cette déclaration, également soutenue par Marcell Zsiga, député  FIDESZ, a bien sûr eu des répercussions. Et pour cause,  47 000 HUF représente le salaire moyen des employés communaux.  L’opinion publique a immédiatement réagi, et accueilli cette déclaration avec scepticisme.

Grandeur & décadence

Dénouement du feuilleton Pál Schmitt "Cette conclusion finale est une réhabilitation pour moi" – avait déclaré Pál Schmitt, Président de la Hongrie. Cette réaction, en réponse au rapport du comité, faisait suite aux accusations de plagiat dont on l’a accusé sur sa thèse de doctorat.

Mémoire courte et politique symbolique !

Rencontre avec le philosophe G. M. Tamás Homme de gauche, Gáspár Miklós Tamás fait partie des intellectuels hongrois qui ne craignent pas de faire entendre leur voix critique à l’égard des politiques tortueuses de leur pays. Il en fait les frais dans les années 70, sous le régime de Ceaucescu, en devant quitter sa Transylvanie natale pour Budapest ; en 78 il est renvoyé de son poste à l’université pour avoir publié des samizdats. Et en 2011, il doit prendre sa retraite  anticipée de directeur de l’Institut de recherche philosophique de l’Académie hongroise des sciences suite à des attaques subies par son successeur.

Mise en Place

Nouvelle naissance pour Kossuth tér Les travaux de réaménagement de la place Kossuth ont démarré. La première étape a été marquée par le lancement de la construction d’un centre de visites et d’un parking souterrain d’une capacité de 400 à 500 places.