Villes fertiles

Première du film documentaire de Suzanne Körösi Rencontre avec la réalisatrice à Budapest Les maraîchers bulgares ont contribué à diminuer la famine dans la capitale hongroise assiégée en 1944. Leur manière de cultiver la terre devient emblématique pour assurer l’autonomie alimentaire des villes dans un avenir plus au moins proche. La première hongroise du documentaire sera suivie prochainement par les projections de la version française.

La rentrée à la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Hongroise

Rencontre avec Laurent Poiron, président de la CCIFH JFB : A la rentrée la CCIFH prend un nouvel élan dans des locaux plus accueillants, plus professionnels. Quels sont les avantages de cette nouvelle localisation ? Laurent Poiron : Suite à notre déménagement fin mai, au cœur du quartier d’affaires de Budapest, l’équipe de la CCIFH évolue désormais dans un environnement international au milieu de nombreuses entreprises françaises de renom. Grâce à ce nouvel aménagement et à l’agrandissement de ses bureaux, la Chambre peut étendre, entre autre, son service d’hébergement. En effet, quatre postes de travail sont disponibles afin d’accueillir des V.I.E et/ou des commerciaux affiliés à des entreprises françaises. Entourée d’une équipe qualifiée, bilingue et disponible, chaque entreprise bénéficiant de ce service pourra s’épanouir dans un environnement stable et professionnel.

World Press Photo et Le baiser sur l’Ile Saint-Louis au Musée ethnographique à Budapest

Rencontre avec le photographe Peter Turnley Image retirée.Vers où va le monde et les photographes qui le captent ? Le grand reporter Peter Turnley en a fait l’expérience : il a couvert les conflits à travers tous les continents et il a inauguré l’exposition World Press Photo à Budapest . L’exposition annuelle est un événement incontournable. Depuis de nombreuses années c’est Tamas Révész, photographe connu de New-York à Budapest, qui organise cette manifestation ainsi qu’ un master class à cette occasion. Cette année les images de la revue National Geographic et l’exposition Une lettre d’amour à Paris ont accompagné ce panorama de la photographie dans le monde. Après le vernissage nous avons rencontré Peter Turnlay de passage à Budapest.

Così contre Così...

Così fan tutte aux opéras de Budapest .... et de Lyon Admirateur de Mozart, mais très à cheval sur les moeurs (bien qu’il fût constamment amoureux et s’en vantât..) Beethoven reprochait à son aîné le livret de Don Juan qu’il jugeait immoral (1). Mais alors, que dire de Così fan tutte, avec son histoire de couples échangistes avant l’heure ?

Verdi à l’opéra de Budapest: un Requiem à réveiller les morts...

Pour une fois, ce n’était pas un opéra que l’on donnait de Verdi ce mardi sur la scène de Budapest, mais sa messe de Requiem... Ne gardant pas le meilleur souvenir d’une précédente interprétation sur cette même scène , je me méfiais, mais étais en même temps très curieux. Aussi n’ai-je pas hésité à me prendre un billet - à ma place de prédilection: le poulailler.

Duchamps et Eluard jouent aux échecs. De dada au surréalisme

Une exposition du Musée d’Israel à la Galerie Nationale de Budapest Rencontre avec le directeur général du Musée: James Snyder Une riche collection du musée situé sur les collines de Jérusalem est arrivée sur les collines de Buda à la Galerie Nationale pour présenter les objets d’art du mouvement dada et du surréalisme. A la Galerie Nationale une exposition paralelle dédiée aux artistes hongrois de la période - fut également inaugurée. Nous avons rencontré le directeur James Snyder et la commissaire Adina Kamien-Kazhdan.

Opération Portes ouvertes à l’Institut Français de Budapest

Entretien croisé avec Hervé Ferrage et Isabelle Farçat   A la rentrée l’Institut Français de Budapest invite le public à  découvrir de nouveaux espaces accueillants dans le cadre de l’opération Portes ouvertes et un programme riche pour l’automne. Nous avons rencontré le directeur de l’Institut Hervé Ferrage et son adjointe Isabelle Farçat.

Ego sum captivus gallicus

Le centenaire d’André Lazar C’est le titre d’un ouvrage d’André Lazar parlant des prisonniers de guerre français, évadés et accueillis en Hongrie. Nombreux sont les livres et les essaies de l’écrivain et historien littéraire dont le centenaire a été célébré et dans sa ville natale Biharnagybajom et au Musée littéraire Petőfi à Budapest. En France on connait ses publications signées André Lazar et en Hongrie signées par Bajomi Lázár Endre. Pour son oeuvre et pour les liens qu’il a créé entre la France et la Hongrie une décoration française, le Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres lui a été attribuée. Son livre Les Hongrois de la Résistance a été préfacé par Vercors en France, et L’espoir de Malraux est connu dans sa traduction en Hongrie.  De grands auteurs français ont été révélés grâce à ses adaptations. Des passages de Quenau traduits par Bajomi ont été récités par Judit Havas au Musée littéraire. Après le beau discours de László Lakner du Musée Déri de Debrecen c’est le fils Iván Bajomi qui a pris la parole au Musée littéraire Petőfi, suivi de celui de László Lator et de ceux de ses amis Csaba Nagy et Claude Schkolnyk dont nous publions le témoignage émouvant.

Actualité de la méthode Kodály

« Que devons-nous faire ? Enseigner à l’école le chant et la musique de telle façon que l’enfant les considère comme une source de joie et non pas de peines, joie qui l’accompagnera durant toute sa vie, suscitant en lui la soif de musique. On ne peut pas saisir la musique par l’intellect, aussi ne doit-elle pas apparaître devant l’enfant comme une notation algébrique, comme une écriture chiffrée, un langage qui lui est indifférent. Il faut que nous préparions pour l’enfant la voie d’une perception directe et intuitive ».(1) Zoltán Kodály La méthode de Zoltán Kodály (1882-1967) continue à être enseignée dès le plus jeune âge en Hongrie, et ce depuis plus de six décennies. Unique au monde, ce procédé explique en partie l’excellence de nombreux musiciens issus de ce pays, mais aussi la culture musicale particulière des Hongrois. Il nous a semblé utile de revenir sur les origines, la philosophie, la technique et la portée de cet enseignement qui n’a suscité que de rares ouvrages approfondis en France, et qui reste encore peu diffusé dans les pays francophones.

A Paris, que faut-il pour que les tomates rougissent ? La Tour Eiffel bien sûr !

 Les tomates poussent à l’ombre de la Tour Eiffel. Vous ne me croyez pas ? Si, si. Je vous le garantis. Je les ai vu et je les ai même goutées. Ainsi que les haricots verts, les fraises, les framboises, les figues, les capucines ou la mertensia maritima (une petite plante aux feuilles qui ont un délicieux goût iodé, c’est comme manger une huître végétale).