Chasseur d’Ennui : Rencontre avec Patrick Dorpmund

« Qui ne s’est jamais ennuyé au cours d’évènements tels qu’une formation, une réunion, une conférence, ou encore une Assemblée Générale ? » : C’est la question que pose Patrick Dorpmund à ses interlocuteurs présents dans la salle pour la conférence du 2 mars 2018 sur « Communiquer sereinement avec ses collaborateurs : peine perdue ? », organisée par l’Institut Français, en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie France Hongrie (Magyar Francia Kereskedelmi és Iparkamara), dans le cadre du 18ème Festival de la Francophonie. Il y a quelques années, cet ancien professeur d’origine allemande s’est lui-même posé la question de savoir comment combattre cet ennui et susciter l’intérêt de son auditoire. Il décide alors d’en faire son métier et devient le tout premier : Chasseur d’Ennui. Formateur depuis une vingtaine d’année dans plusieurs pays, et dernièrement en France, il se donne pour mission de « Chasser l’Ennui » en le transformant en motivation et en intérêt. Chaque personne est capable de s’intéresser à tout sujet quel qu’il soit, il suffit juste d’avoir les bonnes méthodes pour faire naître de la curiosité chez autrui.

Musique: Amadeus le bien-aimé à l’honneur sur les bords du Danube

Journée Mozart
Le public mélomane de Budapest connaît bien ces marathons organisés depuis maintenant plus de 10 ans, consacrés chaque année à un compositeur donné. Une initiative qui, pour notre bonheur, fait des émules, avec cette journée Mozart qui vient de se tenir dans les locaux de l’Académie de Musique (Zeneakadémia). Le public mélomane de Budapest connaît bien ces marathons organisés depuis maintenant plus de 10 ans, consacrés chaque année à un compositeur donné. Une initiative qui, pour notre bonheur, fait des émules, avec cette journée Mozart qui vient de se tenir dans les locaux de l’Académie de Musique (Zeneakadémia). Une journée organisée à l’initiative des membres de l’ensemble Concerto Budapest et de leur chef András Keller, à laquelle étaient associées deux autres formations: l’ensemble Orfeo et l’Orchestre de chambre Franz Liszt. Trois formations que nous avons déjà souvent eu l’occasion d’entendre et d’apprécier.

Falstaff de Verdi à Budapest: une facétie rondement menée par un Iván Fischer complice

De Verdi, Rossini disait que s’il excellait dans le drame, il n’était pas fait pour l’opéra bouffe. Ce qui n’empêchait les deux hommes d’éprouver une profonde estime mutuelle. Préjugé ou jugement fondé ? Force est d’avouer  que, pour notre part, nous tendions jusqu’ici à partager le sentiment de Rossini (1). Du moins à l’écoute ici ou là de brefs extraits de son Falstaff. Mais de brefs extraits seulement et jamais l’œuvre dans son intégralité. Bonne raison pour saisir l’occasion offerte par cette représentation. Et ce d’autant qu’elle était animée par Iván Fischer, dont il serait superflu de rappeler les qualités en la matière.

Jusqu'à la garde

Un film et une activiste qui s’inscrivent dans l’ère du temps C’est dans l’amphithéâtre de l’institut Français, que le film “Jusqu’à la garde” a été projeté samedi dernier. Le film débute par un jugement dans une salle de réunion d’un palais de justice. Miriam (Léa Drucker) et Antoine (Denis Ménochet) sont en plein divorce et il est question de la garde de Julien.  C’est la garde exclusive que la mère demande pour protéger son fils. Le juge est perdu entre les arguments de la mère dénonçant les harcèlements dont elle-même et les enfants sont victimes, et ceux du père, qui semble être dans l’incompréhension et revendique son droit de voir son fils. C’est finalement la garde partagée qui va s’imposer.

Jeune femme

Inauguration de la 18ème édition du Festival de la Francophonie  L’Institut Français accueillait les journalistes lors d’une Conférence de presse pour annoncer l’arrivée prochaine du mois de la Francophonie. Pour l’occasion nous avons vu le  film d’Albert Dupontel, Au Revoir Là-Haut, récompensé récemment par 5 César, qui donnait un riche avant-goût du programme de ce festival. Dans cette continuité, la 18ème édition du Festival de la Francophonie et la 8ème édition des Journées du Film Francophone furent inaugurées le 28 février 2018 au Corvin Mozi, où la projection du film de la jeune réalisatrice et scénariste française Léonor Serraille, Jeune Femme, ouvrait le bal. Ce film raconte l’histoire de Paula, jeune femme de presque 30 ans qui vient de vivre une rupture avec l’homme pour qui elle a tout quitté il y a 10 ans de cela. Après une longue absence, un chat sous le bras, sans un sou et sans amis, elle tente de refaire sa vie au fil de ses rencontres à Paris.

Des plaisirs dans tous les domaines et en langue française … 18ème Festival de la Francophonie

Rencontre avec  Frédéric Rauser, directeur de l’Institut Français de Budapest
encontre avec  Frédéric Rauser, directeur de l’Institut Français de Budapest La culture francophone dans toute sa richesse et sous ses multiples facettes sera présentée lors du prochain Festival de la Francophonie qui se tiendra du 28 février au 31 mars en Hongrie. Projections de films à l’Institut Français de Budapest et dans d’autres grandes salles de cinéma, expositions d’architecture et de photographies, présentations de livres à la Librairie Latitudes, soirées de théâtre, journée Portes ouvertes à l’Institut Français et soirée gastronomique marocaine auront lieu. Les plaisirs dans tous les domaines et en langue française – comme le directeur Frédéric Rauser l’a exprimé lors de son entretien donné à la veille du Festival.

Le Stabat Mater de Dvořák en concert à Budapest: un chef d’œuvre empreint d’émotion

Initialement composé pour solistes, chœur et piano, le Stabat Mater de Dvořák fut créé à Prague - dans sa version orchestrale - en 1880. Sa composition est étroitement liée à un drame familial: la perte coup sur coup de trois de ses enfants (1). Il s’agit là de sa première œuvre sacrée, qui contribua à le faire connaître sur la scène internationale (2).  Dvořák avait alors 39 ans. On peut effectivement parler d’un coup de maître, sans nul doute l’un des sommets du genre. A notre sens supérieur au Requiem qu’il allait composer treize ans plus tard... Une œuvre empreinte d’une grande émotion, et l’on comprendra qu’il y a de quoi. „Confiée plus aux voix qu'à l'orchestre, mais jaillissante et spontanée même dans l'affliction, une œuvre atteignant ainsi une grandeur universelle.”(3)

Rafael Y. Herman : Globe-trotteur et artiste de la Nuit

Le Ludwig Múzeum accueille du 15 février au 01 avril 2018 les créations du photographe Rafael Yossef Herman, connu pour son travail sur la lumière de la nuit. Cette exposition présente une dizaine d’œuvres de l’artiste, choisies parmi la série The Night Illuminates The Night (2010-). Musicien, photographe, peintre, Rafael Y. Herman est un artiste à plusieurs facettes et un homme poussé par sa curiosité, qui l’amène à se déplacer à travers le globe. Grand voyageur, orginaire d’Israël, il séjourne de longues années à New York ; il nous fait d’ ailleurs part lors d’une conférence de presse être déjà venu à Budapest pendant son adolescence en 1989. Dans les années 2000, il se lance dans un long voyage de recherche visuelle qui l’amène à visiter sept pays d’Amérique Latine, où il rencontre à la fois une expérience métropolitaine et une nature conservée de toute contamination. C’est autour de ces années, que son projet « Bereshit-Genesis » voit le jour.

Prélude au Festival de la Francophonie

Du 28 février au 31 mars 2018, se tiendra la 18ème édition du Festival de la Francophonie. Chaque année, lors cet évènement, les richesses culturelles francophones sont sur le devant de la scène par le biais d’actions éducatives et linguistiques, de représentations théâtrales, de concerts, d’évènements littéraires et de projections cinématographiques. Pour cette occasion, une conférence de presse s’est tenue ce lundi 12 février à l’Institut Française de Budapest pour présenter aux journalistes la 8ème édition des Journées du Film Francophone, qui a l’honneur une nouvelle fois d’ouvrir ce mois de la Francophonie, du 28 février au 7 mars. Lors de cet évènements, quelques journalistes ont eu l’opportunité d’assister à la projection du film d’Albert Dupontel : Au Revoir Là-Haut (« Viszontlátásra Odafönt »), oeuvre choisie pour clôturer cette édition le 7 mars.

Budapest: un concert Mozart placé sous le signe de la jeunesse

Parler de jeunesse lorsque l’on évoque le nom de Mozart constitue un pléonasme. Mais c’est ici aux interprètes qu’est faite l’allusion, s’agissant de deux jeunes ayant tout juste 20 ans: Krisztián Kocsis et Ádám Balogh, tous deux pianistes. Qui, apparemment, disposeraient déjà de bonnes références, du moins à en croire ce qui est écrit à leur sujet. Le premier, fils du pianiste Zoltán Kocsis, révélé en France en 2013, après y avoir remporté un prix (1). Le second, lui-même fils de musiciens, n’étant pas en reste, puisqu’il remporta cette même année 2013 le concours international „Piano talents” de Rome et se vit invité dès l’âge de 13 ans par Iván Fischer à accompagner l’Orchestre du Festival - précisément dans des concertos de Mozart -, pour se produire deux ans plus tard aux États-Unis. Ce qui devrait constituer a priori une solide référence. Mais bon, nous avons tendance à nous méfier des enfants prodiges, aussi étions-nous curieux de pouvoir juger par nous-mêmes. Au programme: les concertos pour piano en ut K 415 (le 13ème) et en ré mineur K 466 (le 20ème), précédés d’un divertimento (K 138). L’accompagnement étant assuré par l’Orchestre de Chambre Franz Liszt (Liszt Ferenc Kamarazenekar), formation qui, par contre, n’a plus à être présentée.