Indemnités records
Malgré leur situation financière déplorable, plusieurs entreprises publiques semblent avoir payé des indemnités records à ses anciens cadres. A commencer par la société de transport de Budapest (BKV) où plusieurs milliards de HUF ont été versés à certains dirigeants alors que l’entreprise ne cesse de voir ses dettes augmenter. Ainsi les questions sur la rémunération des patrons des entreprises nationales se multiplient-elles.
Comme chaque année, Budapest Accueil nous convie à une grande réunion de rentrée le 15 septembre prochain. L’occasion pour les nouveaux arrivants de rencontrer d’autres Français et francophones et de prendre connaissance des nombreuses activités et rendez-vous proposés par l’association. En bref : de bien commencer l’année !
Un agenda chargé attend le Parlement hongrois
La première tâche des députés, lors de la prochaine rentrée parlementaire, sera de voter le budget 2010 qui prévoit une réduction du déficit public à 3,8%. Le gouvernement de Gordon Bajnai entend ainsi se rapprocher des 3,5% fixés par Bruxelles mais aussi respecter la feuille de route fixée par le FMI. Ainsi, si des ressources plus importantes seront consacrées à la sécurité et à la création de nouveaux emplois, le financement d'autres secteurs, notamment la santé et l'éducation, reste problématique.
Après son intention d’interdire l’ouverture nocturne des bars et restaurants, la mairie du VIe arrondissement (Terézváros) est de nouveau au cœur des attaques. Cette fois notamment à cause d’une affaire de corruption qui s’est développée autour de la société chargée du contrôle des stationnement, Centrum Kft.
Les cultivateurs autonomes face aux multinationales
Les conflits relatifs au prix d’achat des fruits et légumes se poursuivent entre les cultivateurs et les multinationales. Le problème n’est pas nouveau mais semble être aggravé par la crise économique, c’est pourquoi les producteurs de plus en plus de secteurs agricoles se trouvent dans une situation difficile. Comme Márton Szabó, chercheur en chef de Kopint-Tárki Zrt., l’a souligné auprès du journal HVG, la production agricole pourrait baisser de 8 à 10% par rapport à l’année dernière.
Comment grandit-on dans un régime communiste? Le deuxième roman de György Dragomán, Le roi blanc (A fehér király), apporte une réponse à cette question par le biais de son narrateur, un garçon de onze ans. Exercice périlleux mais convaincant. Le jeune narrateur raconte son quotidien dans un pays qu’on pourra reconnaître être la Roumanie, et à une époque qui évoque les années 1980, autrement dit celles de la dictature de Ceausescu.
C’est en voyant sur le programme du SzeptEmber Feszt 2009, le nom du groupe Trottel Stereodream Experience, que tout a commencé à se remettre en place. Ce nom légendaire, associé à tant de concerts vus en France, en Pologne ou en Hongrie, ressurgissait avec beaucoup de plaisir. Presque oublié, le groupe était en effet resté discret ces dernières années malgré la sortie d’un album en 2008, One step ahead et quelques concerts de-ci de-là.
«Heureux qui n’a pas encore lu Vivre. Il a devant lu des moments de plaisir intenses», écrivait David Servan-Schreiber, célèbre médecin, chercheur et écrivain scientifique. Heureux lecteur du JFB, il n’aura pas manqué de lire dans nos colonnes, il y a tout juste un an, en septembre 2008, une présentation de cet ouvrage que nous devons à Mihály Csíkszentmihályi, Américain d’origine hongroise. Nous l’invitons désormais à se pencher sur le second opus de cette «théorie du bonheur», rien de moins.
Les toiles du Hongrois Parisien André Mészáros ont retrouvées la Hongrie, en ce début d’automne, au Musée Szőnyi de Zebegény, un village pittoresque qui séduit artistes et amateurs d’art depuis longtemps. Les couleurs des tableaux nous éblouissent et, dans les salles de l’exposition, nous allons de surprise en surprise devant les paysages, les portraits et les nus. Ce peintre aux dons exceptionnels de coloriste était peu connu en Hongrie de son vivant.