L’Orchestre du Festival de Budapest en coulisses: répétition de concert (Bach, Bartók, Brahms)

Dans les cercles mélomanes, il n’est pas rare d’entendre évoquer les „trois grands B”, à savoir Bach, Beethoven et Brahms. Trois „B” qui figurent précisément au programme d’une série de concerts donnés début décembre par l’Orchestre du Festival de Budapest (BFZ): Bach et Brahms, donc, mais le troisième étant ici Bartók. Si Béla Bartók n’est pas Beethoven, il n’en demeure pas moins et sans conteste avec Stravinsky l’un des plus grands compositeurs du siècle dernier. Qui plus est, un Hongrois. Au programme: le 3ène concerto brandebourgeois de Bach, la musique pour cordes, percussions et célesta de Bartók et la 3ème symphonie de Brahms.

La Traviata à l’Opéra de Budapest: une production pour le moins surprenante...

Pour cette production de la Traviata, cinq représentations étaient données d’affilée, toutes à guichet fermé. Le rôle-titre (Violetta) étant partagé entre la jeune soprano ukrainienne Tetiana Zhuravel et la Hongroise Erika Miklósa. C’est cette dernière qui tenait le rôle dans la représentation à laquelle il nous a été donné d’assister. Très appréciée du public hongrois, Erika Miklósa jouit par ailleurs d’une solide réputation au plan international, disposant de références telles que les opéras de Paris, Londres, Vienne et New-York (1). Donner aujourd’hui la Traviata, probablement l’opéra le plus joué de Verdi (2), constitue une gageure pour qui se souvient des Violetta incarnées par des noms prestigieux tels que Maria Callas, Renata Scotto, Ileana Cotrubas, Anna Netrebko et tant d’autres. Qu’en fut-il, donc?

Quelle politique pour demain ?

L’institut Français avait l’honneur en ce jeudi 30 novembre d’accueillir l’historien et sociologue français Pierre Rosanvallon. Le professeur a pu pendant une heure répondre à diverses questions sur les thèmes de l’Etat-Providence et de la démocratie. C’est devant un public essentiellement composé de lycéens que le professeur Rosanvallon s’est exprimé dans l’amphithéâtre de l’Institut Français. Sa venue était un événement important sans aucun doute et c’est pourquoi étaient aussi présents monsieur l’ambassadeur Eric Fournier ainsi que le directeur de l’Institut monsieur Frédéric Rauser.   La conférence fut organisée de la manière suivante: trois-quatre questions préparées par les lycéens furent posées et c’est à partir de celles-ci que Pierre Rosanvallon s’est efforcé, en y répondant, de partager sa pensée et ses idées sur ces sujets si complexes.

La plaidoirie: un combat et un art

Vendredi 24 novembre avait lieu pour la deuxième année consécutive un concours de plaidoirie francophone à l’Université Eötvös Loránd, organisé par l’Ambassade de France en Hongrie et l’Institut Français de Budapest. Une journée riche et animée, qui visait la promotion de l’art oratoire et du droit. Un savant mélange de connaissances, de capacité d’argumentation et d’éloquence: voilà ce que requiert une bonne plaidoirie. C’est ce que ce sont efforcés de produire les étudiants en droit Hongrois, Slovènes et Français toute la journée du 24 novembre devant un jury composé de spécialistes.

Nos poumons en danger

C’est dans le cadre de la 15ème édition du mois de l’environnement, mois durant lequel l’institut met en place de nombreuses conférences, tables rondes ou projections de films en lien avec cette thématique, que l’Institut Français a décidé de projeter le jeudi 16 novembre un documentaire intitulé “Irrespirable: des villes au bord de l’asphyxie” réalisé par Delphine Prunault. Retour sur un film alarmant.

La situation des autochtones Canadiens: un combat actuel

La situation des autochtones Canadiens: un combat actuel
Le mercredi 15 novembre avait lieu la projection de courts métrages à l’Institut Français. Ces derniers cherchaient à illustrer la situation des autochtones au Québec et plus largement au Canada. Une situation difficile. L'amphithéâtre accueillait des invités de marque pour la projection de ces courts métrages. Nous retrouvions Madame Isabelle Poupart, Ambassadrice du Canada en Hongrie, en Slovénie et en Bosnie-Herzégovine. Mais ce n’est pas tout. Lucille Veilleux, productrice de films ainsi qu’Olivia Thomassie, jeune activiste inuite ont pu s’exprimer et exposer le rôle joué par Wapikoni. Elles sont toutes les deux membres de cet organisme de création audiovisuelle, dont le but principal est d’intervenir auprès des jeunes autochtones. Intervenir pour quelle raison ? Pour lutter contre les discriminations, l’exclusion et pour la valorisation de culture autochtone.

L’Art Belge mis à l’honneur

Le 13 novembre dernier, l’Institut Français de Budapest organisait une conférence intitulée “ Le surréalisme belge, entre peinture et littérature”. Le professeur de l’Université libre de Bruxelles, Monsieur Paul Aron, spécialiste du sujet était le conférencier chargé de nous en apprendre un peu plus sur ce point. Si bien sûr le surréalisme à ses maîtres français, avec André Breton(1) comme figure principale, ce mouvement artistique du début du 20ème siècle ne peut être restreint à un mouvement exclusivement hexagonal. Une mise au point s’impose. Qu’est-ce que le surréalisme ? Quelle est sa caractéristique en France ? Ce n’est qu’après avoir abordé ces différents aspects que nous pourrons distinguer clairement la nature du surréalisme de Paul Nougé et René Magritte.

L’Italienne à Alger en première à l’Opéra de Budapest: un bain de jouvence roboratif

Toujours la même histoire. Une belle captive livrée par des pirates à un pacha lassé de son épouse, en mal de se procurer une nouvelle âme sœur. Et, comme par hasard, la belle de retrouver là son amant, esclave du pacha. Ledit esclave que le pacha entend pousser dans les bras de sa malheureuse épouse pour s’en débarrasser. Suit une cascade de péripéties débouchant sur une mascarade destinée à neutraliser l’attention du pacha: intronisé dans l’ordre italien des „papatacci”, celui-ci ne remarque pas que, pendant ce temps, le couple amoureux s’est envolé. Résigné, le pacha retourne trouver consolation dans les bras de son épouse. Bref, tout finit bien! La captive: Isabella, femme de fort caractère; son amant: Lindoro; le pacha: Mustafa, bey d’Alger, tout aussi follement amoureux d’Isabella que sot et grotesque; son épouse: Elvira.

Fugato

Rencontre avec André Lorant à Paris
André Lorant, professeur honoraire des universités, balzacien réputé,  bon connaisseur de Proust, s’intéresse de près aux échanges culturels franco-hongrois. Après Le perroquet de Budapest, un livre autobiographique (2002),  disponible désormais en traduction hongroise (Kijárat kiadó, 2016),  il vient de publier Fugato, un roman musical, érotique et européen.

La ville Lumière et ses influences magyares

Du 26 octobre au 26 novembre, la galerie Judit Virág accueille l’exposition Paris-Budapest. Y sont présentés de nombreux tableaux de célèbres peintres hongrois ayant été influencés et charmés par la capitale Française au début du 20ème siècle. “Paris est une fête” disait Hemingway ! Quel endroit merveilleux que ce Paris du début du 20ème siècle, que ce Paris de la Belle époque ou encore des Années Folles. Cette capitale a toujours su accueillir les artistes. De toutes les nationalités. Italiennes, américaines, espagnoles...Hongroises aussi. En effet, peu aujourd’hui connaissent la relation étroite, fusionnelle entretenue entre Paris et Budapest de la fin du 19ème à la sortie de la seconde guerre mondiale. Beaucoup d’artistes Hongrois ont séjourné dans la ville Lumière. Ils n’y ont d’ailleurs pas fait qu’y séjourner. Ces avant-gardistes ont largement contribué à l’effervescence culturelle parisienne. Il était temps de leur rendre hommage.