Archives de novembre 2024

Au nom de la terre

Au nom de la terre
Ce mardi 12 novembre, le deuxième film projeté par l’Institut français dans le cadre du mois de l’environnement nous amène sur les campagnes françaises. Le film Au nom de la terre, sorti en 2024, nous plonge dans les sacrifices, les luttes et les désillusions des agriculteurs locaux, c'est un fort témoignage des conditions de travail. Au centre du film, on trouve une histoire familière mais poignante : celle de la reprise des terres.

"La science et l'urgence climatique" : une conférence multilingue pour sensibiliser et agir face aux enjeux écologiques

La science et l'urgence climatique
Institut Français, Mardi 5 novembre – Ce mardi, l’Institut Français de Budapest a été le théâtre d'une conférence internationale « La science et l'urgence climatique : pouvons-nous encore gagner la course ? » En partenariat avec l’association La Fresque du Climat, l'événement, accessible en français, anglais et hongrois, a abordé les différents enjeux de la vulgarisation scientifique pour alerter sur l’urgence climatique de la transition écologique et sociales.

Opéras : le Pirate de Bellini en version de concert sur la scène de Budapest (1)

Bellini Pirate
Au cours de sa brève carrière, Bellini n’en composa pas moins de onze opéras, dont deux continuent à occuper le devant de la scène : la Norma et la Somnambule. Moins connu est son troisième opéra, Le Pirate (Il Pirata) créé en 1827 à la Scala de Milan. Opera séria en deux actes sur un livret de Felice Romani d’après Bertram, pièce de Charles Robert Maturin représentée à Londres en 1816. Ce fut, dit-on, un triomphe, le premier grand succès du compositeur. Se présentant comme l'archétype de l'opéra romantique, l'œuvre fut jouée jusqu'à la fin du XIXe siècle avant de tomber dans l'oubli. (Pour n’être reprise qu’en 1935 pour le centenaire de sa mort, puis par Maria Callas dans les années cinquante).

En création hongroise : la Messa per Rossini, hommage de Verdi à la mémoire de son compatriote défunt  (1)

Rossini
ne anecdote méconnue qui vaut la peine d’être relatée : peu après la mort de Rossini, Verdi invita les douze compositeurs italiens les plus en vue de l’époque à participer à l'écriture d'une messe à la mémoire du musicien disparu. Elle devait être donnée pour le premier anniversaire du décès de Rossini le 13 novembre 1869 au Liceo musicale de Bologne. La composition en fut achevée au cours de l'été 1869, mais l'audition dut être annulée en raison d’obstacles d’ordre politique. Le manuscrit est ensuite tombé dans l'oubli et ce n’est qu’un siècle plus tard que le musicologue américain David Risen le redécouvrit, suivi d’une création donnée en 1988 à Stuttgart sous la direction d’Helmut Rilling, reprise quinze années plus tard à Londres. Telle est l’œuvre qui était inscrite à Budapest au programme en cette soirée de la Toussaint.