Le livre en fête à Budapest...

non, le livre est encore bien vivant sur les rives du Danube! Décidément, le printemps et l’été siéent tout particulèrement à Budapest: soleil assuré, terrasses bondées, défilé ininterrompu de touristes et jolies filles sur le Corso. Bref, le Nirvẫna. Au prix d’une forte chaleur, certes, mais tempérée par une légère bise bienvenue, véhiculée par le Danube. Et puis, c’est l’époque des animations diverses dont Budapest regorge: marchés d’artisans, fêtes de la palinka, goulache-parties, festivals de musique, etc.

Promouvoir les complémentarités entre les diverses composantes

Un entretien avec Philippe Gustin Un des avantages incontestés du métier de journaliste est l’opportunité qu’il offre de pouvoir se faire expliquer certains problèmes selon une perspective innovante. Profitant du récent passage de Philippe Gustin à Budapest, j’ai donc tenu à reprendre ma plume pour vous présenter ce spécialiste reconnu de la septième circonscription des Français de l’étranger : il connaît cette région, la fréquente régulièrement, l’aime et en parle les langues. Instituteur devenu énarque à la force du stylo, Préfet, personnalité politique de premier plan, il occupe et occupa de nombreux postes-clefs dans la haute fonction publique. Dès 1980, dans la RFA de l'époque, pour une meilleure coopération pédagogique franco-allemande, il fut un des piliers de l’école française de Budapest de 1988 à 1994, et, en tant que tel, l’un des pères de ce qui est devenu aujourd’hui le Lycée français de Budapest. Attaché culturel en Autriche, il interrompit sa carrière à l’étranger pour rejoindre le ministre Luc Chatel, avant d’être nommé ambassadeur de France en Roumanie en 2012. Voici, pour ce qui nous concerne particulièrement…

Le prix de la Paille d’Or décerné à l’UFE Hongrie

L’association Oltalom, qui œuvre pour soutenir les nombreux sans-abri de Budapest, a décerné le mardi 26 mai, le prix de la Paille d’Or à l’UFE Hongrie, en récompense de son soutien sans faille au cours de ces dernières années. L’UFE Hongrie, association franco-hongroise des Français de l’étranger, affiliée à l’UFE Monde, organise chaque année un dîner gala de l’épiphanie au profit d’une association caritative.

Mémoire-Enclencheurs

L’exposition d’Anna Ádám à la Galerie TAT à Budapest Avec une pluralité des techniques Anna Ádám revisite les images du passé et les mécanismes de la mémoire. A l’entrée de sa première exposition individuelle à Budapest c’est une jeune femme souriante qui nous a offert des madelaines. Nous sommes à la recherche de Proust, ou mieux, nous nous retrouvons dans l’univers de la Bibliothèque de Babel de Borges – comme l’a remarqué Eszter Kozma dans son discours qui inaugurait l'exposition. Éva Vámos : Nous arrivons à la salle de l’exposition sur un tapis rouge, en réalité sur une robe-tapis qui habille une jeune femme. Ensuite une performance avec une chorégraphie surprenante accompagne tes images qui renouent la grande et la petite histoire. Quelle est la relation entre tes images et les performances ?

Les Saisons de Haydn au Palais des Arts de Budapest : Un pur délice !

Un concert récemment donné à Budapest sur instruments anciens nous a offert un moment de pur bonheur (1). Au programme Les Saisons de Haydn, interprétées par l’orchestre Orfeo et le choeur Purcell. Deux formations hongroises qui fêtent aujourd’hui leurs 25 ans. Et pourtant... les interprétations de haut niveau de ce chef d’oeuvre ne manquent pas, qui ne nous en rendent que plus exigeants. Tels les enregistrements du jeune Karajan ou de Karl Böhm ou encore, sur instruments anciens, ceux de John Eliott Gardiner ou Nikolaus Harnoncourt, pour ne citer que ces quatre entre mille autres.

Iván Fischer ou... l’amour de l’Homme par la musique

Une belle leçon d’humanité et de tolérance „L’amour de l’homme par la musique”: tel est le titre que j’avais un jour donné à un exposé consacré à Beethoven... Sans vouloir blesser la modestie d’Iván Fischer, voilà un titre que je reprendrais volontiers pour qualifier la démarche du chef hongrois. Ceci à propos d’un film-portrait qui lui est consacré, sorti récemment sur les écrans de Budapest (1). Un film qui donne la part belle à la musique, certes, mais qui ne devrait pas décourager les non mélomanes, car son message va bien au-delà.