Budapest : le Pique-nique „de Presbourg” (Pozsonyi piknik) fête son 10ème anniversaire

Pour terminer l´été en beauté et célébrer ensemble les premiers beaux jours de l´automne, rien de tel que de se retrouver dans la rue entre voisins, amis et autres „comparses”. Conçu à l´origine comme un simple rassemblement des familles du quartier, ledit „pique-nique” n´a que peu à voir avec l´actuelle Bratislava, ancienne capitale du royaume hongrois sous le nom de Pozsony. Il doit tout bonnement son nom à une rue qui forme l´axe du quartier („Pozsonyi út”, rue de Presbourg). Quartier du XIIIème arrondissement, dit „Újlipótváros” (Neue Leopoldstadt (1)).

Budapest, station estivale (et de festivals) à découvrir en été

Le phénomène est bien connu, quitte à en devenir un lieu commun : déserté par ses habitants, Paris est pratiquement vide au mois d´août. Du moins dans ses quartiers résidentiels. Au point que quiconque - inconscient ou téméraire ? - ne pourra se passer de sa baguette quotidienne, se verra imposer un véritable parcours du combattant pour trouver une boulangerie ouverte…. Dans les zones résidentielles, donc. Quant aux centres touristiques, rien de tel, si cela vous dit, pour aller y pratiquer vos connaissances d´anglais, de russe ou de japonais. Mais de compatriotes, vous en trouverez bien peu en cette période…

La question Némirovsky

Rencontre à Budapest avec Susan Rubin Suleiman   La question Némirovsky est un livre passionnant qui présente l’œuvre de l’écrivaine célèbre dans les années 30 en France et ensuite entièrement oubliée(1). La romancière Irène Némirovsky a été récemment redécouverte après la publication de l’un de ses plus grands romans dont le manuscrit écrit en temps de guerre a été sauvé. Suite française est un bestseller, traduit en 38 langues dont en hongrois(2). Nous avons évoqué son histoire après la soirée qui lui était dédiée à l’Institut Français de Budapest(3) – avec Susan Rubin Suleiman professeure émérite de l’Université de Harvard.

Le 20 août, Fête nationale hongroise : journée du rassemblement ?

  Il n´est pas interdit de rêver…  S’il est une journée qui m’est chère, c’est bien celle du 20 août, jour de la Saint Etienne, Fête nationale hongroise. Fondateur du royaume, Saint Etienne fut couronné en l’An mil (1). Il mourut un 15 août, en 1038.  C’est en 1083, soit moins de cinquante après sa mort, qu’il fut sanctifié par le pape Grégoire VII, sur l’initiative du roi László 1er (Saint Ladislas), et que la date du 20 août fut désignée pour célébrer son souvenir. Journée proclamée fête religieuse trois siècles plus tard, sous le règne de saint Louis le Grand (Lajos 1er, 1342-1382).

Siamo tutti Roma !

Soyons lucides : l’appel au fichage racial des Roms par le ministre de l’Intérieur et chef de la Ligue Matteo Salvini n’est pas une provocation, c’est l’annonce d’une politique criminelle. Salvini et la Ligue ne sont pas des agitateurs « anti-système » marginaux dans l’opposition, ce sont des responsables politiques, d’extrême-droite, qui maîtrisent le cœur du pouvoir. Ne pas les considérer comme tels et ne pas les prendre au sérieux serait une faute grave. Ils sont dangereux.

Budapest : le livre à nouveau fêté en vedette

  89ème Semaine du livre *   Qui va encore nous faire croire que le livre est mort, tué par internet ? Rassurez-vous, le livre se porte bien et a encore de beaux jours devant lui. Pour preuve les succès remportés par les innombrables salons dont il fait l'objet un peu partout dans le monde **. Budapest n'étant pas en reste, bien au contraire.

Budapest: trois jeunes chefs en quête de reconnaissance

Épreuve publique de diplôme au Conservatoire de Budapest : Mozart, Schubert, Beethoven   Voilà une sortie quelque peu inédite pour clore cette saison musicale : l'épreuve publique de fin d'études imposée à trois jeunes élèves du Conservatoire de Budapest (Académie Franz Liszt), section Direction d'orchestre. Deux bonnes raisons de nous y rendre : le programme, tout d'abord : Mozart, Schubert, Beethoven. Mais aussi l’occasion de découvrir éventuellement des jeunes talents, qui sait ? Les postulants : deux garçons et une fille : Levente Zsíros, Lars Dávid Sárosi, Bernadett Vida. Au programme : la 39ème symphonie K.543 de Mozart (Levente Zsíros), la 4ème, dite „Tragique”, de Schubert (Bernadett Vida) et la 4ème de Beethoven (Lars Dávid Sárosi). Pour les suivre : les musiciens de l'Orchestre symphonique MÁV.

Enikő Szilágyi, un soir, en pleine lumière ...

Enikő Szilágyi apparaît sur les scènes de Paris, Bruxelles et  Budapest devant un public captivé. Hongroise de naissance, bilingue, elle a été l’héroïne de remarquables films roumains en même temps qu’elle s’est produite en hongrois dans les grandes salles de théâtre de sa Transylvanie natale avant de quitter sa patrie et de devenir citoyenne de l’Europe.