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La ville Lumière et ses influences magyares
Du 26 octobre au 26 novembre, la galerie Judit Virág accueille l’exposition Paris-Budapest. Y sont présentés de nombreux tableaux de célèbres peintres hongrois ayant été influencés et charmés par la capitale Française au début du 20ème siècle.
“Paris est une fête” disait Hemingway ! Quel endroit merveilleux que ce Paris du début du 20ème siècle, que ce Paris de la Belle époque ou encore des Années Folles. Cette capitale a toujours su accueillir les artistes. De toutes les nationalités. Italiennes, américaines, espagnoles...Hongroises aussi. En effet, peu aujourd’hui connaissent la relation étroite, fusionnelle entretenue entre Paris et Budapest de la fin du 19ème à la sortie de la seconde guerre mondiale. Beaucoup d’artistes Hongrois ont séjourné dans la ville Lumière. Ils n’y ont d’ailleurs pas fait qu’y séjourner. Ces avant-gardistes ont largement contribué à l’effervescence culturelle parisienne. Il était temps de leur rendre hommage.
Rencontre avec Anthony LESBROS
Anthony LESBROS est ce qu’on appelle communément un youtubeur. Bien loin des Norman et autres Cyprien, son but à lui est d’enseigner le français. Focus sur un passionné de langues.
JFB: D’où te vient ce goût pour les langues? Quel a été ton parcours ?
A: J’ai toujours aimé les langues et c’est pour voir si ça me correspondait que je me suis dirigé vers ce type d’études à 17 ans. Bien que je ne savais pas vraiment dans quoi je m’engageais, ça m’a bien plus. J’ai pu voyager grâce à l’université, ce qui est une superbe expérience. Je suis parti en Irlande pendant un an en Erasmus notamment. Par la suite, j’ai finis mon master 2 LEA traduction rédaction d’entreprise anglais Italien en France. Vraiment, aujourd’hui je ne regrette en rien mon choix d’avoir entrepris des études en langues.
La musique était à l’honneur à l’Institut Français en ce vendredi 20 octobre. Le groupe des “Slashers” y a joué pendant une heure et demie. Jazz, Funk, chansons anglaises, françaises et hongroises: les artistes nous ont régalés.
“Entendre le soir de la bonne musique, c'est accorder un juste dédommagement aux oreilles pour tout ce qu'elles ont à souffrir pendant la journée ”. Cette citation de Pierre Marc Gaston de Levis, qui a bien deux siècles, s’accorde parfaitement à notre époque assez agressive auditivement. Nos oreilles sont en effet attaquées toute la journée. Elles méritent d’être stimulées autrement que par des klaxonnements ininterrompus ou par les marteaux et autres scies circulaires utilisées en face de chez nous pour des travaux. Place à de la musique, de la vrai musique et de la bonne musique.
Ce 17 octobre à l’Institut Français, l'amphithéâtre affichait complet. Quinze minutes avant le début du film. La raison ? La projection du film “Rodin” qui évoque la vie du célèbre sculpteur, en présence de Jacques Doillon le réalisateur. On comprend l’engouement suscité.
Budapest est sans conteste l’une des plus belles villes d’Europe si ce n’est du monde. Cette cité aux centaines de musées, aux édifices prodigieux et à la cuisine succulente accueille des millions de touristes chaque année. Nombreux parmi eux ont acheté un guide pour faire le tour de la capitale magyare. Certains d’entre eux possèdent peut être l’ouvrage de Duncan J.D. Smith intitulé “Budapest sans pareil”. Pour eux, le séjour sera probablement plus insolite et unique que pour les autres touristes. Explications.
Duncan J.D. Smith est à la fois historien, photographe et écrivain-voyageur. Pour les deux premiers qualificatifs pas de soucis. Le troisième laisse plus perplexe. Que peut bien faire Duncan J.D Smith en tant qu’écrivain voyageur ? Précisément ce que le terme désigne. Cet auteur a raconté ses expériences personnelles, ses voyages à travers les continents et les a retranscrits dans de nombreux ouvrages. “ Budapest sans pareil” en est un et fait partie d’une collection créée par l’auteur lui-même nommée “Only in” (Seulement à). Que ce soit à Paris, Londres ou encore Boston, cet écrivain voyageur, cet explorateur ou tout simplement cet homme passionné a tenté de nous révéler les lieux insolites, spécifiques de chaque ville où il s’est rendu. Les lieux ignorés aussi.
Le 12 et 13 octobre, la Ministre des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, était présente à Budapest, dans le cadre de la révision de la directive sur les travailleurs détachés et la façon de promouvoir une Europe qui protège.
Après s’être entretenue le jeudi avec ses confrères hongrois sur divers sujets d’actualité européens, la ministre a tenu un discours sur l’Europe le vendredi à la bibliothèque universitaire. De nombreux étudiants et lycéens étaient conviés.
Procès à charge de la peine de mort
Production : Compagnie L’Embellie Turquoise
Interprétation : Lucilla Sebastiani
Représentations :
le 9 octobre au Lycée Français Gustave Eiffel de Budapest
le 10 octobre à l’Institut Français
Le 9 et le 10 octobre marquaient respectivement l’abolition de la peine de mort en France et la journée internationale de lutte contre la peine de mort. L’occasion était trop belle de marquer le coup. Ainsi, la compagnie théâtrale professionnelle “L’Embellie Turquoise (1)” était invitée à jouer la pièce adaptée du roman de Victor Hugo “Le dernier jour d’un condamné” à l’Institut Français le 10 octobre.
Du 21 septembre au 23 octobre, le musée ethnographique accueille l’exposition “World Press Photo 2017” (1). Parmi les 80408 clichés venus de 126 pays, une centaine d’images ont été sélectionnées par les membres du jury de ce célèbre concours annuel honorant la photographie de presse.
Habituellement destiné à faire connaître les modes de vie traditionnels des populations hongroises, le musée ethnographique se transforme. Rassurez-vous pas architecturalement, il n’en n’a pas besoin. Que peut-on rajouter ou enlever pour le rendre plus magnifique ?! Rien. Il se transforme car il accueille, l’espace d’un mois, les photographies primées du concours mondialement connu World Press Photo.